La fédération CGT des Services publics dépose un préavis de grève du 1er au 31 janvier 2025
Objet : Préavis de grève pour les journées du 1er janvier au 31 janvier 2025 inclus, couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Monsieur le Premier Ministre,
Nous restons aujourd’hui dans l’attente de la constitution d’un nouveau gouvernement suite à la censure votée contre votre prédécesseur.
Cette censure apparaît logique tant les constats faits sur les causes de la situation financière dégradée, et sur les solutions à mettre en œuvre pour y répondre, étaient dénués de tout sens des réalités et des besoins collectifs.
Si, pour l’heure, nous n’avons plus de gouvernement, nous savons d’ores et déjà que le prochain sera dans la même logique et pourra décider d’activer les mêmes leviers et donc de nous faire porter le poids des responsabilités.
Ce n’est pas possible ! Les citoyen·nes ont besoin d’un tout autre projet de loi de finances, visant à améliorer le quotidien de toutes et tous et mener une politique en faveur de l’intérêt général.
Les 150 milliards de bénéfices dégagés par le CAC40 et les 223 milliards de cadeaux offerts aux entreprises rappellent que nos revendications sont bel et bien finançables.
Le temps de la prétendue considération et des séances d’applaudissements pendant la crise sanitaire est loin. Là où nous étions considéré·es comme indispensables pour le pays il y a quelque temps, nous sommes maintenant montré·es du doigt et accusé·es d’être celles et ceux qui creusent les déficits.
Les agent·es des collectivités territoriales et des établissements publics n’ont pas à endosser les responsabilités des politiques budgétaires déviantes et coupables des précédents gouvernements. Le « fonctionnaire bashing », ça suffit ! La cure d’austérité sur le dos de celles et ceux qui travaillent chaque jour pour l’intérêt général doit cesser.
Pour tout cela, la Fédération CGT des Services publics reste déterminée à s’engager contre toutes les réformes et tous les projets de réformes injustes, infondés et inefficaces.
À cet effet, la Fédération CGT des Services publics appelle l’ensemble des fonctionnaires, agent·es public·ques et salarié·es de notre champ privé à se mobiliser pour :
– L’abandon définitif du projet de loi dit « pour l’efficacité de la Fonction publique » ;
– L’abandon des amendements au titre de la Loi de finances s’agissant des trois jours de carence et d’une diminution de la prise en charge de 100 % à 90 % de la rémunération versée aux agent·es public·ques quand elles ou ils sont malades ;
– L’augmentation générale des salaires ;
– L’augmentation immédiate de 10 % du point d’indice de rémunération des fonctionnaires et son augmentation à six euros (6 €) en 2024 ;
– La revalorisation immédiate de 10 % des pensions et un niveau de pension (taux de remplacement) d’au moins 75 % du revenu d’activité pour une carrière complète ;
– L’abrogation de la loi portant réforme des retraites, rétablissement de la retraite à 60 ans à taux plein (55 ans pour les métiers pénibles) et pérennisation de la CNRACL ;
– L’égalité salariale femmes-hommes, mesure essentielle pour lutter contre l’inflation et financer les retraites ;
– L’abrogation de la loi dite de transformation de la Fonction publique ;
– Le rejet de toutes formes d’individualisation des traitements et des carrières « au mérite » pour la promotion d’une Fonction publique territoriale de carrière sous statut ;
– Dans le cadre de la campagne revendicative « 10 % pour la Fonction publique » : 10 % de temps de travail en moins, 10 % d’effectif en plus, 10 % de temps de formation ;
– Le maintien, l’amélioration, le renforcement de l’ensemble de nos services publics ;
– La suspension immédiate de toutes les mesures et décisions les remettant en cause (privatisations, délégations de service public…) ;
– Le recrutement sous statut, afin d’améliorer les conditions de travail ;
– L’abrogation de la loi « Asile et immigration » ;
– L’arrêt de toutes formes de répressions syndicales et l’amnistie pour les syndicalistes ;
– La mise en œuvre d’une politique favorisant la voie diplomatique pour la Paix et le désarmement ;
– Le cessez-le-feu en Ukraine et en Palestine, la suspension de tous les accords avec l’État israélien, l’arrêt du génocide à Gaza, l’arrêt des livraisons d’armes à l’Ukraine et à Israël.
C’est pour toutes ces raisons que la Fédération CGT des Services publics prend une fois de plus ses responsabilités en déposant un préavis de grève pour l’ensemble des agent·es de la Fonction publique territoriale et les salarié·es relevant de la partie privée de notre champ fédéral (entreprises de l’eau et de l’assainissement, thanatologie, secteur privé du logement social) pour le 1er janvier 2025, le 2 janvier 2025, le 3 janvier 2025, le 4 janvier 2025, le 5 janvier 2025, le 6 janvier 2025, le 7 janvier 2025, le 8 janvier 2025, le 9 janvier 2025, le 10 janvier 2025, le 11 janvier 2025, le 12 janvier 2025, le 13 janvier 2025, le 14 janvier 2025, le 15 janvier 2025, le 16 janvier 2025, le 17 janvier 2025, le 18 janvier 2025, le 19 janvier 2025, le 20 janvier 2025, le 21 janvier 2025, le 22 janvier 2025, le 23 janvier 2025, le 24 janvier 2025, le 25 janvier 2025, le 26 janvier 2025, le 27 janvier 2025, le 28 janvier 2025, le 29 janvier 2025, le 30 janvier 2025 et le 31 janvier 2025.
Notre organisation est disponible pour toute négociation sur les revendications des personnels.
Dans cette attente, nous vous adressons, Monsieur le Premier Ministre, nos sincères salutations.
Pour la fédération CGT des Services publics,
Natacha POMMET
Préavis de grève envoyé le 23 décembre 2024 à :
M. François BAYROU, Premier Ministre
– Préavis en téléchargement
Calculateur CGT : Jour de carence : une sanction injuste qui pénalise encore plus les agents publics !
L’existence d’un jour de carence est une mesure injuste qui prive les agents publics d’une journée de rémunération en cas de maladie, cela représente une pénalité choquante dont la CGT revendique l’abrogation.
Le gouvernement Barnier a décidé d’aggraver encore les pertes subies par les personnels en cas d’arrêt maladie :
- en ajoutant 2 jours de carence
- en abaissant de 100 % à 90 % la prise en charge par l’employeur public du traitement des 3 premiers mois de maladie ordinaire.
Pour prendre la mesure de cette injustice, la CGT Fonction publique met à disposition un calculateur dédié permettant d’évaluer la perte de salaire que ces mesures imposeraient aux personnels.
La CGT vous invite à rejoindre la lutte qu’elle mène pour demander l’abrogation du jour de carence.
En 2024, Gipa... ou pas ? simulateur CGT : Calculez ce que vous risquez de perdre
simulateur CGT
Depuis sa création en 2008, la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA) a été un dispositif de compensation imparfait, mis en place pour couvrir partiellement, les pertes de pouvoir d’achat subies par les agents publics, tout en masquant les effets du gel persistant de la valeur du point.
La CGT a toujours refusé de cautionner ce mécanisme qui, au lieu d’une véritable revalorisation, entérine une dégradation continue des salaires dans la Fonction publique.
Les bénéficiaires de la GIPA 2018-2022 peuvent toujours la demander.
Aujourd’hui, alors que la GIPA (2019-2023) est supprimée par le gouvernement Barnier, les agents subissent, de fait, une nouvelle amputation de leur pouvoir d’achat.
La CGT propose un simulateur pour vous aider à estimer l’ampleur de la perte salariale réelle que vous subirez. Vous pouvez utiliser cet outil pour évaluer les effets concrets de cette suppression sur votre situation.
La CGT vous invite à rejoindre la lutte qu’elle mène pour des augmentations salariales justes et pérennes.
Adresse de la CGT au Premier ministre, Michel Barnier
La CGT a rencontré le nouveau Premier Ministre ce mercredi 25 septembre. La délégation, composée de Sophie Binet, secrétaire générale, ainsi que Sandrine Mourey et Denis Gravouil, membres du bureau confédéral, ont rappelé les exigences de la CGT en matière de salaires, réforme des retraites, industrie et services publics ainsi que la gravité du danger face à la montée de l’extrême-droite...
La CGT appelle le gouvernement à agir pour répondre aux exigences des salarié·es et des retraité·es autour de 5 priorités :
- L’augmentation des salaires et des pensions
- L’abrogation de la réforme des retraites
- Le financement de nos services publics
- Le renforcement et la transformation environnementale de notre industrie
- Renforcer la démocratie sociale à tous les niveaux
– En téléchargement les 5 priorités pour répondre aux exigences des salarié·es et des retraité·es.
Baromètre social en Nouvelle-Aquitaine n°3 : Femmes-hommes : pas vraiment l'égalité
Chers.ères collègues,
Nous poursuivons notre série sur notre baromètre social. Rappelons que vous êtes 1108 à y avoir répondu.
Aujourd’hui, la question de l’égalité pour laquelle il semblerait qu’il y ait encore un peu de travail.
Quand on part de notre ressenti d’agents.es, ça donne ça :
Cette note de -61, on peut la traduire par un petit 4 sur 10 en moyenne.
Et pourtant, il y a le plan égalité de la Région et même depuis peu, un index égalité construit sur les rémunérations des femmes et des hommes sur lequel la Région figure en bonne place.
Pourtant, ça coince dans le ressenti des agents.es.
Peut-être par ce qu’il reste encore à travailler sur la féminisation des métiers les plus masculins, à agir beaucoup plus sur la prévention et le traitement des violences et du harcèlement, et qu’il faudrait allouer un vrai budget à l’égalité ?
Alors, prêts.es à faire avancer la collectivité sur toutes ces questions ?
Sur ce sujet, comme sur les autres, n’hésitez-pas à nous contacter.
La Cgt
Pour accéder à tous les résultats du baromètre :https://forms.office.com/Pages/AnalysisPage.aspx?AnalyzerToken=VFImViIP3yDQx7JidXTstg3Gab2HrdN4&id=uxMfrOvOfU60d-3XVx9j-dPeyjBplPxHqsk8NYG4vV1UNUpGTEQ4VEVBNDlYQzIyMkZaUEsyQVZKRy4u
www.linkedin.com/in/cgt-conseil-régional-de-nouvelle-aquitaine
Baromètre social en Nouvelle-Aquitaine n°2 : La Région, ça ne paye plus
Chers.ers collègues,
Voici un nouvel extrait de notre baromètre social. On vous rappelle que vous êtes 1108 à y avoir répondu.
Aujourd'hui, le sujet qui fâche tout le monde : la rémunération.
Sans surprise, vous êtes tous plutôt revendicatifs sur ce dossier où la Région est à la peine des efforts qu'elle pourrait faire, en ayant choisi de s'aligner sur le national.
Et oui, notre administration botte en touche en disant que le point d'indice, c'est le gouvernement et que, restrictions budgétaires obligent, elle ne peut rien faire.
Nous préférons dire qu'elle fait des choix budgétaires qui ne privilégient pas le personnel.
C'est le moins qu'on puisse dire et la liste est longue :
- Avancements de grade en berne ;
- Rifssep bloqué ;
- Complémentaire santé qui explose (vous n'avez encore rien vu) ;
- Tickets restaus à 8 € depuis 1903 (ou avant ?) ;
- Chèques vacances riquiquis ;
- Amicale dont l'action se réduit faute de moyens ;
- Aides sociales déconnectées des besoins...
Avec l'intersyndicale, nous avons saisi l'administration sur tous ces sujets lors du CST du 10 octobre à Limoges, Et bien, nous avons une belle promesse « d'ouvrir un dialogue » dans lequel « rien ne sera mis sous le tapis ».
Bon, bizarrement, dans les sujets listés par le questeur (l'élu responsable des instances paritaires), à part la protection sociale complémentaire (sur laquelle la négociation avec les syndicats est obligatoire), aucun n'avait d'incidence financière...
Mais prenons au mot l'administration et allons dialoguer. Nous vous tiendrons informés des suites à donner...
Tous les résultats du baromètres social : https://forms.office.com/Pages/AnalysisPage.aspx?AnalyzerToken=VFImViIP3yDQx7JidXTstg3Gab2HrdN4&id=uxMfrOvOfU60d-3XVx9j-dPeyjBplPxHqsk8NYG4vV1UNUpGTEQ4VEVBNDlYQzIyMkZaUEsyQVZKRy4u
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La CNRACL est utile, la sauvegarder c’est vital !
La CNRACL enregistre en 2023 un déficit de 2,5 milliards d’euros. Si aucune mesure n’est prise, les inspecteurs généraux évaluent le déficit à 5,4 milliards d’euros en 2025, à 8,6 milliards d’euros en 2027, à 11,1 milliards en 2030.
Les fonctionnaires territoriaux·ales et hospitalier·ères ne sont nullement responsables de ce déficit ! Elles et ils en sont les premières victimes.
Les fédérations CGT Santé Action Sociale et des Services publics, avec leurs Unions fédérales des retraité·es, appellent les agent·es territoriaux·ales et hospitalier·ères actif·ves et retraité·es à se mobiliser pour imposer la prise en compte de leurs revendications... et continuent d’exiger l’abrogation de la réforme des retraites de 2023.
Il est important de souligner que la CNRACL était encore excédentaire en 2019 !
Les fonctionnaires territoriaux·ales et hospitalier·ères ne sont nullement responsables de ce déficit ! Elles et ils en sont les premières victimes.
Si les fédérations CGT de la Santé Action Sociale et des Services publics, avec leurs Unions fédérales des retraité·es, partagent le diagnostic posé par les inspecteurs généraux, elles exigent que des mesures permettant de pérenniser la CNRACL soient prises immédiatement.
Voir la totalité du tract en téléchargement.
Baromètre social en Nouvelle-Aquitaine n°1: ça ne va pas bien !
Chers.es collègues,
Nous vous devions depuis un moment un retour sur le baromètre social que nous avons lancé et que vous êtes 1108 à avoir rempli. Ce qui est un bon score pour avoir un panorama de la situation sociale de la Région. Pour ne pas vous assommer de chiffres, on a décidé de valoriser une partie chaque semaine. Et pour commencer, la surprise, très désagréable pour nous, ça a été la partie sur les risques psycho-sociaux.
On ne s’attendait pas à ce que ce soit un tel problème dans notre administration. On savait qu’il y avait un problème de reconnaissance global, d’accompagnement et de solutions apportées. D’ailleurs, on alerte depuis un moment avec les autres syndicats et on a mis le problème sur la table avec l’administration. Mais on était encore en-dessous de la réalité.
A la question sur les risques psychosociaux, vous êtes 42% à avoir répondu oui !
Et à la demande « Pourriez-vous décrire en quelques mots comment la situation s'est résolue ou pas ? », les expressions sont éloquentes :
"Au point mort" ; "Les problèmes sont ignorés" ; "Aucune reconnaissance, reste à ta place !! parle bien !! je suis ton chef, tu obéis !! » ; "Burn out - mise à l'isolement", "Rien n'a été fait, la direction m'a demandé de satisfaire la demande de la personne qui m'a agressée pour apaiser la situation" ; "obligation de se soumettre à l'administration sans réelle communication" ; "Situation non résolue. En arrêt depuis plus d'un an. Essai de reprise sur un temps thérapeutique mais dans le même environnement avec cette personne en toute puissance " ; etc, etc.
On pourrait continuer longtemps car vous êtes 343 à vous être exprimés de la sorte, le plus souvent amers et désabusés face à une situation sans accompagnement et sans solution satisfaisante :
Pour nous, c’est inacceptable ! C’est pourquoi le travail en intersyndicale avec l’administration pour faire évoluer vers le mieux tout le système mis en place doit aboutir à une prise en compte réelle du problème : mieux détecter, agir vite, accompagner de bout en bout, ne pas pénaliser les victimes comme c’est trop souvent le cas et réparer. Et si nous ne sommes pas entendus, le recours à la voie pénale sera beaucoup plus systématique de notre part.
Pour accéder à tous les résultats du baromètre : https://forms.office.com/Pages/AnalysisPage.aspx?AnalyzerToken=VFImViIP3yDQx7JidXTstg3Gab2HrdN4&id=uxMfrOvOfU60d-3XVx9j-dPeyjBplPxHqsk8NYG4vV1UNUpGTEQ4VEVBNDlYQzIyMkZaUEsyQVZKRy4u
La CGT
Déclaration Préalable de la CGT au CST du 10 octobre 2024
La CGT voudrait revenir sur l’outil de dotation. En effet, depuis sa mise en place, la CGT insiste sur le fait que cet outil n'est pas un outil de dotation mais bien un outil de répartition. L’outil de dotation a pris les moyens existants et les a répartis pour un équilibre des formes. C'est bien là un outil de répartition. Car, si vraiment un outil de dotation avait été réalisé, nous serions partis des besoins et non pas des moyens existants et la situation actuelle n'existerait pas.
A savoir que l’état de situation due aux différents dialogues de dotation fait que nous en sommes arrivés à faire « tourner » les cuisines dans certains établissements exclusivement avec des agents contractuels. Cette situation est intenable pour les personnels, pour les élèves et pour les commensaux. Nous imaginons que même pour le conseil régional et son institution, cela n’est également pas acceptable.
Nous nous interrogeons, à la suite de la lecture de l’article de Mediapart que mes camarades vous ont fait passer en séance pour que nous soyons bien tous au même niveau d’information.
Nous pouvons donc lire dans cet article que le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine est en 4e position au niveau national concernant les versements non obligatoires aux lycées privés. Et qu’en est-il de nos lycées publics ? Les personnels sont en souffrance dus aux surcharges de travail car l'outil de dotation n'est jamais réel en effectif sur le terrain. Ils sont en souffrance par la non prise en compte de la pénibilité, à ce jour toujours non reconnue pour les personnels du service général et de maintenance.
Nous imaginons un véritable outil dotation en personnel dans les lycées publics avec les 107 908 127 € de versements non obligatoires versés entre 2016 et 2023 aux lycées privés de Nouvelle-Aquitaine.
Nous nous mettons à rêver : Qu’en serait-il de nos régimes indemnitaires ?
Que dire des économies faites en supprimant la NBI à certains agents de la collectivité sous nous ne savons quel prétexte ? Que dire également de la suppression de la prime multi-site ? Que dire également du budget de l’amicale en stagnation malgré l’augmentation du nombre d’adhérents ? Pourquoi cet acharnement sur les réductions de budgets et les économies faites sur le dos des agents du service public alors que l’on verse, nous le répétons, 107 908 127 € de façon non obligatoire aux lycées privées, en moyenne 13 488 515 € et nous vous faisons grâce des centimes.
Nous sommes également conscients des sommes qui sont investis dans les lycées publics pour les aménagements des bâtiments. Ces sommes ne justifient en rien les choix faits. Ne nous faites donc pas cette réponse, elle serait trop facile. Expliquez-nous plutôt pourquoi ce choix de versement ? Nous le répétons, de versements non obligatoires de 13 millions par an aux lycées privée alors que dans les lycées publics nous manquons réellement de personnel pour rendre le service public d’éducation que l’ensemble de la communauté éducative est en droit d’attendre. Ce qui intègre quelque chose que l’on pourrait peut-être oublier quand on dit cela : c’est la santé physique et psychologique des agents.
Arrêtez de nous dire que vous n’avez pas les moyens, la preuve en est faite. Ce sont bien des choix politiques issus de votre gouvernance, bien éloignée des engagements du NFP, qui mettent à mal le rendu du service public d’éducation dans tous nos lycées PUBLICS de Nouvelle-Aquitaine.
La CGT des personnels du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine
Le 1er octobre, en grève pour abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires, développer l’emploi industriel et financer nos services publics !
LE 1ER OCTOBRE ON SE MOBILISE POUR GAGNER DES AVANCÉES
Opposons-nous à la nouvelle loi de réforme de la Fonction publique (tract FDSP)
Opposons-nous à la nouvelle loi de réforme de la Fonction publique
Encore une nouvelle réforme, encore de nouvelles attaques contre les fonctionnaires et les services publics !
Une fois de plus, une réforme de la Fonction publique territoriale est sur le tapis, avec la proposition de loi de Stanislas Guérini. Cette loi s’inscrit dans une suite de mesures législatives récentes qui visent à transformer profondément les conditions de travail des fonctionnaires en réduisant leurs droits et protections.
Principales modifications proposées par la loi Guérini :
Lire la suite : Opposons-nous à la nouvelle loi de réforme de la Fonction publique (tract FDSP)
Loi Fonction publique Guerini | Pour nous, c’est non !
STANISLAS GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a lancé le 9 avril 2024 une « pseudo-concertation » sur le projet de loi Fonction publique.
Il s’agit en fait d’une remise en cause de la Fonction publique de carrière que nous devons combattre.
Les buzz médiatiques du ministre sur le « davantage récompenser le mérite », « lever le tabou du licenciement des fonctionnaires » ou encore sur « la remise en cause des catégories C, B et A » sont inacceptables et en disent long sur ses intentions !
Lire la suite : Loi Fonction publique Guerini | Pour nous, c’est non !
Economies sur nos salaires, nos postes, la santé, l’école, nos services publics... mais pas pour les spéculateurs et pour faire la guerre, ça suffit !
Après avoir décidé de consacrer 413 milliards d’euros pour investir dans l’économie de guerre (loi de programmation militaire 2023-2030), Macron vient d’annoncer 3 milliards supplémentaires pour alimenter la boucherie sur le front ukrainien. Le gouvernement, par la voix de Bruno Lemaire, ministre des Finances, annonce le 18 février dernier qu’il faudra faire 10 milliards d’euros d’économies sur les services publics pour redresser… on ne sait trop quoi. Aussitôt, on nous annonce qu’il faudrait en fait économiser 20 milliards ! Encore mieux, la Cour des comptes affirme que ce sont 50 milliards qu’il faudrait économiser d’ici à 2027 parce que la situation des finances publiques de la France est « parmi les plus dégradées de la zone euro ».
- Nos collectivités ont de plus en plus recours à des entreprises privées. Ça externalise à tour de bras pour un montant total de 160 milliards d’euros par an, soit l’équivalent du quart du budget de l’État (Source : collectif Nos services publics).
- Les géants du CAC 40 ont généré plus de 145 milliards d’euros de profits en 2023 : un chiffre à mettre en relation avec le précédent ?
Pour piller les services publics, les capitalistes savent qu’ils peuvent compter sur Macron et son ministre Bruno Lemaire.
Pour financer les guerres, les marchands de morts savent aussi sur qui ils peuvent compter… Selon une étude récente, « La France détrône la Russie et devient le deuxième exportateur d’armes au monde. L’augmentation des importations d’armes par les pays européens entre 2019 et 2023 est due en grande partie aux transferts massifs d’armes vers l’Ukraine en 2022 et 2023 » (Source Euronews).
On vend des armes qui, comme à Gaza, sont utilisées pour massacrer des populations civiles entières.
On enrichit les spéculateurs avec l’argent public.
On liquide la Sécurité sociale, on nous fait bosser deux ans de plus, on nous prépare un « pacte de la vie au travail » nous dirions plutôt de la mort au travail, on nous gèle nos rémunérations… Les services publics ne parviennent plus à répondre aux besoins fondamentaux de l’immense majorité de la population.
Plus que jamais, nous réaffirmons nos revendications :
- Le point d’indice à 6 euros
– > c’est une urgence sociale !
- 10 % de fonctionnaires en plus pour répondre aux besoins sociaux
– > c’est une urgence nationale !
- L’abrogation de la réforme des retraites et de la loi dite de transformation de la Fonction publique
– > c’est une urgence démocratique !
– En téléchargement le tract de la Fédération CGT des Services publics
Le 8 mars, pour l’égalité des droits, l’égalité salariale #Un jour sans nous
Fonction Publique : Urgence salaires !
La hausse des prix atteint 4,9% sur 2023. Sous l’effet de l’inflation, nos salaires reculent, et remplir le réfrigérateur, payer ses factures ou partir en vacances devient de plus en plus difficile. Pire, 8 millions de personnes, soit un quart des travailleurs et des travailleuses, sont aujourd’hui précaires. Macron et Attal nous parlent de rémunérations et de carrières au mérite, c’est-à-dire à la tête du client. Il veulent individualiser, diviser, différencier pour mieux privatiser. Les profiteurs du CAC 40 s’enrichissent et l’immense majorité de la population n’en peut plus.
Ça ne peut plus durer !
Plutôt que d’augmenter nos salaires, le gouvernement ne nous concède que des primes non cotisées, exceptionnelles au bon vouloir des employeurs, comme la prime « Pouvoir d’achat ».
Ces derniers mois, on nous accordé de très légères augmentations du point d’indice, qui détermine les rémunérations des 5,6 millions agents publics, fixé aujourd’hui à 4,92 €. Mais ces augmentations n’ont servi qu’à « courir » après le SMIC qui, lui, bénéficie d’une revalorisation automatique liée à l’inflation, contrairement au point d’indice. Depuis plus de 20 ans, notre pouvoir d’achat n’a fait que baisser, comme le montre la courbe ci-dessous. Si le point d’indice avait suivi l’inflation depuis 2000, il ne serait pas à 4,92 €, mais à 6,36 € !
Une grille rabougrie
Où en est-on en ce début d’année ? Cinq points d’indice ont été accordés au le 1er janvier à tout.es les agent.es, ce qui correspond royalement à moins de 25€... En fait, il s’agissait d’éviter encore une fois que le SMC dépasse le bas de la grille, puisque ce dernier a augmenté de 1,13% à la même date. Et comme on n’a pas touché à la valeur du point, la grille continue à « se tasser », comme on le voit sur la grille du premier grade. Les huit premiers échelons de la grille sont à un seul point d’indice de décalage. La conséquence est simple : en 12 ans de carrière, on gagne 34,46€. Et en 19 ans, si on arrive au bout du grade, on aura gagné à peine plus de 100 €...
Et cet effet de tassement se répercute sur toute la grille. Le deuxième grade de la catégorie C démarre à un seul point d’indice au-dessus du premier, soit 4,92 €, et la catégorie B à six points au-dessus, soit moins de 30 € !
Salaire au mérite, c’est du pipeau !
Le président de la République, dans sa conférence de presse, a annoncé l’instauration d’une « rémunération au mérite » induisant la carrière au mérite pour les fonctionnaires. La bonne blague ! Cela fait des décennies que les primes « à la tête du client » ont été généralisées dans nos collectivités. Sans que cela ne règle rien, ni en matière de reconnaissance, ni en matière de motivation.
Le point d’indice à 6€ parce que nous le méritons !
Pour rattraper la perte de pouvoir d’achat que nous avons subie, il est urgent que le point d’indice soit porté à 6 €. Cette mesure de justice profiterait à tous les agent.es public.ques, fonctionnaires et non-titulaires. Et cet argent serait réinjecté dans l’économie du pays, tandis que le surplus de cotisations généré réalimenterait les régimes de sécurité sociale et de retraite.
Une grille revalorisée
Pour permettre un vrai déroulement de carrière et reconnaître les qualifications, il faut « redonner de l’air » à la grille de la Fonction publique.
Ces mesures sont à même de redonner une dynamique à nos carrières, aujourd’hui à l’étroit dans une grille étriquée.
Partout, réunissons nous en heures d’info syndicale, en assemblées générales pour discuter et décider !
Les luttes locales sont très nombreuses pour exiger la prime pouvoir d’achat, pour des revalorisations du régime indemnitaire, pour des NAO conséquentes.
Les agent-es et salarié-es s’organisent pour garantir leurs conditions d’existence.
Pour défendre notre statut, pour des classifications à la hauteur, pour un point d’indice à 6 euros et son indexation sur l’inflation, les décideurs sont au gouvernement ! En ce qui les concerne, les agriculteurs (nous parlons de ceux qui cherchent à vivre de leur travail, pas des grands patrons et industriels de l’agroalimentaire) ont voulu monter à Paris et bloquer le pays pour se faire entendre.
Existe-t-il une autre solution ?! Les propositions qui figurent dans ce tract ne sont pas à prendre ou à laisser. Elles sont réalistes économiquement et socialement nécessaires. Nous les porterons à Macron et Attal (en attendant la nomination d’un ministre de la Fonction publique) le 19 mars.
Un préavis de grève national court sur tout le mois de février et sera renouvelé en mars.
Télécharger le tract en PDF
L'action paye ! Syndicat CGT des Territoriaux de la Ville de Saint-Etienne.
Syndicat CGT des Territoriaux de la Ville de Saint-Etienne
Mesures sociales : pas de cadeaux mais un juste retour des choses !
Ce mardi 9 janvier 2024, Monsieur le Maire a fait part aux organisations syndicales ainsi qu’à l’ensemble des agents, de ces arbitrages suite aux rencontres bilatérales du mois de décembre dernier.
À cette occasion, nous avions pu aborder les divers points revendicatifs portés de longue date, et mis en lumière par la mobilisation que nous avions organisée du 27 novembre au 1er décembre 2023.
Mobilisation pourtant fortement critiquée par Monsieur le Maire qui voyait en ce préavis déposé par la CGT une attaque purement politique.
Pour autant, l’attribution de la prime pouvoir d’achat à son niveau maximum autorisé, la mise en place des tickets restaurant, la prise en charge intégrale par la Mairie des frais d’augmentation liés aux cotisations Mutuelle, la suppression de l’écrêtement des clauses de sauvegarde, sont autant de points revendicatifs forts que nous avons portés et qui se retrouvent aujourd’hui avec un arbitrage favorable.
Il ne s’agit en rien de cadeaux du Père Noël, mais bel et bien d’un juste retour des choses.
Des avancées significatives aux saveurs de Victoire. Victoire syndicale, mais surtout Victoire collective, car cela n’aura été possible qu’en raison des mobilisations et d’une forte adhésion des agents aux revendications portées par la CGT.
La leçon est exemplaire : avec de la solidarité et en luttant toutes et tous ensemble on peut changer les choses et obtenir ce que l’on pensait impossible.
Aussi, nous adressons aujourd’hui nos chaleureux remerciements à tous les agents qui ont participé aux diverses mobilisations sur ces sujets : cette victoire est la vôtre !
Le syndicat CGT des Territoriaux de la Ville de Saint-Étienne prend donc acte des décisions prises, et sera particulièrement attentif sur les conditions de leurs mises en œuvre.
La CGT continue à œuvrer quotidiennement à l’amélioration des conditions de travail et salariales des agents et demeure mobilisée notamment sur la reconnaissance des sujétions particulières liées aux métiers et la convergence du RIFSEEP au niveau de SEM.
Unis ! Solidaires ! Déterminés !
On gagne !
SYNDICAT CGT DES TERRITORIAUX DE LA VILLE DE SAINT-ETIENNE
LAMAIZIERE - 19 rue Léon Lamaizière, 42000 Saint-Étienne – 04.77.41.64.49
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Le tract en PDF : Mesures sociales : pas de cadeaux mais un juste retour des choses
Mémoires d’avenir, journal de l’Institut d’Histoire Sociale de la Fédération CGT des Services publics
Mémoires d’avenir, journal de l’Institut d’Histoire Sociale de la Fédération CGT des Services publics.
1 01 - MEMAV n°1 | Juil. 2016 pdf
2 02 - MEMAV n°2 | Nov. 2016 pdf
3 03 - MEMAV n°3 | Juil. 2017 pdf
4 04- MEMAV n°4 | Déc. 2017 pdf
5 05 - MEMAV n°5 | Juin 2018 pdf
6 06 - MEMAV n°6 | Déc. 2018 pdf
7 07 - MEMAV n°7 | Juin 2019 pdf
8 08 - MEMAV n°8 | Nov. 2019 pdf
9 09 - MEMAV n°9 | Déc. 2020 pdf
10 10 - MEMAV n°10 | Déc. 2021 pdf
11 11 - MEMAV n°11 | Juil. 2022 pdf
12 12 - MEMAV n°12 | déc. 2022 pdf
13 13 - MEMAV n°13 | Juil. 2023 pdf
14 14 - MEMAV n°14 | Nov. 2023 pdf
12 décembre : manifestation à Bruxelles et pétition contre le retour de l’austérité en Europe
Pour les salaires, l’investissement public et l’égalité entre les femmes et les hommes en France et en Europe, la CGT s’inscrit dans la mobilisation appelée par la Confédération Européenne des Syndicats.
La Confédération Européenne des Syndicats (CES) ambitionne de réunir des dizaines de milliers de manifestants de toute l’Europe le 12 décembre à Bruxelles, veille d’une réunion déterminante pour l’avenir de tous les pays membres, dont la France. Pour participer à cette mobilisation, rapprochez-vous de votre Fédération ou Union Départementale CGT.
Les décisions prises au niveau européen ont en effet des répercussions concrètes sur nos conditions de travail, nos salaires, notre protection sociale, notre gouvernance économique. Cette mobilisation permettra de mettre la pression sur les gouvernements afin que la voix des salarié·es soit entendue, même à Bruxelles !
Une autre Europe pour un autre avenir économique, social et démocratique
La CGT milite pour que les politiques européennes répondent d’abord aux aspirations et aux besoins du monde du travail et non à des idéologies libérales qui se sont révélées destructrices sur le plan économiques, social et environnemental. Plutôt que la concurrence généralisée, il s’agit de promouvoir la coopération et la solidarité.
Face au détricotage des services publics et des politiques industrielles et à l’accroissement des inégalités qui nourrissent la montée très inquiétante des forces d’extrême droite en Europe, les syndicats s’organisent avec la CES pour dénoncer les impasses des politiques européennes actuelles et l’imposture des fausses réponses de l’extrême droite partout en Europe.
L’urgence ? L’augmentation des salaires !
Dans toute l’Europe, l’inflation a grignoté nos salaires, sauf là où ils sont indexés sur les prix, comme en Belgique. Dans le même temps, les profits des entreprises continuent de capter encore plus de richesses crées et les gouvernements comme les employeurs refusent d’augmenter les salaires, ce qui accentue d’autant les inégalités entre les femmes et les hommes.
Avec son entêtement aveugle à vouloir limiter les dépenses publiques et se concentrer sur des politiques "de l’offre" qui ne favorisent que les banques et les marchés financiers et les marges des entreprises, l’Union Européenne se prive des moyens d’agir.
Le dérèglement climatique comme les destructions d’emploi ne sont pourtant pas des fatalités, mais bien les résultats de choix politiques. Le 12 décembre, à Bruxelles, les salarié·es peuvent changer la donne.
pour retrouver le tract CGT en PDF
Syndicat CGT région PACA |
Les agent·es grévistes du Lycée Adam de Craponne à Salon de Provence reprennent le travail après 23 jours de grève de belles victoires !
Ils ont été entendus ont obtenu satisfaction sur un grand nombre de leurs justes revendications.
L’état désastreux de leurs conditions de travail est désormais connu de toutes et tous. L’impossibilité de rendre correctement le service public auquel ils sont attachés avec si peu de personnels et des moyens vétustes a été entendue.
Avec le syndicat CGT à leurs côtés, ils se sont organisés et ont relevé la tête fièrement et ont démontré qu’être un travailleur ce n’est pas être soumis et résigné !
Vigilants et unis, ils restent mobilisés à la fois sur les situations individuelles et sur la mise en place concrète des annonces.
Les victoires :
– l’arrivée d’un chef d’équipe avec la mise en place des emplois du temps ;
– la reconnaissance du fait qu’ils faisaient trop d’heures et la négociation pour les récupérer ;
– l’arrivée d’1 OP ;
– 2 renforts jusqu’en décembre avec la possibilité après audit de prolonger jusqu’à juillet voir jusqu’à la fin des travaux de plonge ;
– un plan clair pour les travaux de la plonge ;
– le retrait de l’administration locale de leur organisation du travail ;
– l’engagement de la Région à remplacer tous les agents absents ;
– une rencontre avec le Maire / Vice-Président de la Région permettant un échange constructif ;
– une couverture médiatique qui sort de l’anonymat les ouvriers ;
– un soutien de la population lors des rencontres sur le marché ;
– un soutien des enseignants du lycée ;
– un soutien des lycéens et de leurs parents ;
– la mobilité attendue depuis des années d’une agent ;
– la dignité et une équipe plus soudée que jamais !