Communiqué de presse CGT du 23 mars 2023
la déferlante !
La colère ne faiblit pas ! L’attitude et les propos hors-sol et offensants du président de la République l’ont renforcée. Elle s’est traduite, aujourd’hui, par une déferlante de manifestants.es pour exiger le retrait de cette réforme des retraites injuste.
Plus de 3,5 millions de manifestants, dans les 262 manifestations recensées ce jour et toutes les initiatives organisées, partout sur le territoire depuis l’adoption de la réforme à coup de 49.3, démontrent le rejet,
l’écœurement d’une grande majorité de la population face à un gouvernement sourd.
Les arrêts de travail sont de plus en plus nombreux dans tous les secteurs, les grèves reconductibles se massifient, les jeunes se mobilisent de plus en plus dans les lycées et les facs mais seul Emmanuel Macron, dans le pays, continue à ne rien vouloir savoir et à mépriser les millions de personnes en lutte.
Encore aujourd’hui, le monde du travail et la jeunesse ont répondu à la prise de parole du président qui a consisté, une fois de plus, à insulter les millions de personnes en désaccord avec sa loi retraite.
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413 milliards pour la course aux armements ! Revenir à la raison et répondre aux enjeux sociaux
Communiqué de presse CGT du 9 mars 2023
413 Milliards d’Euros ! Un chiffre qui fait rêver. Combien d’hôpitaux, d’écoles, de services publics, combien d’augmentations de salaires, de pensions, combien de modernisations de bâtiments, combien de besoins sociaux, de recherches médicales, écologiques et technologiques pourraient être satisfaits avec une telle somme sur les 5 prochaines années. A l’heure où le gouvernement veut faire passer une réforme des retraites avec l’objectif de faire des économies sur le dos des travailleurs et travailleuses, des jeunes, des retraités, cette explosion budgétaire est inadmissible.
Mais 413 Milliards d’Euros, c’est aussi un budget qui fait froid dans le dos, puisque c’est ce qui pourrait être alloué dans la future Loi de Programmation Militaire (LPM), et ancrer le pays dans une économie de guerre. Ce budget ne découle pas d’une étude de besoins de nos armées sur la modernisation des équipements, mais d’une injonction de l’OTAN. Les USA par la voie de l’OTAN, poussent les pays membres à consacrer 2% de leur PIB pour s’armer, se surarmer. La LPM passerait ainsi de 295M€, à 413M€.
La place croissante prise par les exportations françaises de matériels militaires installe la France, non plus sur des valeurs humanistes, mais sur ses marques de missiles ou de canons qui détruisent les vies et les infrastructures des pays qui les subissent. Que ce soit en France, où dans les pays acheteurs, dont certains en conflit, les questions démocratiques ne sont plus à l’ordre du jour et les contrôles parlementaires et citoyens sont mis à mal, voire inexistants.
C’est pourquoi, la CGT demande un véritable débat citoyen sur la Loi de Programmation Militaire. Elle tient là toute sa place en représentante des travailleur-euses, en particulier des salarié-e-s des industries d’armements.
Pour la CGT, il est temps partout dans le monde de faire taire les armes, d’ouvrir la porte à des négociations, à la diplomatie et surtout en premier lieu de bloquer cette course folle au surarmement, qu’il soit conventionnel ou nucléaire.
Il est temps que notre pays signe le Traité d’Interdiction des Armements Nucléaires et respecte les traités et conventions qu’il a lui-même signé, ce qui éviterait la honte d’être traîné devant les tribunaux internationaux, y compris au travers de sociétés comme Dassault, Thales, MBDA….
Il est temps que l’Organisation des Nations Unies soit remise sur le devant des conflits et que la diplomatie internationale reprenne sa place primordiale.
Enfin, contrairement à l’adage qui dit « qui veut la paix prépare la guerre » (Si vis pacem, para bellum) pour la CGT, on doit au contraire préparer la paix avec une économie de paix.
Montreuil, le 9 mars 2023
Jeudi 23 Mars 2023 en Nouvelle-Aquitaine
Je clique ci-dessous pour signer la pétition
Les lieux de rendez vous du jeudi 23 mars 2023 en Nouvelle-Aquitaine, contre la réforme et pour des jours heureux!!
Charente
- 11h parvis de la gare (parcours identique au 7 et 15 mars) à Angoulême
- 17h30 place François 1er à Cognac
Charente-Maritime
- 12h00 Barbecue, 14h30 Manifestations, parvis de la gare à La Rochelle
- 12h00 Barbecue, 14h00 Manifestation ond point du Polygone à Rochefort
- 10h30 Palais de justice à Saintes
Corrèze
- 14h00 à la gare de Tulle
Creuse
- 7H00 : Opération Ralentissement/Filtrant entre les ronds-points de l'Europe et Pompidou à Guéret
- 10H00 Rendez-vous à la Gare Routière à Guéret
Dordogne
- 10h30 Palais de justice à Périgueux
- 15h00 Palais de justice à Bergerac
- 15h00 Lycée Pré de Cordy à Sarlat
Gironde
- 11 h30 sur le parvis de l’hôtel de Région à Bordeaux
- 12h au départ de la place Tourny à Bordeaux
Landes
10h00 aux Arènes de Mont-de-Marsan après la manif Casse-croute syndical aux Arènes.
Lot et Garonne
- 10h00 Place de la préfecture à Agen
- 14h00 Esplanade Maré à Marmande
- 15h30 Place du théâtre Georges Leygues à Villeneuve sur Lot
Pyrénées Atlantique
- 10h30 Place Verdun à Pau
- 10h30 Place Saint Ursule à Bayonne
Deux-Sèvres
- 14h00 Place de la Brèche à Niort
- 11h00 Place Flandres Dunkerque à Thouars
- 14h00 Place Saint Jacques à Bressuire
- 16h00 place du Drapeau à Parthenay
Vienne
- 10h00 à a mairie de Civray
- 10h00 Lycée Guy Chauvet à Loudun
- 10h00 Place de la Victoire à Montmorillon
- 10h00……………………………. Châtellerault
- 14h00 Porte de Paris à Poitiers
Haute Vienne
- 14h00 Carrefour de Tourny à Limoges
5 raisons de joindre la bataille des salaires à celle des retraites
- la réindexation des salaires sur les prix
Lire la suite : 5 raisons de joindre la bataille des salaires à celle des retraites
La Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève pour les journées du 1er au 31 mars 2023
Objet : Préavis de grève pour les journées du 1er au 31 mars 2023 couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Messieurs les Ministres,
Des mobilisations historiques des travailleuses et travailleurs ont eu lieu depuis le jeudi 19 janvier 2023 et la dernière en date du jeudi 16 février, démontre une nouvelle fois le rejet massif au projet de réforme de nos retraites que vous portez. Il sera combattu jusqu’au retrait, d’autant plus qu’il y a des solutions pour accroître les ressources des caisses de retraite et équilibrer le système qui sont très simples ; il faut augmenter les salaires, procéder à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, développer l’emploi stable et qualifié, cesser de multiplier les exonérations de cotisations sociales. Et dans la Fonction publique : revaloriser le point d’indice et embaucher massivement dans les services publics, nécessaires pour répondre aux besoins des citoyens. La CGT défend un droit à une retraite pour tous les salarié·es, dès l’âge de 60 ans, avec les moyens de vivre dignement et donc :
- Le retrait de cette réforme ;
- Un départ à la retraite dès 60 ans à taux plein ;
- Des départs anticipés à 55 ans ou un trimestre de départ anticipé par années d’exposition pour les salarié·es exposé·es à des facteurs de pénibilité ;
- Assurer un niveau de pension (taux de remplacement) d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète ;
- Élever le minimum de pension au niveau du SMIC pour une carrière complète ;
- Indexer les pensions sur l’évolution des salaires et sur celle des prix ;
- Prendre en compte les années d’études au travers d’une validation des périodes de première recherche d’emploi dès l’inscription à Pôle emploi ;
- Une politique volontariste d’égalité salariale femmes-hommes, améliorant la retraite des femmes et abondant les ressources des régimes.
Déclaration des organisations de la Fonction publique territoriale
Déclaration des organisations de la Fonction publique territoriale
Depuis le 19 janvier dernier, par dizaines de milliers les fonctionnaires territoriaux et agents des établissements publics ont rejoint les manifestations et appels à la grève de l’intersyndicale.
Le rejet de la réforme, le refus de tout allongement de la durée de cotisation et des deux ans de travail supplémentaires traversent l’ensemble de nos secteurs, filières, professions.
Dans la continuité de l’appel de l’intersyndicale nationale du 11 février, qui ouvre la perspective de « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain » si le gouvernement devait rester sourd à notre revendication unanime de retrait de sa réforme, nos fédérations appellent l’ensemble des agents à préparer la mise à l’arrêt, la fermeture, de leurs services le 7 mars.
Les métiers pénibles ne manquent pas dans la fonction publique territoriale et dans les établissements publics. Les risques psycho-sociaux, les troubles musculo-squelettiques, les conséquences du management par objectif et par pression, du travail en sous-effectif, sans moyens de prévention sont autant de facteurs qui usent physiquement et moralement. Combien de collègues ne travaillent plus à 60 ans, à 62 ans parce qu’ils n’en ont plus la capacité physique ou psychologique ? Autant de raisons qui expliquent le rejet massif et sans concession de cette réforme. Pour les femmes, trop souvent avec des carrières hachées ou à temps non complet et donc encore plus concernées par l’allongement de la durée de cotisation, c’est la double peine. Aussi, nos organisations appellent également, comme le propose l’intersyndicale, à se saisir du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes, pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.
C’est pourquoi, afin de contribuer à renforcer le mouvement, nos fédérations et organisations invitent l’ensemble de leurs syndicats à prendre toutes les initiatives nécessaires pour agir localement de la manière la plus unitaire possible, sur la base du mot d’ordre qui nous est commun : « retrait de la réforme des retraites, non à l’allongement de la durée de cotisation ».
Le 17 février 2023
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Retraites- Salaires-Non au travailler plus pour gagner moins
Non à la réforme des retraites de Macron, la retraite à 60 ans, c’est possible !
- Déclaration de la CEF aux syndicats de la fédération -
L’intersyndicale appelle à une première journée de grève le 19 janvier.
Tous en grève à partir du 19 janvier !
Les mobilisations massives de l’hiver 2019-2020 avaient fait reculer Macron, qui entendait mettre en place sa réforme des retraites par points, alors présentée comme la « mère de toutes les réformes ».
A présent, il s’agirait de nous imposer le recul de l’âge légal de départ à la retraite, faisant passer celui-ci de 62 ans à 64 ans minimum. La présentation de cette réforme est, comme toujours, accompagnée de mensonges et de manipulations des chiffres. Madame Borne nous explique que « le système de retraite est en faillite » et qu’il faut prendre des mesures urgentes pour éviter une aggravation du déficit.
La réalité c’est que notre régime de retraite, la CNRACL, fondé sur nos cotisations, c’est-à-dire notre salaire socialisé, est essentiellement menacé par des mesures budgétaires imposées, par la baisse du nombre de fonctionnaires cotisants, et une valeur du point d’indice très insuffisante.
La réalité c’est que selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), le système de retraite est solide et a dégagé un excédent de 900 millions d’euros en 2021, portant le total du surplus à 3,2 milliards d’euros. Pour le COR, si le système de retraite devait connaître une période de situation déficitaire, celle-ci resterait faible et tout à fait contrôlée.
La réalité c’est que le gouvernement livre une aide publique d’environ 160 milliards d’euros par an aux entreprises. Ces dépenses inouïes en faveur du capital, ils les font payer aux ménages, aux collectivités locales, aux services publics, aux salariés ! Dans le même temps et sans toucher à ces aides publiques, le gouvernement entend réduire les « déficits publics » en dessous de 3% du PIB en 2027 conformément aux injonctions de l’Union européenne et des agences de notation. C’est la raison pour laquelle il s’attaque de nouveau à nos retraites, c’est la raison pour laquelle il refuse de bouger sur le point d’indice (à noter que Macron avait conditionné les 3,5% d’augmentation à une nouvelle réforme des carrières et des grilles de traitements).
Assez de mensonges !
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Macron et le gouvernement nous attaquent toutes et tous !!
Grâce aux mobilisations de décembre 2019 et janvier 2020, E. Macron n’a pas pu aller au bout de sa réforme des retraites visant à la mise en place d’un système à point. Il n’abandonne pas et revient avec une réforme paramétrique mais dont la finalité reste identique pour les travailleur·ses : travailler plus pour gagner moins...
Comme en 2019, Il n’y a pas d’urgence à réformer. Le gouvernement ne peut toujours pas défendre une réforme en expliquant qu’elle viendrait sauver un système en déficit car comme en 2019, il n’y a pas de problématique de financement à court et moyen terme selon toutes les projections existantes du Conseil d’orientation des retraites (COR).
Le système de retraite n’est pas déficitaire et a même montré toute sa solidité à travers la crise du Covid-19, durant laquelle il n’y a eu aucune baisse de pension. Il n’y a donc aucune urgence à réformer – sauf pour améliorer les droits des actuel·les et futur·es retraité·es sur la base des propositions CGT.
Comme en 2019, l’objectif de cette réforme est simple : travailler toujours plus pour un niveau de pension en constante baisse.
Agents des lycées de Nouvelle-Aquitaine, Votez CGT
Appel à la mobilisation le 10 novembre 2022
Pour nos 10 % d’augmentation immédiate du point d’indice
Pour défendre nos régimes de retraites
Pour les libertés démocratiques et syndicales
À la suite de la journée de grève du 18 octobre, convoquée dans des délais très rapides, notamment pour réaffirmer nos revendications salariales et soutenir l’action des grévistes des raffineries contre les réquisitions illégales, la CGT propose de poursuivre et de faire monter le rapport de force.
Non, Monsieur Guérini, les salaires, ça n’est pas en janvier, c’est tout de suite !
Communiqué CGT Fonction Public
Le ministre en charge de la Fonction publique, Stanislas Guérini, a déclaré hier que « La question des salaires, d’un commun accord avec les organisations syndicales, nous avons décidé de l’ouvrir en janvier 2023, après les élections professionnelles ». Il s’agit clairement d’une affirmation mensongère.
Pour la CGT, première organisation syndicale de la Fonction publique, « la question des salaires » pour les fonctionnaires et les agent.es non-titulaires, c’est l’urgence depuis longtemps et l’ouverture de véritables négociations en particulier sur la valeur du point d’indice, c’est immédiatement.
La CGT propose dans ces temps difficiles que l’ensemble des élus-es baissent leurs indemnités nettes durant cette période de crise. Cela montrera aux personnels ainsi qu’aux citoyens-es l’effort réel pour pallier á cette augmentation exponentielle.
Nos expressions, communiqués, lettres, tracts sont là pour le prouver si besoin.
Comment pourrait-il en être autrement pour un syndicat responsable et soucieux de la vie des agentes et des agents, quand les 3,5% consentis sont, d’une part, insuffisants pour couvrir l’inflation de 2022 et, d’autre part, laissent sans réponse les pertes considérables de pouvoir d’achat survenues les années passées ?
A la politique austéritaire et libérale du pouvoir exécutif s’ajoutent donc duplicité et double langage.
Ces derniers jours, plusieurs ministres, sous la pression des salarié.e.s en lutte, ont appelé les employeurs du secteur privé à augmenter les salaires. Fort bien.
Le problème, c’est que les mêmes, lorsqu’ils sont directement employeurs, se refusent à garantir le simple maintien du pouvoir d’achat des personnels dont ils ont la charge.
Et que dire de leurs leçons en démocratie sociale quand ils stigmatisent le combat des travailleurs des raffineries au prétexte de l’accord majoritaire (dans l’entreprise mais pas dans les raffineries) signé entre la direction de Total et deux organisations syndicales ?
Dans la Fonction publique, c’est très majoritairement que plusieurs organisations syndicales estiment que les 3,5% de cet été sont très loin du compte et réclament de nouvelles augmentations générales sans délai, dès 2022, et pourtant, elles ne sont pas entendues.
Il n’y a donc pas d’ambiguïté possible : pour gagner l’indexation des traitements sur l’inflation et des hausses de pouvoir d’achat, pour améliorer nos retraites et combattre les nouveaux reculs envisagés, pour conquérir l’égalité salariale et professionnelle, et obtenir tous les moyens nécessaires au bon fonctionnement des services publics, il faut encore élever le rapport de forces et l’inscrire dans la durée.
Agent·es des collèges et lycées toujours aussi invisibles !
Faisons-nous entendre le 29 septembre prochain.

Le 19 septembre dernier, Emmanuel Macron adressait une lettre à destination des enseignant·es, leur présentant SON projet éducatif pour la suite de son quinquennat, mais également pour les remercier de leur implication pendant la crise sanitaire…
Dans ce courrier, à aucun moment, Emmanuel Macron ne fait allusion aux agent·es des collèges et des lycées qui, pourtant, ont été eux et elles aussi en première ligne et fort impacté·es par la crise du Covid…
À aucun moment il n’a évoqué la tension qui a pu régner pour ces personnels, souvent exposés sans protection, obligés de s’adapter aux protocoles changeant du jour au lendemain et voyant leur charge de travail décuplée par les consignes sanitaires, avec des conditions de travail dégradées et sans renfort de postes supplémentaires…
À aucun moment il n’est indiqué que, grâce à la mobilisation et à la solidarité des agent·es des collèges et des lycées, les enfants des personnels soignants ont pu être accueillis afin que ceux-ci puissent exercer leur mission…
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Préavis de grève pour le 29 septembre 2022 couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Messieurs les Ministres,
Alors qu’en 2021, 70 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40, soit 15 % de plus en un an, l’augmentation de 3,5 % du point d’indice pour une rémunération de 1 500 € net, n’est que de 50 € pour les agents territoriaux.
Une revalorisation ridicule de 3,5 % de la valeur du point d’indice au regard d’une inflation dépassant largement les 6,5 %, c’est une véritable provocation et un mépris sans nom considérant de plus :
une perte de salaire de l’ordre de 15 % depuis 2010,
des sous-effectifs permanents,
des manques de moyens pour exercer nos missions d’où, des conditions de travail dégradées,
un recours accru aux contractuel·les,
et pour couronner le tout : l’augmentation du temps de travail (1607h), la destruction
programmée du statut de la Fonction publique par la loi Dussopt du 6 août 2019.
On voit bien pour qui est l’abondance alors que la paupérisation des agents publics se poursuit encore et toujours.
Tous les services à la population subissent les conséquences du désengagement de l’État. La santé, l’éducation, le secteur social et médico-social, les services départementaux d’incendie et de secours font malheureusement l’actualité, mais toutes les autres missions de services publics dans les mairies, les départements et les régions subissent également le résultat des politiques menées depuis des dizaines d’années, aggravées par la politique du Président de la République et de son gouvernement.
La stagnation des carrières est, elle aussi, flagrante. La situation actuelle de tassement des carrières et le fruit des choix des mesurettes catégorielles. Celles-ci créent des inégalités, créent de fait un ralentissement de l’évolution des carrières et provoquent le tassement de l’ensemble des grilles de rémunération.
La seule réponse adéquate et attendue des fonctionnaires et agents publics est bien l’augmentation conséquente du point d’indice immédiate de 10 % et le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat cumulée depuis les vingt dernières années.
Déjà des actions ont eu lieu depuis le début du mois de septembre : la forte mobilisation pour la journée nationale des Atsem le 5 septembre, des actions locales pour la Petite enfance notamment et d’autres actions locales qui vont se poursuivre.
C’est en ce sens et forte de toutes ces actions que la fédération CGT des Services publics appelle l’ensemble des salariés, agents publics, fonctionnaires, à participer massivement à la journée de grève et de mobilisations le 29 septembre pour exiger toutes et tous ensemble, le même jour :
• 10 % de temps de travail en moins ;
• 10 % d’effectif en plus ;
• 10 % d’augmentation indiciaire et salariale ;
• 10 % de temps de formation ;
• L’abrogation de la loi de Transformation de la Fonction publique.
La fédération CGT des Services publics prend une fois de plus ses responsabilités en déposant un préavis de grève le 29 septembre 2022 de 0 h à 24 h, pour l’ensemble des agent·es de la Fonction publique territoriale et pour les salarié·es relevant de la partie privée de notre champ fédéral (entreprises de l’eau et de l’assainissement, thanatologie, secteur privé du logement social).
Notre organisation est disponible pour toute négociation sur les revendications des personnels.
Dans cette attente, nous vous adressons Messieurs les Ministres, nos sincères salutations.
Pour la fédération CGT des Services publics
Natacha POMMET,
Secrétaire générale
Urgence pour les salaires et la fonction publique
Mobilisations le 22 septembre dans la Santé et le 29 septembre pour les salaires
Avec une inflation de plus de 6 % sur un an, la situation salariale atteint un niveau insupportable, comme nous le constatons au quotidien.
L’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice au 1er juillet a marqué une rupture indispensable avec l’absurde politique de gel menée par les gouvernements successifs. Mais le niveau de cette augmentation est clairement insuffisant, d’autant que la montée de l’inflation devrait continuer (jusqu’à frôler les 10 % fin 2022
selon certaines estimations).
Dans de nombreux secteurs, en France et dans le monde, les grèves et mouvements sociaux se développent pour l’augmentation des salaires.
Après plus d’une décennie de refus obstiné d’augmentation générale pour tou·tes les
agent·es de la Fonction publique, les annonces de dégel — très insuffisantes, donc — sont aussi un encouragement à agir pour obtenir plus !
Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat (GIPA) 2022
Le décret modifié et l’arrêté permettant le versement de la GIPA (Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat) en 2019 ont été publiés le 2 août 2022.
Pour rappel, la GIPA peut être attribuée :
aux fonctionnaires, magistrats, militaires ou personnels des cultes d’Alsace et Moselle, rémunérés sur un emploi public pendant au moins trois ans sur la période de référence (entre le 31/12/2017 et le 31/12/2021) ;
aux agents publics non titulaires recrutés en CDD et employés de manière continue sur la période de référence par le même employeur public ou en CDI, et rémunérés par référence expresse à un indice.
Le calculateur ci-joint vous permet de savoir si vous avez droit à la GIPA au titre de 2022, pour une période de référence de quatre années, 2018 à 2021, et d’en calculer le montant.
Il vous suffit d’indiquer votre indice de rémunération détenu au 31 décembre 2017, puis celui détenu au 31 décembre 2021, dans les cases jaunes. Le calcul se fera automatiquement.
La Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève pour les journées du 1er septembre au 30 septembre 2022
Objet : Préavis de grève pour les journées du 1er septembre au 30 septembre 2022 couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Messieurs les Ministres,
La période estivale que nous venons de traverser et son lot de catastrophes écologiques a prouvé malheureusement une fois de plus que les moyens pour les services publics sont insuffisants. Cette fois-ci, ce sont les personnels des SDIS, nos collègues sapeurs-pompiers professionnels qui sont en première ligne. Différents médias ont même souligné le manque de matériel et les sous-effectifs, mais le Président Macron et son gouvernement semblaient eux découvrir l’état de délabrement de la sécurité civile. Ce sont pourtant les mêmes qui participent activement à l’ubérisation des services d’incendie et de secours. La CGT n’a de cesse de dénoncer et d’alerter sur les manques de moyens humains et matériels pour faire face aux risques quotidiens. La situation chaotique actuelle est le résultat de dizaines d’années de désengagement de l’État, de suppression des dotations, de dénigrement du service public de la protection civile !
Comme cela est le cas pour nombre d’autres missions de service public. Et pourtant les agent·es du service public ont encore démontré cet été leur implication et leur investissement, alors qu’ils et elles doivent exercer leurs missions dans des conditions de plus en plus dégradées.
Dans le même temps, le gouvernement poursuit sa politique d’austérité ciblée et le démantèlement des missions des fonctionnaires et agent·es de la Fonction publique territoriale. La CGT condamne le choix délibéré du gouvernement de cette politique dont les effets sont dévastateurs pour les fonctionnaires, les salarié·es du public et du privé et les retraité·es.
Le quotidien des 1 900 000 agent·es de la territoriale, c’est la perte de sens du travail, des pressions de plus en plus importantes de nos employeurs, des salaires bloqués et des conditions d’existence de plus en plus difficiles, un manque de reconnaissance. Dans toutes les mairies, dans les conseils départementaux, les métropoles, les établissements intercommunaux, dans les régions, dans les SDIS, les établissements publics de santé, du logement, dans le secteur de l’eau, de la thanatologie, nous avons toutes les raisons de rejeter cette politique.
Dans tous les secteurs professionnels, la colère, l’exaspération, le ras-le-bol des salariés sont au rendez-vous : des conditions de travail de plus en plus dégradées, une remise en cause du sens du service public, la non-reconnaissance des qualifications, accentuées pour les personnels des structures d’accueil du jeune enfant depuis l’arrêté du 29 juillet autorisant le recrutement de personnels non qualifiés dans ce champ professionnel. C’est une déqualification sans précédent des métiers de la petite enfance.
À cela s’ajoutent les provocations en rafale avec la mise en œuvre des dispositions de la loi Dussopt de « transformation de la Fonction publique » : vol des congés payés avec le passage généralisé aux 1 607 heures, refus de reconnaitre la pénibilité de nos métiers, lignes directrices de gestion de l’austérité, disparition de nos CAP et de notre droit à la carrière, remise en cause du droit de grève...
Et au niveau national, la hausse des prix à la consommation qui n’est plus supportable.
Avec une inflation dépassant largement les 5 %, une perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 15 % depuis l’année 2010, la revalorisation de 3,5 % de la valeur du point, consiste à poursuivre toujours et encore la paupérisation des agents publics. Après 12 ans de gel qui a permis à nos employeurs et à l’État d’économiser des milliards d’euros sur la masse salariale, ces 3,5% ne représentent que la moitié du taux d’inflation prévu pour la rentrée de septembre !
Aujourd’hui, le point d’indice est donc à 4,85 euros brut. S’il avait suivi l’augmentation de l’indice des prix sur les 20 dernières années (chiffres 2021), soit 33 %, il serait à minima à 5,75 euros soit un salaire de départ à 2 000 euros brut mensuels contre 1 600.
Par ailleurs, les annonces présidentielles de la reprise des conditions de départ à la retraite en repoussant encore l’âge légal de départ à taux plein et de suppression des régimes spéciaux ne peuvent être entendables pour l’ensemble des fonctionnaires et agents du service public et du champ privé.
Déjà des journées de mobilisations nationales ont prévues dès le début du mois de septembre et sur tout le mois en cours dans le secteur médico-social.
Le 5 septembre, la fédération CGT des Services publics a déposé un préavis de grève pour dénoncer les conditions de rémunération indignes et les conditions de travail des ATSEM.
Le 22 septembre, la fédération CGT de la Santé et de l’Action sociale appelle à une journée de grève et de mobilisations pour défendre l’hôpital public. La fédération CGT des Services publics soutient cet appel et incite à la participation des agents territoriaux en soutien à nos camarades hospitaliers. La défense de l’hôpital public, l’exigence de la réouverture des lits supprimés, du maintien des urgences, c’est l’affaire de tous !
Le 29 septembre, la CGT appelle à une journée de grève et de mobilisation dans un cadre unitaire intersyndical, « pour les salaires », et notre fédération y prendra toute sa part.
Afin de répondre aux besoins de l’ensemble des agents à leur engagement et à leur revendication d’une rémunération juste, assise sur les qualifications et la formation professionnelle, la fédération CGT des Services publics revendique l’augmentation minimum immédiate de 10% du point d’indice, son indexation sur l’inflation, la reconnaissance des qualifications et des grilles de rémunération permettant un véritable déroulement de carrière, qui sont et demeurent les garanties fondamentales, avec le statut, de l’égalité de traitement de tous les agents de la Fonction publique.
Parce que la question sociale est portée au premier rang des attentes des travailleurs et travailleuses du secteur public comme du privé, les privé·es d’emploi, les retraité·es, les jeunes en formation, la fédération CGT des Services publics partage une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie : il faut augmenter les salaires, les pensions et les allocations.
Ce que nous voulons est pourtant simple, c’est pouvoir travailler dans les meilleures conditions, avec une garantie de carrière, avec des salaires qui évoluent de manière significative et pouvoir profiter d’une retraite en bonne santé avec un départ maximum à 60 ans à taux plein.
Voilà pourquoi, la fédération CGT des Services publics reste toujours plus déterminée, et avec les agent·es et salarié·es du champ fédéral, portent les revendications suivantes :
- Le dégel du point d’indice et son augmentation minimum immédiate de 10% et son indexation sur l’inflation ;
- L’extension du Complément de Traitement Indiciaire (prime Ségur de 183 euros) pour tous les agent·es intervenant sur le secteur social et médico-social, toutes filières confondues ;
- Le rattrapage de toutes les pertes accumulées depuis 12 ans ;
- La réaffirmation de la valeur du point comme élément essentiel du traitement et du calcul de la retraite ;
- L’augmentation immédiate des pensions et des retraites ;
- Des NAO dans les offices de l’habitat et les entreprises de l’eau et de la thanatologie, avec revalorisation du minimum salarial à 2 000 euros et augmentation générale de l’ensemble des rémunérations.
Parce que la question sociale, c’est aussi les conditions de vie au travail et les conditions de vie après le travail, la fédération CGT des Services publics revendique :
- L’arrêt des suppressions de postes et fermetures des services publics, la réouverture de services publics et sociaux de proximité pour répondre aux besoins des populations dans une organisation équilibrée et écologiquement responsable des territoires, le réengagement financier de l’État dans le financement des services publics ;
- Le recrutement massif d’emplois statutaires et qualifiés, l’ouverture des postes nécessaires et l’augmentation de 10% minimum des effectifs de la Fonction publique ;
- L’arrêt de tout processus d’augmentation du temps de travail, sa réduction à 32h par semaine soit 10% de temps de travail en moins, et en premier lieu le rétablissement de tous les accords sur le temps de travail passés avant 2001 ;
- Le départ à la retraite à taux plein à 60 ans maximum.
Ainsi que :
- Pour l’abrogation de la loi de transformation de la Fonction publique dans sa totalité et dans toutes ses déterminations, ce qui passe par l’annulation des ordonnances qui en sont issues ;
- Pour l’abrogation de la loi 3 DS, dont la « différenciation » des droits est l’objectif principal ;
- Pour une stricte égalité des salaires entre les femmes et les hommes ;
- Pour la défense et le renforcement des services publics locaux et l’arrêt de tous les processus de privatisation ;
- Pour l’abrogation de l’arrêté du 29 juillet 2022 relatif aux professionnels autorisés à exercer dans les modes d’accueil du jeune enfant ;
- Pour l’abrogation du jour de carence.
La fédération CGT des Services publics prend une fois de plus ses responsabilités en déposant un préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées suivantes : 1er septembre 2022, 2 septembre 2022, 3 septembre 2022, 4 septembre 2022, 5 septembre 2022, 6 septembre 2022, 7 septembre 2022, 8 septembre 2022, 9 septembre 2022, 10 septembre 2022, 11 septembre 2022, 12 septembre 2022, 13 septembre 2022, 14 septembre 2022, 15 septembre 2022, 16 septembre 2022, 17 septembre 2022, 18 septembre 2022, 19 septembre 2022, 20 septembre 2022, 21
septembre 2022, 22 septembre 2022, 23 septembre 2022, 24 septembre 2022, 25 septembre 2022, 26 septembre 2022, 27 septembre 2022, 28 septembre 2022, 29 septembre 2022, 30 septembre 2022 pour l’ensemble des agent·es de la Fonction publique territoriale et pour les salarié·es relevant de la partie privée de notre champ fédéral (entreprises de l’eau et de l’assainissement, thanatologie, secteur privé du logement social).
Notre organisation est disponible pour toute négociation sur les revendications des personnels.
Dans cette attente, nous vous adressons Messieurs les Ministres, nos sincères salutations.
Pour la fédération CGT des Services publics
Natacha POMMET,
Secrétaire générale
Courrier adressé le 24 août à :
M. Stanislas GUERINI
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
M. Olivier DUSSOPT
Ministre du Travail, du plein emploi et de l’Insertion
Salaires, le compte n’y est pas !
Déclaration de la fédération CGT des Services publics
L’été, s’ouvre donc sur une provocation : le jeudi 7 juillet 2022 est paru le décret 2022-994 portant majoration du point d’indice de l’ensemble des agent-es de la Fonction publique. Ce décret suppose qu’en parallèle soit votée une Loi rectificative à la Loi de Finance 2022 (votée, elle, en décembre 2021), par la nouvelle Assemblée nationale durant l’été. Le nouveau ministre de la transformation de la Fonction publique avait annoncé, le 28 juin dernier, après douze ans de gel, une revalorisation de ce Point d’indice de 3,5 %. En faisant paraître ce décret jeudi dernier, par cette décision unilatérale du gouvernement, il nie la démocratie parlementaire et par la non-consultation, en amont, les instances représentatives des personnels. Macron a gouverné seul durant les cinq dernières années, il entend donc continuer ainsi !
Lire la suite : Salaires, le compte n’y est pas !
Après un dégel insuffisant, gagnons des augmentations à la hauteur de l’urgence salariale !
COMMUNIQUÉ CGT FONCTION PUBLIQUE — MONTREUIL 28 JUIN 2022
Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques vient d’annoncer une augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice applicable au 1er juillet, alors que l’inflation sur un an est actuellement de 5,2
AVEC CETTE MESURE, le gouvernement confirme que le seul moyen efficace d’augmenter les salaires de tous les personnels de la Fonction publique, c’est d’augmenter la valeur du point d’indice. Il reconnaît ainsi l’erreur profonde qu’a constituée le maintien du gel depuis le début de la présidence Macron. Il s’agit d’une véritable défaite idéologique, qui marque l’échec des politiques salariales fondées sur l’individualisation et la multiplication des mesures parcellaires.
Cette première brèche est à mettre au crédit des luttes menées par les personnels fonctionnaires et non-titulaires avec leurs organisations syndicales, dont la CGT qui a toujours porté la valeur du point comme une bataille centrale. Dans le contexte présent, les augmentations de plusieurs dizaines d’euros visibles sur les fiches de paye seront évidemment bienvenues et doivent donner confiance dans notre capacité à faire bouger les lignes par l’action collective.
Pour autant, au regard des pertes accumulées ces dernières années, et de l’inflation à venir, cette mesure est nettement insuffisante et appelle une revalorisation plus forte.
Des mesures complémentaires ont été annoncées : reconduction de la GIPA en 2022, extension du forfait mobilité durable, augmentation de 7 % de la prestation restauration à l’État, revalorisation des premiers échelons de la catégorie B.
Nous prenons acte du fait que le ministre s’est engagé à ce que le projet de loi pouvoir d’achat permette d’honorer les engagements précédemment pris concernant l’extension du Complément de traitement indiciaire aux oublié·es du Ségur.
Fruits de la lutte des personnels et de la bataille syndicale, ces mesures ne suffisent évidemment pas à rééquilibrer la situation salariale.
La CGT considère les annonces d’aujourd’hui comme un encouragement à poursuivre l’effort revendicatif, en vue notamment de la tenue de prochaines réunions salariales sur lesquelles le ministre s’est engagé.
La CGT maintient la revendication d’une première augmentation d’au moins 10 % de la valeur du point, avec effet rétroactif au 1er janvier et indexation sur l’inflation. Une partie en a donc été obtenue, ce qui nous encourage à poursuivre la bataille salariale pour tous les agents fonctionnaires et non titulaires, pour l’égalité professionnelle, pour un travail dignement reconnu et rémunéré dans la Fonction publique.
La CGT appelle les personnels à débattre des premières mesures obtenues et de celles à conquérir. La CGT continuera d’œuvrer, dans l’unité syndicale la plus large possible, à construire le rapport de force pour gagner sur les revendications.
La fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève pour les journées du 1er juillet 2022 au 31 août 2022
Objet : Préavis de grève pour les journées du 1er juillet 2022 au 31 août 2022 couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Messieurs les Ministres,
À l’issue du résultat du deuxième tour des élections législatives, le nombre de ministres battus est suffisamment conséquent pour qu’il n’y ait pas de doute sur la sanction à l’égard de la politique du gouvernement. L’ensemble des citoyens a imposé un débat lors de ces législatives sur les vrais problèmes : salaires, emplois, logement, social. La diversion identitaire n’a pas été possible. Les résultats sortis des urnes, malgré une abstention importante, confirment que la persistance de nos revendications pour imposer un débat sur les vrais problèmes, pour lutter contre la fascisation de la société est indispensable. Il est urgent de considérer avec sérieux les revendications des fonctionnaires, agents publics et salariés.
Le gouvernement a indiqué, à plusieurs reprises, que le relèvement du point d’indice de la Fonction publique fera partie du projet de loi de finance rectificative consacré au pouvoir d’achat, projet de loi qui serait examiné par la nouvelle Assemblée nationale issue des élections législatives.
Bien qu’il soit nécessaire de relever le niveau des rémunérations des fonctionnaires à hauteur de l’inflation, cela ne suffira pas à rattraper les années de gel du point d’indice ni de résoudre le tassement des grilles pour toutes catégories hiérarchiques confondues.
Afin de répondre aux besoins de l’ensemble des agents à leur engagement et à leur revendication d’une rémunération juste, assise sur les qualifications et la formation professionnelle, la fédération CGT des Services publics revendique l’augmentation minimum immédiate de 10% du point d’indice, son indexation sur l’inflation, la reconnaissance des qualifications et des grilles de rémunération permettant un véritable déroulement de carrière, qui sont et demeurent les garanties fondamentales, avec le statut, de l’égalité de traitement de tous les agents de la Fonction publique.
Par ailleurs, les annonces présidentielles de la reprise des conditions de départ à la retraite en repoussant encore l’âge légal de départ à taux plein et de suppression des régimes spéciaux ne peuvent être entendables pour l’ensemble des fonctionnaires et agents du service public et du champ privé.
Urgence pouvoir d’achat : Trois mesures indispensables dès le 1er juillet
Tract CGT Fonction publique.
Depuis de nombreux mois, le pouvoir d’achat constitue une des principales préoccupations de la population. La hausse de l’inflation, qui ne cesse de s’accentuer, ne peut que renforcer les légitimes exigences des salarié.e.s sur cette question essentielle.
Dans les trois versants de la Fonction publique, la situation est grave et alarmante. Le gel de la valeur du point d’indice a été maintenu de manière quasi constante depuis 2010, cela conduit à des pertes de pouvoir d’achat d’un niveau inédit pour les agentes et les agents.
La grille indiciaire est profondément détériorée et les déroulements de carrière sont profondément réduits, quand ils ne sont pas inexistants.
Depuis le 1er mai, avec l’augmentation du SMIC et l’ajustement du minimum Fonction publique, les 7 premiers échelons du premier grade de la catégorie C, les 3 premiers échelons du 2e grade de la catégorie C ainsi que les 2 premiers échelons du premier grade de la catégorie B sont tous payés au SMIC, soit à l’indice majoré 352 !
Cela est inacceptable !
Lire la suite : Urgence pouvoir d’achat : Trois mesures indispensables dès le 1er juillet
La fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève pour les journées du 1er au 30 juin 2022
Objet : Préavis de grève pour les journées du 1er juin 2022 au 30 juin 2022 couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Messieurs les Ministres,
À l’issue du résultat du deuxième tour de l’élection présidentielle portant de nouveau M. Macron à la tête de l’État, nous n’avons aucun doute sur sa volonté de poursuivre la politique menée durant le premier quinquennat, et même sur l’accentuation annoncée dans le programme présidentiel. Cependant, puisque le Président de la République affiche publiquement que l’avertissement des électeurs l’oblige, il est urgent de considérer avec sérieux les revendications des fonctionnaires, agents publics et salariés.
Madame BORNE, première ministre de ce nouveau mandat a confirmé, par voie de presse, que le relèvement du point d’indice de la fonction publique fera partie du projet de loi de finance rectificative consacrée au pouvoir d’achat, projet de loi qui sera examiné par l’Assemblée Nationale à l’issue des élections législatives.
Le billet d’humeur de Christophe Prudhomme | Véran : un bilan catastrophique
Lors du départ d’un responsable politique, il est toujours utile d’effectuer le bilan de son action à son poste de responsabilité. Olivier Véran, médecin, ancien député socialiste, nouvel élu sous l’étiquette LREM et homme ambitieux, a été nommé ministre de la Santé lors du départ mouvementé d’Agnès Buzyn.
Lire la suite : Le billet d’humeur de Christophe Prudhomme | Véran : un bilan catastrophique
Le billet d’humeur de Christophe Prudhomme | Arrêt de travail : un scandale de plus
Dans la précipitation et sans concertation avec les prescripteurs (médecins, sages-femmes, dentistes), le gouvernement met en place une nouvelle procédure visant à fusionner les certificats d’arrêt de travail et d’accident de travail. L’objectif annoncé est une simplification, avec notamment la mise en place d’un téléservice. Mais, selon des syndicats de médecins, il s’agit d’une nouvelle usine à gaz qui, loin de rendre les choses plus faciles, les complique. En effet, auparavant, le formulaire de déclaration d’accident de travail comprenait l’arrêt de travail éventuel, mais ce n’est plus le cas. Maintenant, en plus de la déclaration d’accident de travail, il faut aussi un arrêt de travail.
Par ailleurs, certains cas de figure ont été oubliés....
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Une réforme des retraites injuste et injustifiée !
Pour la CGT, c’est toujours : 60 ans !
Le projet d’Emmanuel Macron d’allonger l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans est largement minoritaire dans notre pays. Près de 70 % des citoyens le rejettent et sont prêts à s’y opposer, convaincus que c’est une réforme injuste et injustifiée.
La retraite, c’est la santé !
Nous vivons plus vieux et il nous faudrait travailler plus longtemps pour compenser l’augmentation de la durée de vie passée à la retraite et la charge financière que cela fait peser sur le système de santé ?
C’est faux : l’augmentation de l’espérance de vie ne justifie en rien le recul de l’âge légal du départ à la retraite.
Vivre plus vieux va dans le sens de l’histoire, c’est la logique du progrès social. Notre système de protection sociale a permis d’allonger notre espérance de vie. Notre système de retraite solidaire explique que le taux de pauvreté des retraités en France est très inférieur à celui dans les autres pays européens.
Prendre sa retraite à 60 ans, c’est conserver sa santé !
L’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire sans incapacité physique ou mentale, reste inférieure à 64 ans.
Lire la suite : Une réforme des retraites injuste et injustifiée !
La fédération CGT des services publics dépose un préavis de grève pour les journées du 1er mai 2022 au 31 mai 2022
Mesdames les Ministres,
À l’issue du résultat du deuxième tour de l’élection présidentielle portant de nouveau M. Macron à la tête de l’État, nous n’avons aucun doute sur sa volonté de poursuivre la politique menée durant le premier quinquennat, et même sur l’accentuation annoncée dans le programme présidentiel. Cependant, puisque le Président de la République affiche publiquement que l’avertissement des électeurs l’oblige, il est urgent de considérer avec sérieux les revendications des fonctionnaires, agents publics et salariés.
L’augmentation du salaire minimum interprofessionnel de croissance de 2,65 % au 1er mai, bien qu’on puisse s’en réjouir pour l’ensemble des salariés, n’a rien d’une démarche de progrès, mais d’un juste équilibre pour compenser l’inflation. Pour rappel, le décret n° 2021-1819 du 24 décembre 2021 modifiant divers décrets fixant les différentes échelles de rémunération pour les fonctionnaires de catégorie C de la fonction publique territoriale était déjà obsolète dès son entrée en vigueur au 1er janvier 2022, le SMIC ayant été augmenté à la même date de 0,9%. Le salaire minimum dans la fonction publique territoriale, fixé à l’indice majoré (IM) 343, avec une valeur de point à 4,6860€ soit 1607,30€ brut, n’a signifié en rien une avancée pour les agents de catégorie C. Et pour toutes les catégories, il y a un réel nivellement par le bas des traitements.
La " privatisation " dans les collèges = le choix " politiquement miracle " de l’Exécutif du département de Seine-et-Marne !
Conseil départemental de Seine et Marne (77)
Pour rappel, en 2019 et fin 2020, votre syndicat CGT du CD77 vous informait de l’étendue du projet de la Collectivité d’expérimenter l’externalisation « Privatisation » des missions d’entretien général dans des nouveaux collèges. A l’époque, nous nous étions mobilisés avec VOUS pour nous opposer à ce projet.
Après plus de 3 ans d’expérimentation à la privatisation l’heure du bilan est arrivée…
Aujourd’hui...
Les collèges déjà externalisés, sont :
Colonel Arnaud Beltrame à Vulaines sur Seine ;
Lucie Aubrac à Montévrain ;
Marthe Simard à Villeparisis ;
Jean Yves Cousteau à Bussy Saint Georges.
Et deux collèges en régie
L’extension du collège François Villon à Saint Fargeau Ponthierry ;
Monthéty à Pontault Combault.
Demain...
La liste s’allonge aux collèges suivants :
Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires : une annonce électoraliste
La ministre de la transformation et de la fonction publique, Amélie de Montchalin, a annoncé le 14 mars dans une interview donnée au journal Le Parisien que le point d’indice des fonctionnaires serait revalorisé « avant l’été ».
Le point d’indice permet de calculer le salaire brut des fonctionnaires. Il n’a quasiment pas augmenté depuis 10 ans. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, le gouvernement défend des « augmentations ciblées » (qui concernent certains fonctionnaires, mais pas d’autres), plutôt qu’une revalorisation du point d’indice (qui les concernerait tous).
Ainsi, la Ministre a souvent expliqué qu’une telle mesure serait trop coûteuse. C’est dire si cette annonce est inattendue.
Lire la suite : Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires : une annonce électoraliste
La fédération CGT des services publics dépose un préavis de grève pour les journées des 1er avril au 30 avril 2022
Objet : Préavis de grève pour les journées du 1er avril 2022 au 30 avril 2022 couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Mesdames les Ministres,
Par voie de presse, alors que depuis cinq années, nous n’avons de cessé de le revendiquer, vous annoncez une augmentation du point d’indice…l’été prochain. Vous découvrez, semble-t-il, que les salaires, les pensions, les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications dans le privé comme dans le public :
• NAO inexistante ou au rabais pour les salarié·es relevant de la partie privée de notre champ fédéral ;
• Douzième année de gel quasi ininterrompu du point d’indice. La situation salariale des agent·es de la Fonction publique subit une dégradation d’une ampleur inédite.
Oui, dans tous les secteurs, l’austérité salariale est de plus en plus insupportable. Elle est le fruit de l’ensemble des politiques passées qui ont contribué au tassement des grilles, donc des rémunérations de l’ensemble des agents, et au blocage des carrières. Les mesures de différenciation salariale mises en œuvre par votre gouvernement et que vous envisagez de nouveau ne feront qu’accroître ces tassements de grilles. Pour la fédération des Services publics, c’est l’augmentation du point d’indice et des grilles permettant un déroulement de carrière, reconnaissant les qualifications, qui sont et demeurent les garanties fondamentales, avec le statut, de l’égalité de traitement de tous les agents des trois versants de la Fonction publique.
Parce que la question sociale est portée au premier rang des attentes des travailleurs et travailleuses du secteur public comme du privé, les privé.es d’emploi, les retraité.es, les jeunes en formation, la Fédération CGT des Services publics partage une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie : il faut augmenter les salaires, les pensions et les allocations.
Annonce du dégel du point d’indice : réaction de Natacha Pommet, secrétaire générale de la fédération CGT Services publics
Réaction de Natacha Pommet, Secrétaire générale de la Fédération CGT des Services publics sur RMC.
Le 31 mars, la CGT appelle l’ensemble des territoriaux, fonctionnaires et contractuels à se mobiliser
POUR l’augmentation immédiate du point d’indice de 10% et vers le rattrapage de ce qui nous a été confisqué depuis 12 ans !
POUR une retraite à 60 ans à taux plein, fondée sur la solidarité intergénérationnelle. La retraite à 65 ans il n’en est pas question !
POUR une augmentation de 10% des effectifs sur le plan national : partout établissons la liste de nos besoins en personnel supplémentaire pour le bon fonctionnement de nos services, pour rendre le meilleur du service public à nos usagers !
Macron, en un éclair, vient de trouver 9 milliards d’euros supplémentaires en faveur de l’industrie de l’armement et de la défense, pour le plus grand profit des marchands de canon (30% d’augmentations en cinq ans), et on nous dit qu’il n’y a pas d’argent pour les services publics et les agents chargés de les mettre en œuvre! Assez de ces mensonges !
Halte à l’austérité sur nos salaires, toutes et tous dans l’action le 17 mars
Persistant dans leur politique en faveur des riches et au détriment de l’immense majorité des salarié·es, le président de la République et sa ministre en charge de la Fonction publique ont décidé, contre l’avis de tous les syndicats, de ne procéder à aucune augmentation générale des salaires des plus de cinq millions d’agentes et d’agents des trois versants et ce, jusqu’à la fin de leur mandature.
De fait, en prenant en compte le processus des élections politiques (présidentielles puis législatives), cela revient à dire que la valeur du point d’indice, base des traitements de tous les personnels, restera gelée a minima jusqu’à l’automne prochain.
Compte-rendu du CCFP du 17 février 2022
DÉCLARATION UNITAIRE AU CONSEIL COMMUN DE LA FONCTION PUBLIQUE DU 17.02.22
Madame la Ministre,
Les organisations syndicales, CGT UNSA FSU Solidaires CGC CFTC et FAFP, ont ensemble choisi de vous interpeller solennellement au début de ce CCFP.
En effet, nous estimons que le maintien du gel de la valeur du point d’indice imposé par le pouvoir exécutif — et, plus globalement, l’absence de toute mesure salariale générale — est une décision inacceptable et injustifiée.
À de nombreuses reprises ces dernières années, nous avons exprimé notre désaccord avec cette absence de revalorisation qui a entrainé de lourdes pertes de pouvoir d’achat et a détérioré les grilles indiciaires pour les agentes et agents des trois versants de la Fonction publique et détérioré gravement la grille indiciaire.
Alors que l’inflation reprend un rythme soutenu qui pourrait dépasser les 3 % en 2022, le prolongement du gel de la valeur du point ne peut qu’entrainer de lourdes et préjudiciables conséquences que nous ne saurions admettre.
D’ores et déjà, les pertes salariales s’accumulent, les qualifications sont de moins en moins bien traduites dans les rémunérations, la grille indiciaire se retrouve dans un état lamentable et les déroulements de carrière sont réduits à la portion congrue.
En outre, portées par des réformes parcellaires et l’accroissement des régimes indemnitaires, les inégalités salariales entre les femmes et les hommes perdurent, cependant que l’outil valeur du point participerait de leur résorption.
Les employeurs publics, le gouvernement en particulier, ne peuvent se dire exemplaires en s’exonérant de pratiques vertueuses.
Appeler à des négociations salariales dans le secteur privé tout en n’en conduisant aucune dans la Fonction publique est totalement contradictoire. Tenir des propos louangeurs sur les agentes et agents de la Fonction publique en vantant leur engagement et leur compétence tout en leur refusant la moindre augmentation générale des traitements constitue un double discours qui ne trompe personne.
Cette situation ne peut durer.
Les rémunérations doivent progresser plus rapidement et plus fortement pour maintenir le pouvoir d’achat, retrouver des perspectives de carrière et reconnaitre l’ensemble des personnels. Ces revalorisations salariales via l’augmentation du traitement brut doivent également permettre d’éviter la dégradation régulière des niveaux des pensions que nous constatons hélas depuis la mise en place du gel du point d’indice.
Pour rappel, les pensions ont perdu pas loin de 10 % en 10 ans pour un même traitement indiciaire de départ et cet écart ne peut que s’accentuer avec le maintien d’une politique de gel du point d’indice.
Vers une journée nationale de grève et de mobilisations des territoriaux
Il y a deux ans, on nous a menti sur les masques et il a fallu souvent exiger la fourniture des équipements nécessaires à la protection des personnels. Depuis deux ans, au nom de la « guerre contre le virus », on nous a imposé un état d’urgence, un passe sanitaire et maintenant un passe vaccinal, qui va jusqu’à interdire l’accès aux services publics territoriaux, et permettre la suspension sans traitement de nombreux agents ! Force est de le constater : si Macron est en guerre, c’est contre les services publics, et par conséquent, contre les personnels. D’ailleurs, lorsque l’on en regarde le détail, on peut voir dans la loi de transformation de la fonction publique un véritable arsenal de guerre contre les fonctionnaires, contre l’emploi public.
La loi dite de transformation de la fonction publique, c’est notamment :
- Le vol des congés (passage aux 1607 heures)
- Le gel du point d’indice
- Les lignes directrices de gestion de l’austérité avec la fin de nombreuses compétences de nos CAP en matière d’avancement de grade
- La suppression des CHSCT, la remise en cause des commissions de réforme, alors que l’on assiste partout à l’aggravation des conditions de travail, de la souffrance, des risques psychosociaux
- le détachement d’office des fonctionnaires dans des entreprises privées en cas de concession d’un service, d’externalisation, de privatisation !
- la mise en place d’accords « majoritaires » locaux au détriment du statut national,
- la fin de l’égalité de traitement, de l’unicité des grilles et du point d’indice
- la mise en place par ordonnance d’un « code de la fonction publique » (passage des droits collectifs attachés à la personne à des pseudos droits renégociables attachés à la collectivité ou à l’administration, donc aggravation de l’individualisation), qui implique la liquidation du statut de la fonction publique, et la mise à mort de la fonction publique de carrière,
Dans toutes les mairies, dans les Conseils départementaux, dans les régions, dans les SDIS, les établissements publics de santé, du logement, dans le secteur de l’eau, de la thanatologie, nous avons toutes les raisons de rejeter cette politique. Ce que nous voulons est pourtant simple. C’est pouvoir travailler dans les meilleures conditions, avec une garantie de carrière, et avec des salaires qui évoluent de manière significative et en se faisant respecter !
Loi 3DS : un nouveau coup porté à l’égalité d’accès au service public et à l’aménagement du territoire
COMMUNIQUÉ DE PRESSE CGT
La loi « Différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification » a été définitivement adoptée par le Parlement les 8 et 9 février.
Fondée sur le principe directeur de la différenciation, cette loi ouvre la possibilité d’adapter le droit aux spécificités locales, que ce soit par les collectivités locales ou par les préfets. Portant sur de nombreux domaines, elle impactera tant les usagers que les personnels des secteurs concernés.
Entrée en vigueur du Code général de la fonction publique
Communiqué de presse CGT Fonction publique
Dernier étage de la fusée de « transformation » de la Fonction Publique, le Code Général de la Fonction Publique est entré en vigueur ce 1er mars. La veille, le gouvernement s’autocongratulait lors d’un colloque dédié, à l’image de la présentation la semaine dernière, au Conseil des Ministres du projet de loi de ratification de l’ordonnance du 24 novembre 2021. La CGT Fonction Publique alerte les 5,6 millions d’agent.es concerné.es sur cette opération de com’ « poudre aux yeux ».
Un code à marche forcée
Lire la suite : Entrée en vigueur du Code général de la fonction publique
La Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève pour les journées du 1er mars 2022 au 31 mars 2022
Mme Amélie de MONTCHALIN / Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
Mme Élisabeth BORNE / Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
Objet : Préavis de grève pour les journées du 1er mars 2022 au 31 mars 2022 couvrant l’ensemble des salariés et agents des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Mesdames les Ministres,
Il est peu probable que vous ignoriez que seuls les salaires, les pensions, les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications dans le privé comme dans le public :
NAO inexistante ou au rabais pour les salariés relevant de la partie privée de notre champ fédéral ;
Douzième année de gel quasi ininterrompu du point d’indice. La situation salariale des agent·es de la Fonction publique subit une dégradation d’une ampleur inédite.
Oui, dans tous les secteurs, l’austérité salariale est de plus en plus insupportable.
Dans le même temps, les mesures de la loi dite de transformation de la Fonction publique s’appliquent : vol des congés (passage aux 1607 heures), lignes directrices de gestion de l’austérité, codification de notre statut et liquidation de la fonction publique de carrière, remise en cause de nos instances paritaires…
Communiqué fédéral - Régression sociale contre progrès social, le gouvernement a fait son choix !
Soutien aux employeurs assignés au Tribunal administratif.
La fédération CGT des Services publics tient à faire part de tout son soutien aux employeurs locaux des collectivités territoriales et établissements publics qui s’opposent à l’ingérence du gouvernement dans la gestion administrative des personnels des collectivités dont ils sont les premiers magistrats en décidant de ne pas appliquer de force l’article 47 de la loi dite de transformation de la fonction publique.
Cet article impose « l’abrogation des régimes de travail plus favorables antérieurs à 2001 » afin de contribuer « à l’harmonisation de la durée de travail » dans la Fonction publique territoriale (guide de présentation de la loi du 06 août 2019 – DGAFP, sept. 2019).
Or, cet article est en totale contradiction avec la constitution de la République Française et son article 72 portant la libre administration des collectivités territoriales par des conseils élus disposant d’un pouvoir réglementaire pour l’exercice de leurs compétences.
La Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève pour les journées du 1er février 2022 au 28 février 2022
Mme Amélie de MONTCHALIN/Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques - Mme Élisabeth BORNE/Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
Objet : Préavis de grève pour les journées du 1er février 2022 au 28 février 2022 couvrant l’ensemble des salariés et agents des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Mesdames les Ministres,
Il est peu probable que vous ignoriez que seuls les salaires, les pensions, les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications dans le privé comme dans le public : NAO inexistante ou au rabais pour les salariés relevant de la partie privée de notre champ fédéral ;
Douzième année de gel quasi ininterrompu du point d’indice. La situation salariale des agent·e·s de la Fonction publique subit une dégradation d’une ampleur inédite.
La Fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève de 0 h à 24 h pour la journée du 27 janvier 2022
Préavis de grève pour le jeudi 27 janvier couvrant l’ensemble des salariés et agents des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Adressé à : Mme Amélie de MONTCHALIN Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques et Mme Élisabeth BORNE Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
Mesdames les Ministres,
Le 27 janvier 2022, la Confédération Générale du Travail a décidé d’appeler l’ensemble des salariés du privé et du public à faire grève que pour leurs revendications salariales soient entendues et mises en œuvre par votre gouvernement. Dans tous les secteurs, l’austérité salariale est de plus en plus insupportable. Il en va de même pour les fonctionnaires territoriaux dont les rémunérations sont bloquées depuis douze ans à cause du gel du point d’indice, que vous avez décidé de maintenir.
Jeudi 13 janvier, c’est toute la communauté éducative qui dit STOP !
ATSEM et faisant fonction, agents, adjoints techniques et de l’animation des écoles et établissements d’enseignement collèges et lycées, face à la crise sanitaire et à la gestion calamiteuse des Ministères, pour la sécurité des agents, des élèves et de leurs familles
toutes et tous en grève Jeudi 13 janvier 2022
Protocole sanitaire de la rentrée 2022 intenable, manque de moyens mis à dispositions par les collectivités pour assurer la sécurité de toutes et tous dans les établissements scolaires, capteurs de CO2 inexistants dans de trop nombreuses classes, pénurie de masques pour les agents :
Jeudi 13 janvier, c’est toute la communauté éducative qui dit STOP !
La Fédération CGT des services publics appelle l’ensemble des agents relevant de la Fonction Publique Territoriale à la grève et manifestation Jeudi 13 janvier 2022, des rassemblements et manifestations sont organisés partout en France, n’hésitez pas à vous rapprocher de vos syndicats CGT !
Cette action s’inscrit également dans la perspective de la journée interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi du 27 janvier prochain, pour laquelle notre Fédération CGT a déposé un préavis national.
Salaires dans la fonction publique | Mobilisons-nous pour nous faire entendre !
Communiqué CGT Fonction publique du 14 décembre 2021
Pour la CGT, il n’est pas question de considérer la page des salaires comme tournée. L’exigence du dégel de la valeur du point et des augmentations générales est plus que jamais légitime et sa satisfaction urgente.
D’ores et déjà, en recherchant l’unité la plus large, notre organisation construit des perspectives de mobilisation pour les premières semaines de 2022.
Tout en mettant en avant les dimensions spécifiques à la Fonction publique, nous nous inscrivons résolument dans un processus interprofessionnel.
Pour :
• Le dégel de la valeur du point d’indice.
• De fortes et immédiates augmentations générales.
• L’égalité entre les femmes et les hommes.
• Le rattrapage des pertes intervenues les années antérieures.
• La revalorisation des pensions.
Une tribune de personnalités en soutien à notre démarche a été publiée dans le Monde du 8 décembre 2021. Cet appel peut désormais être signé en ligne (voir ici)
Emparons-nous en et signons-le massivement !
Voir l’intégralité de ce communiqué en pièce jointe
CSFPT: communiqué CGT suite au bureau du Conseil sup de la Fonction Public Teritorial
COMMUNIQUÉ CGT SUITE AU BUREAU DU CSFPT DU 15 DÉCEMBRE 2021
La CGT avec l’ensemble des organisations syndicales présentes au bureau du conseil supérieur, CFDT, FO, UNSA et la FAFPT ont fait une déclaration commune pour dénoncer les dispositions indigentes proposées dans le projet de décret sur la PSC qui sont très en dessous des attentes et des besoins des agents lors de la réunion de bureau du CSFPT de ce jour.
Comment est-il possible d’accepter qu’aucune négociation n’ait eu lieu avant la proposition du projet de décret dans la fonction publique territoriale ?
Comment est-il concevable que les montants des prises en charge proposés soit seulement de quelques euros alors qu’en réalité la charge financière supportée par les agents est très largement supérieure, atteignant en moyenne plusieurs dizaine d’euros ?
Comment est-il concevable de faire référence à des taux d’invalidité irréalistes, à hauteur de 66% pour ouvrir le droit de perception d’une rente d’invalidité ?
Comment est-il concevable de prendre l’indice 100 majoré pour la réévaluation des montants de prise en charge quand on à un point d’indice gelé qui n’évolue plus depuis plus de dix ans ?
Comment est-il possible qu’aucune solidarité avec les retraités ne soit proposée pour la complémentaire santé ?
Comment est-il concevable d’attendre 2025 et 2026 la mise en œuvre de mesure plus favorable dans un contexte d’exercice des missions si difficile.
Nous avons rappelé avec force que les complémentaires santé et prévoyance doivent être vues comme des investissements en termes de ressources humaines et non comme des « charges supplémentaires » pour les collectivités locales et leurs établissements publics.
Nous avons rappelé que les agents territoriaux étaient à pied d’œuvre pour assurer le maintien des services publics lors d’une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire, qu’ils étaient sur la brèche, parfois 24h sur 24h pour faire face aux aléas climatiques en tous genres et qu’ils étaient en droit d’attendre des employeurs publics et du gouvernement que l’empathie se traduise en actes concrets, notamment pour une réelle une prise en compte de leurs besoins en matière de rémunérations, de conditions de travail et de santé. Le projet de décret de la PSC est la goute d’eau qui fait déborder le vase.
Les employeurs ont indiqué qu’ils étaient d’accord sur le fait que la PSC devait être vue comme un investissement. Ils ont admis avoir souhaité le passage de ce texte pour qu’une base de prise en charge soit rendu obligatoire. Ils souhaitent que le texte formalise un minima pour ouvrir localement des négociations pour que les collectivités locales puissent aller au-delà des garanties minimales du décret. Ils ont également rappelé que le gouvernement ne donnait pas les moyens financiers aux collectivités locales, que la plus-part d’entre elle était dans des situations très complexes financièrement.
Nous avons rappelé que les conditions d’exercice sont de plus en plus insupportables due au manque d’effectifs induit par la loi de transformation de la fonction publique et les politiques de suppressions de postes menées. Que cela avait des incidences sur les budgets de fonctionnement des collectivités qui par ce biais font de grosses économies de fonctionnement, en réponse aux employeurs qui indiquaient ne pas avoir de marge de manœuvre financière pour aller plus loin dans la prise en charge sur la PSC.
Nous avons également rappelé que la majorité des agents travaillent dans des collectivités de moins de 50 agents, dans lesquelles il n’y a pas de dialogue social hormis celui qui se tient dans les CDG. Il est donc essentiel que les garanties minimales du décret sur la PSC soit d’un haut niveau afin de permettre plus d’harmonie entre les différentes tailles de collectivité. Il n’est pas acceptable que les agents soient perdants par rapport à ce qu’ils ont déjà obtenus dans leurs collectivités.
Les organisations syndicales ont donc demandé l’ouverture de véritables négociations avec les employeurs territoriaux et le gouvernement avant toute nouvelle présentation d’un projet de décret en plénière du conseil supérieur au sens de l’article 8bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. Cela veut dire très clairement que nous organisations syndicales devrons pouvoir faire des propositions pour améliorer les garanties minimales sur le texte de la PSC. La CGT ne souhaite pas un dialogue social stérile qui conduirait à aucune modification sur le fond.
Il nous a été répondu par la voix du Président du conseil supérieur qu’il n’avait pas le mandat de répondre à notre demande, il a juste proposé d’organiser une réunion sur ce sujet le 12 janvier pour en discuter.
En conséquence, sans engagement de véritables négociations, l’intersyndicale dont la CGT a annoncé que nous boycottons la séance plénière de ce jour, et qu’au vu des discussions sur ce sujet qui se tiendront le 12 janvier nous étudierons la possibilité de reprendre les travaux en séance plénière.
Salaires I Macron reconnait l’importance des salarié·es de la Fonction publique... mais pas au point de les augmenter. communiqué CGT Fonction publique
Alors que partout en France la question du pouvoir d’achat et des salaires se pose avec une acuité accrue, le Président de la République et le gouvernement montrent le peu de cas qu’ils se font en réalité de cet enjeu essentiel.
En effet, ce matin, la ministre en charge de la Fonction publique avait convoqué une réunion dont l’objet était prétendument de répondre aux questions urgentes posées par les rémunérations insuffisantes et profondément dégradées des personnels des trois versants de la Fonction publique.
Rappelons encore une fois que le gel quasi-total de la valeur du point depuis plus de 10 ans et l’absence d’augmentations générales ont conduit à des pertes de pouvoir d’achat abyssales, à des tassements de carrière d’un niveau inédit, à une non prise en compte des qualifications et des compétences absolument catastrophique.
Face à cette situation d’une gravité extrême, le pouvoir exécutif répond une fois de plus par des replâtrages parcellaires très insuffisants, laissant de côté une part importante des agentes et des agents et comprimant encore davantage des amplitudes de carrière pourtant déjà réduites à l’os.
C’est totalement inacceptable !
La CGT, avec la FSU et SOLIDAIRES, a refusé de cautionner par sa présence une caricature de rendez-vous salarial et a quitté rapidement la séance.
Oui, les salarié.e.s de la Fonction publique doivent bénéficier - de manière urgente et forte – d’augmentations générales passant par la revalorisation du point d’indice !
Non, les mesurettes souvent inopérantes quelques mois après leur mise en œuvre ne constituent en aucune façon une réponse aux légitimes attentes des plus de 5 millions d’agentes et d’agents de la Fonction publique !
Les déclarations louangeuses sur leur engagement pour l’intérêt général ne sont que du vent lorsqu’on en fait des variables d’ajustement économique et qu’on ne maintient pas leur pouvoir d’achat.
Refusant d’ouvrir les négociations indispensables, c’est bien Emmanuel MACRON, Jean CASTEX et Amélie de MONTCHALIN qui portent l’entière responsabilité du clivage actuel.
D’ores et déjà, la CGT Fonction publique appelle à mettre en perspective et à construire, dans l’unité la plus large, le rapport de forces nécessaire pour obtenir de fortes augmentations générales des salaires.
Paris le 9 décembre 2021.
Vidéo La noblesse managériale d’Etat organise la défaillance du service public »
Qui veut la peau de nos services publics ? L’historienne Claire Lemercier et la politiste Julie Gervais, co-autrice avec le sociologue Willy Pelletier de "La valeur du service public" aux éditions La Découverte, sont les invitées de la Midinale. www.regards.fr
Pour notre pouvoir d’achat il faut des augmentations générales !
La ministre a convoqué « une conférence salariale » le 6 juillet dernier.
Juste avant, au cours d’une opération de communication, Amélie de Montchalin avait annoncé dans les médias des gains de pouvoir d’achat qui, dans la réalité, sont totalement inexistants. Le lendemain, notre organisation avait démonté ce qui relève de l’entourloupe.
Nous avons la ferme conviction que le débat sur les salaires des 5 millions d’agentes et d’agents des trois versants de la fonction publique mérite mieux que les présentations malhonnêtes. C’est pourquoi, nous versons cette nouvelle contribution sur ce sujet essentiel.
CGT Hauts de France : Lycées, le compte n'y est pas!
Conditions de travail dans les lycées : le compte n’y est pas !
Malgré les interventions de la CGT sur les conditions de travail, aucune écoute de l’institution, Pour cette rentrée certains postes vacants ne sont pas republiés à la bourse à l’emploi.
Comment prétendre améliorer les conditions de travail en supprimant plus de 250 postes en 5 ans dans les lycées, en bloquant les avancements de carrières, avec un régime indemnitaire injuste pour les agents de lycée, et inégalitaire avec le régime indemnitaire des agents siège et ports ?
Manuel de survie au management
Manuel de survie au management
Augmentation des salaires, il y a urgence ! Mobilisons-nous le 5 octobre
Pendant des années il n’y avait pas d’argent, et depuis des mois le gouvernement donne des milliards aux entreprises sans conditionnalité sociale et environnementale, ni contrôle. Chaque année, les dividendes versés par les entreprises françaises qui figurent au CAC 40 atteignent des records. Cet argent est celui des travailleurs des petites, moyennes et grandes entreprises.
Les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire sont supportées par les salariés, les retraités et les privés d’emploi. La récente flambée des prix des produits alimentaires et de l’énergie (pétrole, gaz, électricité) risque de plonger des familles entières dans la précarité.
Avec plus de 3 millions de travailleurs pauvres, une revalorisation salariale serait une véritable bouffée d’oxygène. Une hausse des salaires n’est pas seulement indispensable pour pouvoir payer les factures. C’est indispensable pour vivre dignement et pleinement !
La pandémie a mis en lumière le manque de reconnaissance du travail et la nécessité urgente d’augmenter les salaires. Ce que les salariés revendiquent dans leurs nombreuses luttes s’invite aujourd’hui dans le débat en cette rentrée sociale.
Ces premières luttes sont à amplifier et généraliser.
Lire la suite : Augmentation des salaires, il y a urgence ! Mobilisons-nous le 5 octobre
CGT Retraités imposons d’autres choix: Argumentaire pensions de retraite, fiscalité
C’est en 1988 que Philippe Seguin a décidé le décrochage des pensions de retraite du régime général par rapport au salaire moyen avec l’indexation des pensions de retraite de la Cnav sur l’indice des prix. Balladur en 1993 a allongé la durée de cotisations et a modifié le calcul (25 meilleures années au lieu de 10). Si Juppé en 1995 avait dû abandonner sa réforme, en 2003 Fillon a aligné la quasi-totalité des régimes de retraite sur la revalorisation en fonction de l’évolution des prix. Depuis 2008, la régression a subi une formidable accélération, encore accentuée à partir de 2013.
Un peu d'histoire
Au lendemain de la 2e guerre mondiale,la suite au format PDF ICI
Au 1er octobre 2021 - Des centaines de milliers d’agent·e·s rémunéré·e·s en dessous du SMIC
La hausse envisagée par le gouvernement du SMIC de 2,2% au 1er octobre 2021 aura comme effet mécanique de plonger des centaines de milliers d’agent.e.s titulaires ou contractuels de la Fonction publique dans des rémunérations inférieures au SMIC, cette situation devra pourtant être réajustée compte tenu des obligations légales.
Cette situation INADMISSIBLE démontre une fois de plus l’absence de politique salariale ambitieuse de ce gouvernement, la première réunion du groupe de travail sur les salaires n’a donné aucune perspective sérieuse d’évolution.
La CGT revendique un électrochoc salarial avec une augmentation importante du point d’indice, soit une hausse immédiate de 10% du point d’indice.
La CGT portera la voix des personnels et leurs revendications le 21 septembre prochain à l’occasion de la prochaine réunion de la conférence salariale que présidera la ministre de la Fonction publique.
Au lieu de quelques ajustements prévisibles, mobilisons-nous le 5 octobre pour une hausse de la valeur du point d‘indice de 10%
Montreuil, le 17 septembre 2021
Conditions de travail, rémunérations, temps de travail, carrières, retraites, emplois, libertés, santé… Nous avons toutes les raisons de nous mobiliser ! (tract)
Le 5 octobre, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF, UNL appellent à une journée de grève et de manifestation contre les mesures, plans et projets de régression sociale du gouvernement.
Destruction du statut de la Fonction publique, passage forcé aux 1607 heures, restrictions au droit de grève, lignes directrices de gestion de l’austérité, sous effectifs, remise en cause des services publics, retour de la réforme de l’assurance chômage, de la contre-réforme des retraites et des menaces contre notre régime, la CNRACL, … Pour les fonctionnaires territoriaux, les agents publics, les salariés du logement social, de l’eau et de la thanatologie, les raisons de la colère ne manquent pas !
La fédération CGT des Services publics dépose un préavis de 0h à 24h pour la journée du 5 octobre 2021
Montreuil, le 15 septembre 2021
Mme Amélie de MONTCHALIN
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
Mme Élisabeth BORNE
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
Mesdames les Ministres,
Depuis plus d’un an et demi, les fonctionnaires et agents territoriaux, les salarié·e·s des entreprises de l’eau et de l’assainissement, du secteur privé du logement social et de la thanatologie sont aux avant-postes pour maintenir un service public de qualité, en dépit des conditions sanitaires et des multiples contraintes et injonctions contradictoires. Pour autant, ils ne peuvent plus tout accepter : destruction du statut de la Fonction publique, passage forcé aux 1607 heures, restrictions au droit de grève, lignes directrices de gestion de l’austérité, sous effectifs, remise en cause des services publics, retour de la réforme de l’assurance chômage, de la contre-réforme des retraites et des menaces contre notre régime la CNRACL… les raisons de la colère ne manquent pas !
LE 5 OCTOBRE : 5 RAISONS D’AGIR !
AU PREMIER TRIMESTRE 2021
• Taux de chômage de la population active : 8,1 % (+0,3 % en un an)
• Taux de chômage des jeunes 20,9 % (+0,4 % en un an)
LES INÉGALITÉS ENTRE FEMMES ET HOMMES C’EST :
• 26 % d’écart salarial
• 40 % d’écart de pension de retraite
• 63 % de salarié·e·s payé·e·s au Smic sont des femmes
Retrouvez le tract : Le 5 Octobre 2021 : 5 raisons d'agir ! (en PDF)
Préavis de grève fédéral de 0h à 24h pour le mardi 15 juin 2021
Montreuil, le 3 juin 2021
Mme Amélie de MONTCHALIN
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
Mme Élisabeth BORNE
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
Objet : Préavis de grève de 0 h à 24 h pour le mardi 15 juin 2021
Mesdames les Ministres,
Depuis le début du quinquennat, les gouvernements successifs ont refusé toute mesure générale particulièrement concernant la valeur du point, synonyme de blocage des rémunérations indiciaires pour les agents publics. Ce blocage a pour conséquence une perte du pouvoir d’achat qui ne peut se poursuivre, ni être compensée par des mesures parcellaires, catégorielles, qu’elles soient indiciaires ou indemnitaires, d’autant qu’il impacte également le niveau des retraites.
Par courrier en date du 12 avril 2021, les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FA FP, FO, FSU, Solidaires et UNSA, de la Fonction publique, vous ont demandé d’ouvrir d’urgence une négociation salariale pour améliorer les carrières de tous les agents publics au niveau national comme l’autorise l’ordonnance n° 2021-174 du 17 février 2021 relative à la négociation et aux accords collectifs dans la Fonction publique. Ce droit d’initiative aux organisations syndicales, dès lors qu’elles le sollicitent majoritairement, permis par cette même ordonnance, n’a pas été entendu par le gouvernement.
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La cible à combattre doit être le virus, pas les agent·e·s !
Combien de lois, de décrets, d’injonctions paradoxales vont encore sortir du chapeau de Macron et son gouvernement en réponse à la propagation du virus dit Covid-19 et ses variants ? Depuis l’annonce de la pandémie et du premier confinement, il y aura bientôt 18 mois, une succession de réglementation parfois contradictoire, crée des inégalités de traitement, vise les libertés collectives et individuelles, et stigmatise toujours les travailleuses et les travailleurs portés au rang des coupables et non des victimes.
La loi du 5 août 2021 dite « relative à la gestion de la crise sanitaire », le décret et la circulaire ministérielle y afférents*, marquent, une fois de plus, la démarche contre-productive de nos dirigeants. Imposer la vaccination obligatoire et son contrôle sous menace de pression, de sanction jusqu’au licenciement ne peut engendrer que colère et défiance, opposition et division. Quelle provocation pour tous les agent·e·s exposé·e·s en première ligne
depuis le printemps 2020, souvent sans protection les premiers temps, qui ont fait face et organisé le service public malgré tout.
La Fédération CGT des Services publics a une position très claire concernant la santé publique et la santé au travail et notre attachement aux principes de prévention et plus particulièrement à la prévention primaire, celle, seule, qui permet d’éviter le risque en évitant le danger. La vaccination - progrès sanitaire pour le monde entier - doit être gratuite et accessible à toutes celles et ceux qui souhaitent se faire vacciner. Mais nous le réaffirmons, nous refusons la mise en œuvre du « passe sanitaire ».
Assez de culpabilisation. Il s’agit de convaincre, non de contraindre !
Lire la suite : La cible à combattre doit être le virus, pas les agent·e·s !
Non à la mise à mort de la Fonction publique territoriale ! Appel adopté par le Comité national fédéral, Montreuil le 27 mai 2021
La loi dite de transformation de la Fonction publique entend bien transformer, c’est-à-dire changer la nature de la Fonction publique territoriale.
Le gouvernement prévoit pour la fin d’année de faire passer une ordonnance portant « codification » du statut. Le passage du statut à un code, c’est le passage des droits collectifs attachés à la personne à des pseudos droits renégociables attachés à la collectivité ou à l’administration. La transformation du statut en code c’est la fin du droit à la carrière, aux avancements, la fin des commissions de réforme, la fin de nos instances paritaires, c’est la fin du Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale, c’est l’ouverture à marche forcée à la mise en concurrence entre les salariés, les contractuels, les fonctionnaires.
Lire l’appel en pièce jointe en PDF
Préavis de grève fédéral de 0 h à 24 h pour les journées du mardi 1er juin 2021 au mercredi 30 juin 2021
Mme Amélie de MONTCHALIN
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
Mme Élisabeth BORNE
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
Objet : Préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées du mardi 1er juin 2021 au mercredi 30 juin 2021
Mesdames les Ministres,
Les drames vécus ces dernières semaines par des agents de la Fonction publique et plus particulièrement l’assassinat de notre collègue travailleur social dans l’Aube montrent à quel point les conditions de travail et d’exercice des missions de services publics se sont dégradées depuis de trop nombreuses années.
La Fédération CGT des Services publics alerte depuis trop longtemps sur cet état des lieux et ses conséquences en termes d’intérêt à l’exercice des missions de services publics pour les futurs agents publics.
Alors que la France a tenu face à la pandémie grâce à l’engagement de ces fonctionnaires et agents publics, la continuité des réformes est ressentie d’autant plus durement, les luttes menées tous les jours dans les collectivités et services le démontrent une nouvelle fois.
Pour les agent-es, aucune réforme n’a été gelée : en plus des conditions de travail matérielles et morales encore plus difficiles depuis un an, l’application de la loi dite de transformation de la fonction publique comprime une nouvelle fois leurs droits.
Poursuivant dans la logique de destruction des conquis sociaux et du statut de la fonction publique, faisant fi de l’article 72 de la constitution de la République française instituant la libre administration des collectivités territoriales, et après le vol des congés pendant les premières périodes de confinement en 2020, des employeurs s’engouffrent dans l’application sans réserve des 1607 heures, la suppression des accords antérieurs à 2001, et la poursuite du vol de congés.
Financer les services publics c’est bénéfique
Au quotidien, et plus encore en temps de crise, les services publics sont pour la population un rempart contre l’exclusion et les inégalités. Même s’ils sont attaqués en permanence par ceux qui ne veulent jamais payer un euro d’impôt, ils demeurent une véritable force pour notre pays tant pour les citoyens que pour les entreprises. Et contrairement à certaines idées reçues, il n’est pas très compliqué de les financer et les améliorer. Cela relève juste d’un choix politique et citoyen. La suite du document en PDF
Préavis de grève fédéral de 0 h à 24 h pour les journées du samedi 1er mai 2021 au lundi 31 mai 2021
Mme Amélie de MONTCHALIN
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
Mme Élisabeth BORNE
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion
Objet : Préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées du samedi 1er mai 2021 au lundi 31 mai 2021
Mesdames les Ministres,
Voilà plus d’un an que la fédération CGT des Services publics dépose des préavis de grève pour permettre aux agent·e·s publics·ques et salarié·e·s de notre fédération de se mobiliser face aux nombreux reculs qu’ils et elles subissent.
Pour elles et eux, aucune réforme n’a été gelée : en plus des conditions de travail matérielles et morales encore plus difficiles depuis un an, l’application de la loi dite de transformation de la fonction publique comprime une nouvelle fois leurs droits.
Poursuivant dans la logique de destruction des conquis sociaux et du statut de la fonction publique, faisant fi de l’article 72 de la constitution de la République française instituant la libre administration des collectivités territoriales, et après le vol des congés pendant les premières périodes de confinement en 2020, des employeurs s’engouffrent dans l’application sans réserve des 1607 heures, la suppression des accords antérieurs à 2001, et la poursuite du vol de congés.
Nous soutenons les mobilisations et les luttes en cours contre toutes les mesures locales d’augmentation du temps de travail hebdomadaire, réorganisations, suppressions de poste et toute mise en place des dispositions de la loi dite de transformation de la fonction publique.
Préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées du jeudi 1er avril 2021 au vendredi 30 avril 2021
Mesdames les Ministres,
Voilà un an que le préavis de grève déposé par la fédération CGT des services publics pour le mois d’avril 2020, lors du premier confinement général dû à la pandémie du virus communément appelé COVID-19, avait été qualifié « d’inopportun » par un de vos prédécesseurs qui se disait « plus que surpris » d’une telle démarche alors que le gouvernement avait lui choisit de « geler » des projets de réforme depuis la déclaration de l’état d’urgence dit sanitaire.
Un an après, le constat est plus que rude pour les personnels des services publics et force est de constater que nous avions nos bonnes raisons de déposer un préavis de grève pendant cette période pour protéger les agents et salariés du service public.
CNRACL | CGT Santé et Action sociale/Fédération CGT des Services publics : Communiqué de presse - La CGT première organisation aux élections CNRACL
Un signe fort de la volonté du maintien du statut de la Fonction Publique et de la CNRACL, régime spécifique de retraite pour la FPH et FPT, mais aussi l’affirmation du rejet du projet de la réforme des retraites de M. Macron.
En plaçant nettement la CGT première organisation aux élections CNRACL, les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, ainsi que les retraité.e.s ont exprimé clairement leur confiance dans la CGT !
Clôture du scrutin CNRACL - Déclaration de la Fédération CGT des Services publics
Félicitations et merci à tous les syndicats, à tou.te.s les militant.e.s, à nos outils en territoires, qui se sont mobilisé.e.s et ont agi pour la meilleure participation et le meilleur score CGT !
Félicitations d’avoir poursuivi la mobilisation de l’hiver dernier pour défendre notre système de retraites solidaire.
Oui, quand on s’en donne les moyens, quand notre vie syndicale est une priorité, nous pouvons mener campagne et relever les enjeux quotidiens du syndicalisme, même en période de pandémie.
Ce sont nos gestes militants qui font la différence : vigilance à la publication des listes d’électeurs, la diffusion du livret « ma retraite c’est mon droit », les tractages, rencontres dans les services, heures d’informations syndicales, appels à voter, diffusion des messages sur les modalités de votes, etc. C’est la raison d’être du syndicalisme CGT dont les agent.e.s et retraité.e.s ont besoin.
Nous entrons dans la période du bilan dont il faudra pointer les bonnes pratiques à renouveler et les difficultés à dépasser.
Le dépouillement national est en cours, la CGT veille à sa régularité et signalera les dysfonctionnements. Des expressions communes de nos Fédérations Santé et Services publics seront bientôt disponibles. Les résultats devraient être connus pour le 25 mars.
Les militant.e.s peuvent être fier.e.s de leur travail, la Fédération les salue.
Montreuil, le 16 mars 2021
Livret "Ma retraite, c’est mon droit !" Informations et revendications CGT
Avec les propositions de la CGT, nos élu.e.s CGT au Conseil d’administration de la CNRACL ont un rôle particulier à jouer pour la défense de la retraite des fonctionnaires, pour les affilié.e.s actif.ve.s et retraité.e.s.
Préavis de grève de 0 h à 24 h pour la journée du 8 mars 2021
Mesdames les Ministres,
À l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous appelons les salarié.e.s et agents territoriaux à se mobiliser pour que les questions d’égalité femme-homme dans la société et au travail soient une priorité, tant dans le secteur public que dans le privé, considérant que la lutte collective contre les inégalités, les stéréotypes sexistes et les discriminations subies par les femmes sont l’affaire de toute la CGT !
La crise sanitaire a mis en lumière le caractère indispensable des services publics et de la Fonction publique tout au long de la vie.
Lire la suite : Préavis de grève de 0 h à 24 h pour la journée du 8 mars 2021
ATSEM, Adjoint·es techniques des établissements scolaires, animatrices-animateurs, AESH, ATSS, enseignant·es ... Déconfinons nos revendications, toutes et tous ensemble en grève et manifestation mardi 26 janvier 2021 ... et on continue le 4 février !
Depuis le début de la crise sanitaire, tous les personnels des écoles et établissements scolaires sont en surchauffe et travaillent sous tension permanente : protocoles sanitaires difficilement applicables avec les moyens alloués, persistance des classes surchargées, augmentation des tâches pour les ATSEM des écoles maternelles, maintien des agent·es dans une précarité extrême (Temps partiels non choisis, contrats à durée déterminée, horaires variables à outrance, salaires de misère), manque criant de personnels, programmes scolaires non aménagés et augmentation des difficultés scolaires ...
Des agents et agentes masqué·es mais pas muselé·es !
Préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées du lundi 4 janvier 2021 au dimanche 31 janvier 2021
Mesdames les Ministres,
Ces derniers mois ont révélé au grand jour les conséquences de la destruction, par les politiques successives de ces dernières années, de notre système de santé et de notre fonction publique. Les alertes des professionnels de santé, et de l’ensemble des agents dans les écoles, sur les routes, en charge du ramassage de nos déchets, de l’assainissement sont brutalement validées.
Cette politique percute aujourd’hui de plein fouet les aspirations des fonctionnaires à exercer dans de bonnes conditions leurs missions de service public. La souffrance au travail est partout dans les collectivités : les horaires, bousculés en permanence, l’intensification du travail par manque d’effectifs, les injonctions contradictoires à la qualité tout en rognant toujours plus sur les moyens alloués, la culpabilisation permanente avec l’appel au professionnalisme pour compenser les insuffisances de l’institution, et au final trop souvent le constat d’être maltraitant avec les usagers malgré notre investissement et notre conscience professionnelle.
Le 5 décembre : pour l’emploi et des droits sociaux, pour les libertés publiques et syndicales
La crise sanitaire, mal gérée par ce gouvernement, se transforme en grave crise économique, sociale, écologique et démocratique.
Pas un seul jour ne passe sans qu’un plan de suppression d’emplois ne soit annoncé par des grands groupes pourtant peu impactés par la crise sanitaire et inondés d’aides publiques.
Chaque jour, des milliers de personnes basculent dans une extrême pauvreté. Elles sont de plus en plus nombreuses à ne plus pouvoir subvenir à leurs besoins essentiels et vitaux.
Les rangs de celles et ceux privés d’emploi grossissent inexorablement.
La colère extrême des victimes des politiques menées depuis des décennies, agrégée au refus de l’accaparement d’une très grande partie des richesses par les actionnaires, est grandissante et légitime.
CGT | Droit en Liberté n° 139 novembre 2020 : Salarié.e.s vulnérables
Encore un nouveau décret, une protection sous condition toujours insuffisante
Bulletin édité par le pôle DLAJ Confédéral
Chères Camarades, Chers Camarades,
Nous attirons votre attention sur la publication au JO d’un nouveau décret sur les salarié.e.s vulnérables https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042512657 ainsi qu’une circulaire d’application pour la Fonction publique : http://www.cgtspip.org/wp-content/uploads/2020/11/Circulaire_DGAFP_agents_vulnerables.pdf
Pour rappel, une décision du Conseil d’État du 15 octobre avait suspendu le décret du 29 août qui avait considérablement réduit les critères de vulnérabilité passant de 11 critères à 5. Le Conseil d’État avait jugé que le gouvernement n’a pas suffisamment justifiée cette restriction des critères qui conduisait à exclure certaines pathologies tel que le diabète ou l’obésité.
Mais le gouvernement n’entendait pas en rester là et vient de prendre un nouveau décret qui limite considérablement le droit des personnes vulnérables à être placée en activité partielle ou en autorisation spéciale d’absence (pour le secteur public).
droit_en_liberte_n139_covid19_nouveaux_criteres_personnes_vulnerables.pdf
CGT Fonction publique | Pour les citoyen.ne.s et le progrès social la CGT à l’offensive dans la fonction publique
Réunies ce 5 novembre, les directions de l’Union Fédérale CGT des Syndicats de l’État, de la Fédération CGT des Services publics et de la Fédération CGT de la Santé et de l’action sociale affirment leur état d’esprit offensif dans cette période difficile.
Nos organisations saluent la mémoire de Samuel Paty, son engagement pour le service public. Elles dénoncent et combattent l’idéologie fanatique qui a inspiré son assassinat. Elles affirment leur attachement aux principes fondamentaux de notre République et condamnent l’odieuse instrumentalisation par le gouvernement et différentes organisations du meurtre de notre collègue. Stigmatiser une partie de la population n’est en rien conforme à l’idéal républicain et aux fondements de la laïcité. Liberté, égalité et fraternité sont des principes indissociables qui ne peuvent trouver leur pleine réalisation que dans une conception sociale et démocratique de la République, dont une Fonction publique forte au service des citoyen.ne.s est une condition essentielle.
Défendre et promouvoir la République, cela passe nécessairement par le respect des libertés publiques, des droits de grève et de manifestation, par la libre circulation des militant.e.s syndicaux et les garanties nécessaires pour mener l’activité syndicale. Cela n’est donc pas compatible avec l’état d’urgence permanent et les procédures qui entravent à tous les niveaux l’exercice plein et entier de la démocratie.
Chaque jour, la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales confirment que les missions de la Fonction publique sont indispensables et doivent être renforcées.
Préavis de grève fédéral de 0 h à 24 h pour les journées des 16 novembre au 1er décembre 2020
Mesdames les Ministres,
Le 28 octobre dernier, le Président de la République annonce un nouveau confinement, qui n’a de confinement que le nom, jusqu’au 1er décembre prochain à minima. La fédération CGT des Services publics constate que les « premier·ère·s de corvée », agent.e.s des services publics, indispensables et essentiels à l’immense majorité de la population, montent de nouveau au front avec les mêmes dérives constatées lors du premier confinement, dérives dues à l’incurie du gouvernement. En effet, les établissements scolaires restent ouverts en totalité avec des protocoles, divers, différents et quoi qu’il en soit inapplicables et avec un sous-effectif aux conséquences pouvant être dramatiques. En outre, le matériel de protection est quasi inexistant, insuffisant en nombre et en qualité, ce qui ne permet pas d’assurer la sécurité des personnels. En 8 mois, rien n’a été fait pour former du personnel spécialisé dans la désinfection des locaux et des agents dont les services sont fermés, sont envoyés nettoyer les écoles ! Trop souvent encore, il faut se battre localement pour exiger la tenue des IRP à commencer par les CHSCT et les CT. À cet égard, nous avons pris note de la circulaire du 29 octobre 2020 relative à la continuité du service public. Notons qu’elle est contradictoire avec le contenu de la loi dite de Transformation de la Fonction publique, que vous êtes chargées de porter, et dont nous demandons plus que jamais l’abrogation. Nous exigeons donc immédiatement, partout, dans toutes les collectivités le maintien des CHSCT et leur réunion d’urgence et des comités techniques, le maintien des prérogatives des CAP, l’équipement gratuit de masques chirurgicaux FFP2 en nombre suffisant pour tous.tes ! Pour la CGT, notre slogan de mars est toujours d’actualité : « pas de protection, pas de travail ! »
La fédération CGT des Services publics revendique que les critères de vulnérabilité des personnels, établis en mai, ouvrant droit aux ASA soient respectés et le droit aux ASA étendu aux personnels vivant avec une personne vulnérable. Dans les établissements scolaires, la division par deux des effectifs des classes et recrutement massif des enseignants conformément aux revendications des organisations enseignantes notamment par le recrutement de personnels sur liste complémentaire, et la titularisation des contractuels et vacataires. Ces revendications impliquent parallèlement des recrutements à hauteur des besoins d’ATSEM, et de personnels dans les collèges et les lycées. Dans les secteurs du médico-social, à commencer par les EHPAD et les aides et soins à domicile, des recrutements massifs sont également urgents. Loin de là, les personnels n’ont toujours pas perçu le moindre centime des primes et compléments indiciaires annoncés par votre gouvernement.
Dans la Fonction publique territoriale, les agent.e.s sont méprisé.e.s, les agent.e.s sont en colère.
De plus, la fédération CGT des Services publics dénonce les interventions policières contre les lycéen.ne.s qui se mobilisent depuis la rentrée pour pouvoir étudier dans des conditions sanitaires ne mettant pas leur santé en jeu. Cette violence contre des revendications légitimes est inadmissible et nous demandons qu’elle cesse immédiatement. La situation sanitaire liée à la propagation de la pandémie de la COVID-19 nécessite une protection totale et complète de la santé des agent.e.s public.publique.s. Cette obligation règlementaire est de la responsabilité des employeurs publics, qui doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer cette protection.
Un gouvernement dépassé, une population reconfinée
Communiqué de presse de la CGT Educ’Action
L’annonce d’un reconfinement, par le président de la République, mercredi 28 octobre et des différentes mesures d’accompagnement pour lutter contre l’explosion de l’épidémie démontrent que le gouvernement n’a pas été en capacité de gérer cette crise sanitaire et de protéger l’ensemble de la population.
Alors que le président de la République et son gouvernement affirment avoir tiré les leçons du premier confinement, nous notons que la politique sanitaire actuelle, sociale et économique produit globalement les mêmes effets et qu’elle conduit aujourd’hui à un nouveau confinement. Une nouvelle fois, c’est la population dans sa globalité qui subit la politique et les décisions gouvernementales incohérentes, inefficaces et autoritaires. Pire, en ne parlant que du comportement de la population dans la sphère privée, le gouvernement tente de lui faire porter la responsabilité de cette crise qui est avant tout le fruit de la destruction du service public de santé, et choisit de bafouer encore plus les libertés individuelles. C’est intolérable.
Si certain·es estiment que les nouvelles règles seront plus souples qu’au printemps, comment comprendre que tout sera interdit sauf d’aller travailler ? Il est clair que toutes les dispositions prises, dont le maintien de l’ouverture des écoles, visent avant tout à maintenir l’activité économique sans apporter de nouvelles garanties pour la santé de millions de salarié·es. Un seul mot d’ordre gouvernemental, l’économie plutôt que la santé.
Cependant, ce maintien des établissements scolaires ouverts ne pourra se faire sans un vrai renforcement du protocole en vigueur depuis la rentrée de septembre. En effet, la situation actuelle ne peut perdurer : des classes surchargées, un brassage constant des élèves, un protocole intenable, une fatigue grandissante pour les équipes éducatives. La CGT Educ’action, comme d’autres organisations n’a cessé d’alerter sur la situation critique pour les personnels depuis la rentrée.
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