Nos revendications

Le progrès technique et l’accroissement de la productivité doivent servir à réduire l’intensité du travail et sa durée, à transformer le contenu, à permettre à chaque salarié de concilier vie professionnelle, vie privée et vie social. Cela suppose la mise en place d’une durée légale du travail de 32heures pour l’ensemble des salariés, quels que soient l’entreprise, le contrat de travail, sans discrimination envers les salarié-e-s à temps partiel ou nouveaux embauchés. Cela doit se faire sans intensification du travail, ce qui suppose des embauches, une nouvelle organisation du travail à construire avec tous les intéressés et des investissements. Cela doit se faire sans baisse des rémunérations, et pas au détriment du financement de la protection sociale.
La notion de temps de travail effectif désigne toute période durant laquelle le salarié est à la disposition de l’employeur et ne peut vaquer librement à des occupations personnelles. La durée légale du travail constitue le socle de référence et ne doit pas faire l’objet de négociation ni dans les branches ni dans les entreprises, hormis dans un sens plus favorable aux salariés, conformément au principe de faveur.
 
 
 

Temps de travail : une nouvelle provocation du gouvernement

Temps de travail : une nouvelle provocation du gouvernement contre les fonctionnaires territoriaux, une nouvelle menace contre le service public et notre Statut

Le secrétaire d’État Olivier DUSSOPT a annoncé que le gouvernement veut aligner à la hausse le temps de travail des fonctionnaires et rendre les 1607 heures annuelles obligatoires dans le cadre de la future loi Fonction publique prévue en 2019.

Une fois de plus, on entend dire que les fonctionnaires ne travaillent pas assez ! À eux aussi on dira bientôt qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un « vrai » travail ?

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Temps de travail,oui aux 32 heures !

Non à l’augmentation du temps de travail, oui aux 32 heures !

Dans les régions, les villes, les départements, les exécutifs locaux, les uns après les autres,entendent remettre en cause le temps de travail lorsqu’il est inférieur à 1607 heures annuelles, faisant fi de tous les accords passés en prétextant que c’est la stricte application de la loi, et que « l’on ne peut pas faire autrement ». Outils de ce dispositif, les Chambres régionales des comptes, les unes après les autres, préconisent aux élus le passage aux 1 607 heures, ces derniers s’empressant de suivre ce qui n’est qu’un avis, mais qui les arrange bien ! Lire la suite