10% d'augmentation du point d'indice et son indexation sur la hausse des prix
L’abandon du Plan Action Publique 2022 et du document d’orientation sur le « nouveau contrat social des agents publics »
L’abrogation du RIFSEEP, dispositif injuste et portant atteinte à la Fonction publique de carrière et à l’égalité de traitement entre les agents
Une réelle négociation salariale, immédiate, avec le dégel de la valeur du point d’indice, le rattrapage des pertes subies et l’augmentation du pouvoir d’achat
Un nouveau plan de titularisation des contractuels, de nouvelles mesures pour combattre la précarité et non pour favoriser son extension comme le préconise le gouvernement.
Le respect plein et entier et le maintien des comités techniques et CHSCT
Le respect du cadre des 35 h et des dispositifs négociés avant 2001, contre toute augmentation du temps de travail
La défense et la pérennisation du système de retraite par répartition et des régimes particuliers, dont la CNRACL
toutes et tous, disons NON à Macron et à sa politique d'austérité!!!
La retraite à 60 ans, le refus de tout système de retraite par points, ainsi que l’amélioration de la reconnaissance de la catégorie active et de la pénibilité
.L’arrêt des suppressions d’emplois et les créations d’emplois statutaires dans les nombreux services qui en ont besoin.
Le rétablissement du 1 % CNFPT et son augmentation à 3 %
L’intersyndicale déterminée donne rendez-vous le 6 avril 2023
Communiqué de presse intersyndical
À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites. La jeunesse a encore une fois été très présente dans les mobilisations.
Après deux mois d’un mouvement social exemplaire et inédit depuis 50 ans, très largement soutenu par la population, et un parcours parlementaire chaotique, l’absence de réponse de l’exécutif conduit à une situation de tensions dans le pays qui nous inquiète très fortement.
En ne répondant pas à la demande de retrait, en usant du 49.3, l’exécutif a fait le choix d’accentuer la crise démocratique et sociale. Pourtant, dès le début, les organisations syndicales et de jeunesse avaient prévenu l’exécutif du risque d’explosion sociale que pouvait provoquer cette reforme injuste, injustifiée et brutale.
Le gouvernement a la responsabilité de garantir la sécurité et le respect du droit de grève et de manifester.
Alors que le calme a toujours caractérisé le mouvement, l’intersyndicale déplore le nombre de blessés.
Depuis des semaines, nos organisations ont fait preuve d’une grande responsabilité. Aujourd’hui encore, nous demandons au gouvernement de prendre la sienne.
L’intersyndicale soutient les mobilisations, manifestations, les actions intersyndicales et grèves qui perdurent depuis janvier. Elle appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraité.es à continuer de se mobiliser.
Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.
La CGT propose une autre réforme du système des retraites
S’il n’y a pas de problème de financement aujourd’hui, c’est surtout parce que les différentes réformes depuis 1993 ont fait le « sale boulot » en limitant fortement les dépenses de retraites. L’équilibrage de notre système actuel repose, à terme, sur le décrochage du niveau de vie des retraités par rapport aux actifs, du fait de la désindexation des retraites sur les salaires. Concrètement, cela veut dire que les pensions sont amenées à diminuer par rapport aux salaires si l’on n’améliore pas le système, raison pour laquelle nous revendiquons justement son amélioration et certainement pas le statu quo !
Clément Viktorovitch : Le dégel du point d’indice, ou l’art d’offrir ce qui est dû
6 juin 2022
Pourquoi vos représentant.e.s ont-ils boycotté la séance du Comité technique du 27 juin ?
Chères collègues, chers collègues,
Suite à notre dépôt de préavis de grève le 25 mai 2022, nous sommes toujours en attente de dates de rencontre du groupe de travail prévu sur l’outil de dotation des lycées, et plus globalement d’une discussion sur les moyens nécessaires à la réalisation de toutes les missions de la Région.
Pour mémoire, à la fin 2018, la Région Nouvelle-Aquitaine a adopté un nouveau barème permettant de calculer les postes affectés aux lycées et aux CREPS : au nombre de mètres carrés, de repas servis, etc…, correspond un nombre de postes. Toutes les organisations syndicales s’étaient opposées à cet outil lors de sa présentation en Comité technique d’octobre 2018, considérant que les moyens alloués ne permettaient pas aux collègues de ces établissements d’accomplir correctement leurs missions d’entretien, de maintenance, de restauration, etc... Nous avions en effet pu constater les conséquences néfastes de l’application du barème précédent en Aquitaine avant la fusion.
Région Nouvelle-Aquitaine: Préavis de grève à compter du mercredi 1er juin 2022 à 00h00
L'intersyndicale de Nouvelle-Aquitaine dépose un Préavis de grève
Monsieur le Président,
A la suite du passage du « dialogue » de dotation au lycée Renoir à Limoges, nous apprenons que 7 à 8 postes doivent disparaître. Ce « dialogue » se poursuit dans d’autres lycées, augurant d’autres suppressions à venir. Pour les organisations syndicales, cette situation ne peut qu’aggraver des conditions de travail déjà dégradées des agents de notre collectivité.
Nous tenons à vous rappeler que ces mêmes agents ont tous répondu présents pour maintenir l'accueil de nos enfants et de leurs enseignants et personnels soignants dans les lycées de la Région lors de la crise Covid. Dans les 2 années qui viennent de s’écouler, nos collègues étaient en première ligne. Cette crise a révélé toute l’importance de leur travail, qu’ils ont accompli avec un grand sens du devoir que vous avez reconnu.
Pourtant, la crise s’éloignant, le « dialogue » de dotation a repris. Sa mise en œuvre violente est vécue comme une terrible injustice par les agents !
La suppression de postes qu’il entraîne, même au fil de l'eau, ajoutera mécaniquement à ceux qui restent, une charge supplémentaire de travail et impactera leur santé.
Un rassemblement était organisé ce mardi 27 avril devant l’établissement. Un employé syndiqué estime que son poste a été vidé de ses attributions par la direction du lycée
À l’appel du syndicat régional CGT du Conseil régional, des unions départementale et locale CGT40 et de la CGT Éduc’action 40, une trentaine de manifestants s’est réunie devant les entrées du lycée professionnel Frédéric-Estève de Mont-de-Marsan, ce mardi 27 avril en fin de matinée.
Ils dénoncent une discrimination syndicale à l’encontre de Marc Bireloze, agent d’accueil de l’établissement et représentant CGT. Selon un tract diffusé par la CGT, c’est depuis un conflit datant de 2014 entre les personnels territoriaux salariés du Conseil régional et l’administration du lycée que la situation s’est détériorée. « Les brimades et la discrimination sont devenues des armes privilégiées du gestionnaire à l’égard des agents du Conseil régional », précise le tract.
Sorties syndicales refusées
« Je suis le seul agent d’accueil d’établissement des Landes à ne pas avoir d’ordinateur », affirme Marc Bireloze, qui ajoute que l’établissement lui a aussi refusé des sorties syndicales sans raison valable. Appuyé par les manifestants, il demande la levée de sanctions prises contre lui et la récupération d’attributions liées à son poste. Jointe par « Sud Ouest », la direction de l’établissement n’avait pas répondu à nos sollicitations mardi soir.
Le syndicat CGTCRNA et sa section du 40, ainsi que Marc BIRELOZE remercient chaleureusement, L'UL de Mont de Marsan, L'UD 40, EDUC'ACTION 40 et les Hospitaliers de Mont de Marsan pour leur présence et soutien en force le mardi 27 avril dernier, contre la discrimination manifeste que subit notre collègue et élu Marc BIRELOZE dans son lycée Frédéric ESTEVE de Mont de Marsan depuis des années.
Nous vous rendrons compte des avancées et changements que cette action aura engendrés.
Syndicalement.
LDG quesaco ?
Cher-e-s collègues,
Nous ne sommes plus des agents d’action et de service de l’intérêt général, nous ne sommes pour les décideurs et la haute fonction publique que des process, des tableaux de bord et de la gestion.
S’ils ne voient pas que nous crevons de cela dans les temps qui courent et bien ils ne verront jamais rien.
Infos Outils de Dotations dans les lycées de Nouvelle-Aquitaine
Infos Outils de Dotations dans les lycées de Nouvelle-Aquitaine : La mobilisation, ça fait du bien et ça donne des résultats.
A la suite du mouvement de grève du 5 novembre et de la rencontre avec le président le 14 novembre, nous avons obtenu des engagements de l'exécutif : réouverture des discussions sur l'outil et révision des audits déjà effectués.
Suite à l'appel à la grève lancé par la CGT, rejointe par l'ensemble des syndicats de la Région, près d'une centaine d'agents se sont retrouvés à l'Hôtel de Région de Limoges mardi 5 décembre.
Pourquoi ?
Pour signifier leur opposition au nouveau mode de calcul mis en place par la Région afin d'affecter les dotations de personnel dans les lycées.
Programmé en mode Cost Killer, cet outil calcule le nombre de postes nécessaires par lycées en fonctions de données chiffrées (surface, nombre d'élèves...) pondérées au doigt mouillé sans prendre en compte la réalité du terrain et les tâches attribués aux agents. Et surtout, sans prendre l'avis des collègues sur le terrain qui pourraient expliquer les spécificités de chaque service. On ne sait jamais, ils pourraient avoir des propositions.
Pour le questeur, interviewé par France 3, « dans certains lycées, les dotations étaient confortables, c'était très bien, mais l'argent public est rare ». Le choix initial a donc clairement été fait de minimiser les prestations aux élèves en augmentant les tâches du personnel. Et pourtant, à regarder les chiffres des arrêts maladie dans les lycées, on se dit que le quotidien dans les établissements n'a vraiment rien de confortable. Idée pour l'administration : programmons une semaine « Vis ma vie au lycée » et tirons en les enseignements !
67 lycées audités sur les 276 que compte la Région et déjà 14 postes en moins pour l'ex-Limousin . Pour le moment l'Aquitaine et le Poitou-Charentes s'en sortent mieux, mais jusqu'à quand... Diviser pour mieux régner, une stratégie bien connue que les agents de la Région vivent au quotidien.
Les parlementaires français s’apprêtent, sur incitation forte de E Macron, à ratifier le CETA alors que ce dernier permettrait le dumping social, la diminution des droits des consommateurs et la suppression du devoir de précaution
La CGT est signataire, dans la poursuite du travail effectué avec le collectif STOPTAFTA, d’une lettre expliquant aux parlementaires pourquoi nous nous opposons à la ratification du CETA par la France.
Projet de loi Fonction publique, un vote qui n’altère en rien notre détermination !
Communiqué de la CGT Fonction publique !
Comme on pouvait s’y attendre au vu de la composition de l’Assemblée Nationale, les députés ont adopté hier après-midi le projet de loi dit de transformation de la Fonction publique. Le résultat du scrutin est le suivant :
« Le projet de loi sur la fonction publique tourne le dos à la conception française républicaine » Anicet Le Pors
En échec sur sa réforme des institutions, Emmanuel Macron a entrepris de passer en force sur celle de la fonction publique, baptisée en la circonstance « réforme de l’Etat ». Le projet de loi que vient d’adopter, le 27 mars, le conseil des ministres n’est pourtant que l’aboutissement provisoire d’une démarche particulièrement chaotique.
Les difficultés rencontrées par le gouvernement depuis un an l’ont contraint à réduire ses ambitions. Mais s’il proclame ne pas vouloir supprimer le statut général des fonctionnaires, son projet le dénature gravement en prévoyant, notamment, un recrutement massif de contractuels, des plans de départs volontaires de fonctionnaires, des ruptures conventionnelles dans des conditions incertaines, la réduction des compétences des organismes de concertation et la rémunération dite « au mérite ».
Par ailleurs, outre la réduction de 120 000 emplois durant le quinquennat, les fonctionnaires seront concernés par les réformes à venir de l’assurance-chômage et des retraites. A l’origine, le gouvernement avait vu plus grand : dans un discours du 13 octobre 2017, le premier ministre Edouard Philippe avait mis en place une opération baptisée « CAP22 » autour d’un Comité action publique 2022 qui devait remettre un rapport avant la fin mars 2018. Or, celui-ci, simple décalque du management privé, s’est révélé incommunicable aux fonctionnaires et le premier ministre a dû reprendre la main pour aboutir au projet actuel.
La CGT était reçue, mercredi 20 mars, par le Haut-Commissaire à la réforme des retraites. Elle l’a donc interpellé sur la question de l’âge d’ouverture des droits à la retraite ; les dernières sorties gouvernementales, à commencer par celle d’Agnès Buzyn, ont provoqué une cacophonie autour de la question de l’ouverture de l’âge de départ à la retraite, contredisant la promesse de campagne présidentielle de ne pas toucher à cet âge ainsi que l’affichage martelé par le Haut-Commissaire à la réforme des retraites, depuis le 10 octobre dernier.
Le Haut-Commissaire à la réforme des retraites se veut rassurant en affirmant qu’il n’est pas question, selon lui, de modifier l’âge légal de départ à la retraite. Toutefois, il indique que, dans le cadre de sa réforme, l’équilibre financier du système ne serait pas assuré, si tout le monde partait à l’âge de 62 ans. C’est pourquoi il entend travailler à des mécanismes d’incitation à reporter l’âge de départ et, finalement, anticipe déjà un décalage à 63 ans avec sa réforme.
Acte 2 Projet de loi de casse de la Fonction Publique : Nous ne laisserons pas faire !
Bulletin d’information n°2 de la délégation CGT au CSFPT (18 mars 2019)
Au sommaire : I/ Protestation solennelle contre la publication du Décret n° 2019-172 II/ Intervention liminaire de la CGT pour le retrait du projet de loi III/ 46 amendements, aggravant parfois les mesures gouvernementales IV/ Intervention de la CGT avant son vote contre
Délégation CGT au Conseil Supérieur de la Fonction publique territoriale
Le CSFPT réduit à l’examen de 6 des 33 articles de la contre – réforme de la fonction publique et nouveau boycott syndical majoritaire
Ce jeudi 7 mars, les formations spécialisées (FS) du CSFPT étaient convoquées pour examiner et amender seulement 6 des 33 articles du projet de loi dit de transformation de la fonction publique. Il s’agit là d’une mascarade à laquelle la délégation CGT n’a volontairement pas participé. La CGT demande le retrait de cette contre-réforme porteuse de reculs social et démocratique.
- Une inter FS qui intervient après plusieurs moments forts.
Cette réunion des FS 2, 3, 4 et 5 est intervenue après : Le vœu unanime employeurs territoriaux – organisations syndicales adopté par le bureau du CSFPT, le 20 février 2019, pour dénoncer le calendrier d’examen du projet de loi imposé par le gouvernement. Le boycott de la séance informelle du CSFPT de présentation du projet de loi, le 20 février 2019, à Bercy, par 4 des 6 organisations syndicales (CGT, FO, FA FPT et SUD). L’annulation de la réunion inter formations spécialisées du CSFPT du 21 février destinée à travailler sur les projets d’amendement au projet de loi, sur décision unanime des employeurs territoriaux et des organisations syndicales. L’annulation de la séance plénière du 27 février du CSFPT en raison d’une absence de quorum, résultant du boycott par la CGT, FO, l’UNSA, la FA FPT et SUD (soit 5 des 6 organisations syndicales membres).
Ces différents actes de résistance démontrent à eux seuls l’existence d’une grave crise de la démocratie sociale provoquée par le comportement brutal du Gouvernement pour imposer son projet réactionnaire.
Sommaire du dossier Analyse du projet de loi Avancements, promotions , mobilité, mutation, les CAP vidées de leurs prérogatives La rupture conventionnelle où comment licencier à tout moment, à bas coût et bas bruit Rébellion au CSFPT Mystification gouvernementale au CSFPT Devenir du CNFPT et des CDG : les organisations syndicales de la Fonction publique territoriale se mobilisent La privatisation du CNFPT Agissons pour nos droits, pour nos salaires, pour la fonction publique !
Projet de la loi de transformation de la fonction publique et exposé des motifs
Profondément attachés aux valeurs du service public, les agents publics se mobilisent au quotidien pour la sécurité, la prospérité et la cohésion de notre pays. Près de neuf agents publics sur dix sont au contact direct de la population. Face à l’évolution rapide de leurs métiers, le sens de leurs missions et de leur engagement doit aujourd’hui être conforté. Face à un statut qui ne leur offre pas suffisamment la reconnaissance et les perspectives professionnelles escomptées, de nouvelles attentes se font jour pour aller vers une fonction publique plus attractive et plus réactive, des parcours professionnels plus diversifiés et une plus grande prise en considération de la qualité de vie au travail.
Dans le même temps, les Français souhaitent un service public qui se réinvente, s’adapte davantage aux évolutions de la société et aux besoins de nos concitoyens. De nombreux usagers considèrent que l’action des services publics se dégrade ou que ses valeurs sont insuffisamment respectées.
Nos organisations CGT, FO, FSU et SOLIDAIRES de la Fonction publique s’inscrivent dans l’appel unitaire interprofessionnel pour faire du 19 mars prochain un temps fort de mobilisation.
Le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement, en accord avec le MEDEF, mettent en œuvre une politique ultralibérale. Celle-ci, multiplie les attaques contre les salariés, qu’ils soient du secteur privé ou du secteur public.
Les agents de la Fonction publique et leurs missions sont au cœur des visées régressives du pouvoir exécutif.
Après le retour du gel de la valeur du point qui entraîne des pertes de pouvoir d’achat sans précédent, la mauvaise compensation de la hausse de la CSG, le rétablissement du jour de carence injuste tant pour les salarié-e-s du privé que pour les agent-e-s public, pour ne s’en tenir à quelques exemples, voici un projet de loi dévastateur de contre réforme de la Fonction publique.
L’augmentation du point d’indice, c’est mieux que les heures sup’ !
Après les annonces du président de la République, le secrétaire d’État en charge de la Fonction publique affirme que faire des heures supplémentaires, sans cotisations sociales ni impôt sur le revenu, c’est mieux, plus gratifiant et moins onéreux que d’augmenter la valeur du point d’indice.
La prose du président des riches est en train d’arriver. 5 pages et 32 questions insipides plus tard, le message est clair : je vous ai écoutés mais ne comptez pas sur moi pour vous entendre. Pas de rétablissement de l’ISF, rien sur le pouvoir d’achat, les salaires, les pensions et minimas sociaux. Bref, rien sur les légitimes revendications qui font s’exprimer la colère depuis des mois, qu’elles soient portées par la CGT ou par le mouvement des gilets jaunes Macron persiste et signe : j’ai un programme et je l’appliquerai...
Les exonérations de cotisations patronales plombent les comptes de la sécurité sociale. La CGT avance ses solutions pour y remédier.
La retraite, c'est notre affaire à tous.
Que l'on soit en début, en milieu ou en fin de carrière. Notre retraite c'est notre affaire à tous !
Fin 2017, Emmanuel Macron a nommé Jean Paul Delevoye Haut commissaire du gouvernement à la réforme des retraites. Cette réforme entend mettre en place un « système universel par points » et pour ce faire supprimer le régime général et les régimes particuliers, dont la CNRACL, caisse des fonctionnaires territoriaux et hospitaliers. Le 10 octobre Delevoye a reçu les organisations syndicales et a confirmé que le système universel voulu par Macron « remplacera les 42 régimes de retraite existants ». Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion avec Delevoye, la CGT a déclaré que la « perspective de régime unique conduirait à la disparition des régimes de fonctionnaires et des régimes spéciaux et, en conséquence, à la remise en cause des statuts d’agents publics et de fonctionnaires. De même, les retraites complémentaires disparaîtraient (…). La CGT réaffirme son opposition à ce projet et portera des propositions pour améliorer les droits de toutes et tous » le 4 pages en PDF
Intervention de la CGT à la réunion présidée par M Dussopt le 30 octobre.
Déclaration de la CGT lors de la réunion du 30 octobre
Monsieur le ministre,
Autant le dire d’emblée, les deux chantiers qui motivent la réunion Plénière d’aujourd’hui ne remportent pas d’avantage l’adhésion de la CGT que les deux premiers qui concernaient le non titulariat et le dialogue social.
Puisque vous êtes vous-même revenu sur le sujet des contractuels, bien que ce point ne figurait pas à l’ordre du jour de la réunion d’aujourd’hui, la CGT souhaite vous redire deux ou trois points majeurs de sa position en la matière. Nous continuons à penser qu’il y a déjà trop de non-titulariat dans la fonction publique et que le véritable progrès consiste dans la mise en œuvre d’un nouveau plan de titularisation. En recrutant d’avantage de non-titulaires, en créant le contrat de projet, d’une part vous augmenterez de manière inacceptable la précarité dans la fonction publique, et, d’autre part, vous portez une attaque extrêmement importante et préoccupante contre le statut général.
Pour en revenir aux deux thématiques d’aujourd’hui, non seulement nous n’adhérons pas à vos déclarations mais, clairement, les orientations que vous défendez au nom du gouvernement sont à l’opposé des propositions et des valeurs de la CGT.
Olivier DUSSOPT le confirme : le pouvoir en place veut en finir avec le statut.
Une réunion présidée par le Secrétaire d’État en charge de la Fonction publique a eu lieu ce matin, en présence de toutes les organisations syndicales représentatives.
Ce rendez-vous faisait donc suite au Comité Interministériel de la Transformation Publique qui s’était déroulé la veille.
Lutte contre la précarité : fonctionnaires et agent.e.s non titulaires, toutes et tous concerné.e.s !
Depuis de nombreuses années, la question de la précarité de l’emploi dans la fonction publique territoriale (FPT) est une préoccupation prioritaire de la CGT. Si notre objectif est bien de lutter pour diminuer la part des agents non titulaires dans la FPT en revendiquant que le statut de fonctionnaire titulaire reste la norme dans la Fonction Publique, nous restons attentifs à la situation de nos collègues les plus précaires, subissant l’incertitude du renouvellement de leurs contrats.
La pauvreté ne mérite pas des déclarations de bonnes intentions. Elle doit être éradiquée.
jeudi 13 septembre 2018
Suivant, à la lettre, la déclaration du Président « on dépense un pognon de dingue », le plan pauvreté, comme tous ceux qui sont mis en œuvre depuis des années, déclare vouloir faire mieux avec moins. On connaît déjà l’efficacité de ce type de plan. De quoi parle-t-on ?
Attaque frontale contre la Sécurité Sociale : le gouvernement sort de l’ombre !
Attaque frontale contre la Sécurité Sociale : le gouvernement sort de l’ombre !
Une modification de grande portée qui risque de changer la nature même de laSécurité sociale C’est en pleine nuit et en catimini qu’un amendement d’un député LREM a été adopté pour remplacer le terme « Sécurité sociale » par « Protection Sociale » dans plusieurs articles de la Constitution. Loin d’être un amendement de forme, cette modification portera gravement atteinte à la nature même de la Sécurité Sociale. Cela prépare à la remise en cause du financement de la maladie, mais aussi du chômage et s’inscrit dans le projet de réforme des retraites envisagé pour 2019 par le Président de la République et son gouvernement.
La Sécurité Sociale impose la notion de redistribution. Pas la protection sociale !
CNRACL, un régime de retraite pertinent à conserver et développer
26 juin 2018– Communiqué des Fédérations CGT des Services publics et Santé et Action sociale.
La CNRACL, régime de retraite des fonctionnaires hospitaliers et territoriaux, gérant aussi l’invalidité, compte 2,2 millions de cotisants et près de 1,3 million de pensionnés. En 2017, elle affiche un rapport démographique favorable 1,73 cotisant pour 1 pensionné. Par contre, son équilibre financier va devenir rapidement très préoccupant si aucune mesure financière n’est décidée par l’État. En effet, pour l’année 2018 le résultat net est estimé à moins 753 millions d’euros et les années suivantes, sans mesure nouvelle, les difficultés financières s’accentueront.
Alors que le ratio actif/pension né est supérieur aux autres caisses, notamment celle du régime général, comment en est-on arrivé là ?
1er point:Depuis 1974, au titre de la solidarité inter-régimes, 75 milliards d’euros ont été versés par la CNRACL. Pour l’année 2017, la compensation versée par la CNRACL aux régimes déficitaires représente 1393 millions d’euros. Nos fédérations ne contestent pas cette compensation, qui assure la solidarité inter-régimes, sauf quand celle-ci met la caisse des hospitaliers et territoriaux en déficit, ce qui s’avère être le cas dès 2018. La suite du document en PDF
Lettre à Gérald DARMANIN et Olivier DUSSOPT sur Cadre d'emploi des ATTEE pour obtention du RIFSEEP
Messieurs les Ministres,
En 2003, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a décidé de transférer plusieurs dizaines de milliers d’agents techniques de l’éducation nationale (Collèges et Lycées, environ 95 000 TOS) aux collectivités locales départementales et régionales. Cela s’est concrétisé par la loi du 13 août 2004. À l’époque, la CGT s’est opposée à ce transfert qui a été mis en place sans concertation et dans de mauvaises conditions budgétaires. En 2007, le gouvernement a publié un décret relatif au cadre d'emplois spécifique destiné à accueillir les agents techniques des collèges et des lycées optant pour la Fonction publique territoriale. Ce choix était destiné à rassurer les agents et à réaffirmer leur appartenance à la communauté éducative. Pour sa part, notre organisation syndicale a revendiqué la création puis le maintien du cadre spécifique des Agents techniques territoriaux des établissements d’enseignement (ATTEE).
La cadre d’emploi spécifique des agents territoriaux des établissements d’enseignement a permis de :