Calculateur CGT : Jour de carence : une sanction injuste qui pénalise encore plus les agents publics !

L’existence d’un jour de carence est une mesure injuste qui prive les agents publics d’une journée de rémunération en cas de maladie, cela représente une pénalité choquante dont la CGT revendique l’abrogation.

Le gouvernement Barnier a décidé d’aggraver encore les pertes subies par les personnels en cas d’arrêt maladie :

  • en ajoutant 2 jours de carence
  • en abaissant de 100 % à 90 % la prise en charge par l’employeur public du traitement des 3 premiers mois de maladie ordinaire.

Pour prendre la mesure de cette injustice, la CGT Fonction publique met à disposition un calculateur dédié permettant d’évaluer la perte de salaire que ces mesures imposeraient aux personnels.

La CGT vous invite à rejoindre la lutte qu’elle mène pour demander l’abrogation du jour de carence.

En 2024, Gipa... ou pas ? simulateur CGT : Calculez ce que vous risquez de perdre

simulateur CGT

Depuis sa création en 2008, la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA) a été un dispositif de compensation imparfait, mis en place pour couvrir partiellement, les pertes de pouvoir d’achat subies par les agents publics, tout en masquant les effets du gel persistant de la valeur du point.

La CGT a toujours refusé de cautionner ce mécanisme qui, au lieu d’une véritable revalorisation, entérine une dégradation continue des salaires dans la Fonction publique.

Les bénéficiaires de la GIPA 2018-2022 peuvent toujours la demander.

Aujourd’hui, alors que la GIPA (2019-2023) est supprimée par le gouvernement Barnier, les agents subissent, de fait, une nouvelle amputation de leur pouvoir d’achat.

La CGT propose un simulateur pour vous aider à estimer l’ampleur de la perte salariale réelle que vous subirez. Vous pouvez utiliser cet outil pour évaluer les effets concrets de cette suppression sur votre situation.

La CGT vous invite à rejoindre la lutte qu’elle mène pour des augmentations salariales justes et pérennes.

Adresse de la CGT au Premier ministre, Michel Barnier

La CGT a rencontré le nouveau Premier Ministre ce mercredi 25 septembre. La délégation, composée de Sophie Binet, secrétaire générale, ainsi que Sandrine Mourey et Denis Gravouil, membres du bureau confédéral, ont rappelé les exigences de la CGT en matière de salaires, réforme des retraites, industrie et services publics ainsi que la gravité du danger face à la montée de l’extrême-droite...

La CGT appelle le gouvernement à agir pour répondre aux exigences des salarié·es et des retraité·es autour de 5 priorités :

  • L’augmentation des salaires et des pensions
  • L’abrogation de la réforme des retraites
  • Le financement de nos services publics
  • Le renforcement et la transformation environnementale de notre industrie
  • Renforcer la démocratie sociale à tous les niveaux

En téléchargement les 5 priorités pour répondre aux exigences des salarié·es et des retraité·es.

Baromètre social en Nouvelle-Aquitaine n°3 : Femmes-hommes : pas vraiment l'égalité

Chers.ères collègues,

Nous poursuivons notre série sur notre baromètre social. Rappelons que vous êtes 1108  à y avoir répondu.

Aujourd’hui, la question de l’égalité pour laquelle il semblerait qu’il y ait encore un peu de travail.

Quand on part de notre ressenti d’agents.es, ça donne ça :

Cette note de -61, on peut la traduire par un petit 4 sur 10 en moyenne.

Et pourtant, il y a le plan égalité de la Région et même depuis peu, un index égalité construit sur les rémunérations des femmes et des hommes sur lequel la Région figure en bonne place.

Pourtant, ça coince dans le ressenti des agents.es.

Peut-être par ce qu’il reste encore à travailler sur la féminisation des métiers les plus masculins, à agir beaucoup plus sur la prévention et le traitement des violences et du harcèlement, et qu’il faudrait allouer un vrai budget à l’égalité ?

Alors, prêts.es à faire avancer la collectivité sur toutes ces questions ?

Sur ce sujet, comme sur les autres, n’hésitez-pas à nous contacter.

La Cgt

Pour accéder à tous les résultats du baromètre :https://forms.office.com/Pages/AnalysisPage.aspx?AnalyzerToken=VFImViIP3yDQx7JidXTstg3Gab2HrdN4&id=uxMfrOvOfU60d-3XVx9j-dPeyjBplPxHqsk8NYG4vV1UNUpGTEQ4VEVBNDlYQzIyMkZaUEsyQVZKRy4u

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Baromètre social en Nouvelle-Aquitaine n°2 : La Région, ça ne paye plus

Chers.ers collègues,

Voici un nouvel extrait de notre baromètre social. On vous rappelle que vous êtes 1108 à y avoir répondu.

Aujourd'hui, le sujet qui fâche tout le monde : la rémunération.

 

Sans surprise, vous êtes tous plutôt revendicatifs sur ce dossier où la Région est à la peine des efforts qu'elle pourrait faire, en ayant choisi de s'aligner sur le national.

 

Et oui, notre administration botte en touche en disant que le point d'indice, c'est le gouvernement et que, restrictions budgétaires obligent, elle ne peut rien faire.

Nous préférons dire qu'elle fait des choix budgétaires qui ne privilégient pas le personnel.

C'est le moins qu'on puisse dire et la liste est longue :

  • Avancements de grade en berne ;
  • Rifssep bloqué ;
  • Complémentaire santé qui explose (vous n'avez encore rien vu) ;
  • Tickets restaus à 8 € depuis 1903 (ou avant ?) ;
  • Chèques vacances riquiquis ;
  • Amicale dont l'action se réduit faute de moyens ;
  • Aides sociales déconnectées des besoins...

Avec l'intersyndicale, nous avons saisi l'administration sur tous ces sujets lors du CST du 10 octobre à Limoges, Et bien, nous avons une belle promesse « d'ouvrir un dialogue » dans lequel « rien ne sera mis sous le tapis ».

Bon, bizarrement, dans les sujets listés par le questeur (l'élu responsable des instances paritaires), à part la protection sociale complémentaire (sur laquelle la négociation avec les syndicats est obligatoire), aucun n'avait d'incidence financière...

Mais prenons au mot l'administration et allons dialoguer. Nous vous tiendrons informés des suites à donner...

Tous les résultats du baromètres social : https://forms.office.com/Pages/AnalysisPage.aspx?AnalyzerToken=VFImViIP3yDQx7JidXTstg3Gab2HrdN4&id=uxMfrOvOfU60d-3XVx9j-dPeyjBplPxHqsk8NYG4vV1UNUpGTEQ4VEVBNDlYQzIyMkZaUEsyQVZKRy4u

 

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La CNRACL est utile, la sauvegarder c’est vital !

La CNRACL enregistre en 2023 un déficit de 2,5 milliards d’euros. Si aucune mesure n’est prise, les inspecteurs généraux évaluent le déficit à 5,4 milliards d’euros en 2025, à 8,6 milliards d’euros en 2027, à 11,1 milliards en 2030.

Les fonctionnaires territoriaux·ales et hospitalier·ères ne sont nullement responsables de ce déficit ! Elles et ils en sont les premières victimes.

Les fédérations CGT Santé Action Sociale et des Services publics, avec leurs Unions fédérales des retraité·es, appellent les agent·es territoriaux·ales et hospitalier·ères actif·ves et retraité·es à se mobiliser pour imposer la prise en compte de leurs revendications... et continuent d’exiger l’abrogation de la réforme des retraites de 2023.

Il est important de souligner que la CNRACL était encore excédentaire en 2019 !

Les fonctionnaires territoriaux·ales et hospitalier·ères ne sont nullement responsables de ce déficit ! Elles et ils en sont les premières victimes.

Si les fédérations CGT de la Santé Action Sociale et des Services publics, avec leurs Unions fédérales des retraité·es, partagent le diagnostic posé par les inspecteurs généraux, elles exigent que des mesures permettant de pérenniser la CNRACL soient prises immédiatement.

Voir la totalité du tract en téléchargement.

Baromètre social en Nouvelle-Aquitaine n°1: ça ne va pas bien !

Chers.es collègues,

Nous vous devions depuis un moment un retour sur le baromètre social que nous avons lancé et que vous êtes 1108 à avoir rempli. Ce qui est un bon score pour avoir un panorama de la situation sociale de la Région. Pour ne pas vous assommer de chiffres, on a décidé de valoriser une partie chaque semaine. Et pour commencer, la surprise, très désagréable pour nous, ça a été la partie sur les risques psycho-sociaux.

 On ne s’attendait pas à ce que ce soit un tel problème dans notre administration. On savait qu’il y avait un problème de reconnaissance global, d’accompagnement et de solutions apportées. D’ailleurs, on alerte depuis un moment avec les autres syndicats et on a mis le problème sur la table avec l’administration.  Mais on était encore en-dessous de la réalité.

A la question sur les risques psychosociaux, vous êtes 42% à avoir répondu oui !

Et à la demande « Pourriez-vous décrire en quelques mots comment la situation s'est résolue ou pas ? », les expressions sont éloquentes :

 "Au point mort" ; "Les problèmes sont ignorés" ; "Aucune reconnaissance, reste à ta place !! parle bien !! je suis ton chef, tu obéis !! » ; "Burn out - mise à l'isolement", "Rien n'a été fait, la direction m'a demandé de satisfaire la demande de la personne qui m'a agressée pour apaiser la situation" ; "obligation de se soumettre à l'administration sans réelle communication" ; "Situation non résolue. En arrêt depuis plus d'un an. Essai de reprise sur un temps thérapeutique mais dans le même environnement avec cette personne en toute puissance " ; etc, etc.

On pourrait continuer longtemps car vous êtes 343 à vous être exprimés de la sorte, le plus souvent amers et désabusés face à une situation sans accompagnement et sans solution satisfaisante :

Pour nous, c’est inacceptable ! C’est pourquoi le travail en intersyndicale avec l’administration pour faire évoluer vers le mieux tout le système mis en place doit aboutir à une prise en compte réelle du problème : mieux détecter, agir vite, accompagner de bout en bout, ne pas pénaliser les victimes comme c’est trop souvent le cas et réparer. Et si nous ne sommes pas entendus, le recours à la voie pénale sera beaucoup plus systématique de notre part.  

Pour accéder à tous les résultats du baromètre : https://forms.office.com/Pages/AnalysisPage.aspx?AnalyzerToken=VFImViIP3yDQx7JidXTstg3Gab2HrdN4&id=uxMfrOvOfU60d-3XVx9j-dPeyjBplPxHqsk8NYG4vV1UNUpGTEQ4VEVBNDlYQzIyMkZaUEsyQVZKRy4u

 La CGT

Déclaration Préalable de la CGT au CST du 10 octobre 2024

  La CGT voudrait revenir sur l’outil de dotation. En effet, depuis sa mise en place, la CGT insiste sur le fait que cet outil n'est pas un outil de dotation mais bien un outil de répartition. L’outil de dotation a pris les moyens existants et les a répartis pour un équilibre des formes. C'est bien là un outil de répartition. Car, si vraiment un outil de dotation avait été réalisé, nous serions partis des besoins et non pas des moyens existants et la situation actuelle n'existerait pas.

A savoir que l’état de situation due aux différents dialogues de dotation fait que nous en sommes arrivés à faire « tourner » les cuisines dans certains établissements exclusivement avec des agents contractuels. Cette situation est intenable pour les personnels, pour les élèves et pour les commensaux. Nous imaginons que même pour le conseil régional et son institution, cela n’est également pas acceptable.

Nous nous interrogeons, à la suite de la lecture de l’article de Mediapart que mes camarades vous ont fait passer en séance pour que nous soyons bien tous au même niveau d’information.

Nous pouvons donc lire dans cet article que le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine est en 4e position au niveau national concernant les versements non obligatoires aux lycées privés. Et qu’en est-il de nos lycées publics ? Les personnels sont en souffrance dus aux surcharges de travail car l'outil de dotation n'est jamais réel en effectif sur le terrain. Ils sont en souffrance par la non prise en compte de la pénibilité, à ce jour toujours non reconnue pour les personnels du service général et de maintenance.

Nous imaginons un véritable outil dotation en personnel dans les lycées publics avec les 107 908 127 € de versements non obligatoires versés entre 2016 et 2023 aux lycées privés de Nouvelle-Aquitaine.

Nous nous mettons à rêver : Qu’en serait-il de nos régimes indemnitaires ?

Que dire des économies faites en supprimant la NBI à certains agents de la collectivité sous nous ne savons quel prétexte ? Que dire également de la suppression de la prime multi-site ? Que dire également du budget de l’amicale en stagnation malgré l’augmentation du nombre d’adhérents ? Pourquoi cet acharnement sur les réductions de budgets et les économies faites sur le dos des agents du service public alors que l’on verse, nous le répétons, 107 908 127 € de façon non obligatoire aux lycées privées, en moyenne 13 488 515 € et nous vous faisons grâce des centimes.

Nous sommes également conscients des sommes qui sont investis dans les lycées publics pour les aménagements des bâtiments. Ces sommes ne justifient en rien les choix faits. Ne nous faites donc pas cette réponse, elle serait trop facile. Expliquez-nous plutôt pourquoi ce choix de versement ? Nous le répétons, de versements non obligatoires de 13 millions par an aux lycées privée alors que dans les lycées publics nous manquons réellement de personnel pour rendre le service public d’éducation que l’ensemble de la communauté éducative est en droit d’attendre. Ce qui intègre quelque chose que l’on pourrait peut-être oublier quand on dit cela : c’est la santé physique et psychologique des agents.

Arrêtez de nous dire que vous n’avez pas les moyens, la preuve en est faite. Ce sont bien des choix politiques issus de votre gouvernance, bien éloignée des engagements du NFP, qui mettent à mal le rendu du service public d’éducation dans tous nos lycées PUBLICS de Nouvelle-Aquitaine.

La CGT des personnels du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine

Le 1er octobre, en grève pour abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires, développer l’emploi industriel et financer nos services publics !

LE 1ER OCTOBRE ON SE MOBILISE POUR GAGNER DES AVANCÉES

Opposons-nous à la nouvelle loi de réforme de la Fonction publique (tract FDSP)

Opposons-nous à la nouvelle loi de réforme de la Fonction publique

Encore une nouvelle réforme, encore de nouvelles attaques contre les fonctionnaires et les services publics !
Une fois de plus, une réforme de la Fonction publique territoriale est sur le tapis, avec la proposition de loi de Stanislas Guérini. Cette loi s’inscrit dans une suite de mesures législatives récentes qui visent à transformer profondément les conditions de travail des fonctionnaires en réduisant leurs droits et protections.

Principales modifications proposées par la loi Guérini :

Lire la suite : Opposons-nous à la nouvelle loi de réforme de la Fonction publique (tract FDSP)

Loi Fonction publique Guerini | Pour nous, c’est non !

STANISLAS GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, a lancé le 9 avril 2024 une « pseudo-concertation » sur le projet de loi Fonction publique.
Il s’agit en fait d’une remise en cause de la Fonction publique de carrière que nous devons combattre.
Les buzz médiatiques du ministre sur le « davantage récompenser le mérite », « lever le tabou du licenciement des fonctionnaires » ou encore sur « la remise en cause des catégories C, B et A » sont inacceptables et en disent long sur ses intentions !

Lire la suite : Loi Fonction publique Guerini | Pour nous, c’est non !

Economies sur nos salaires, nos postes, la santé, l’école, nos services publics... mais pas pour les spéculateurs et pour faire la guerre, ça suffit !

Après avoir décidé de consacrer 413 milliards d’euros pour investir dans l’économie de guerre (loi de programmation militaire 2023-2030), Macron vient d’annoncer 3 milliards supplémentaires pour alimenter la boucherie sur le front ukrainien. Le gouvernement, par la voix de Bruno Lemaire, ministre des Finances, annonce le 18 février dernier qu’il faudra faire 10 milliards d’euros d’économies sur les services publics pour redresser… on ne sait trop quoi. Aussitôt, on nous annonce qu’il faudrait en fait économiser 20 milliards ! Encore mieux, la Cour des comptes affirme que ce sont 50 milliards qu’il faudrait économiser d’ici à 2027 parce que la situation des finances publiques de la France est « parmi les plus dégradées de la zone euro ».

  • Nos collectivités ont de plus en plus recours à des entreprises privées. Ça externalise à tour de bras pour un montant total de 160 milliards d’euros par an, soit l’équivalent du quart du budget de l’État (Source : collectif Nos services publics).
  • Les géants du CAC 40 ont généré plus de 145 milliards d’euros de profits en 2023 : un chiffre à mettre en relation avec le précédent ?

Pour piller les services publics, les capitalistes savent qu’ils peuvent compter sur Macron et son ministre Bruno Lemaire.
Pour financer les guerres, les marchands de morts savent aussi sur qui ils peuvent compter… Selon une étude récente, « La France détrône la Russie et devient le deuxième exportateur d’armes au monde. L’augmentation des importations d’armes par les pays européens entre 2019 et 2023 est due en grande partie aux transferts massifs d’armes vers l’Ukraine en 2022 et 2023 » (Source Euronews).

On vend des armes qui, comme à Gaza, sont utilisées pour massacrer des populations civiles entières.
On enrichit les spéculateurs avec l’argent public.
On liquide la Sécurité sociale, on nous fait bosser deux ans de plus, on nous prépare un « pacte de la vie au travail » nous dirions plutôt de la mort au travail, on nous gèle nos rémunérations… Les services publics ne parviennent plus à répondre aux besoins fondamentaux de l’immense majorité de la population.

Plus que jamais, nous réaffirmons nos revendications :

 

  • Le point d’indice à 6 euros
     > c’est une urgence sociale !
  • 10 % de fonctionnaires en plus pour répondre aux besoins sociaux
     > c’est une urgence nationale !

 

  • L’abrogation de la réforme des retraites et de la loi dite de transformation de la Fonction publique
     > c’est une urgence démocratique !

 En téléchargement le tract de la Fédération CGT des Services publics

Fonction Publique : Urgence salaires !

La hausse des prix atteint 4,9% sur 2023. Sous l’effet de l’inflation, nos salaires reculent, et remplir le réfrigérateur, payer ses factures ou partir en vacances devient de plus en plus difficile. Pire, 8 millions de personnes, soit un quart des travailleurs et des travailleuses, sont aujourd’hui précaires. Macron et Attal nous parlent de rémunérations et de carrières au mérite, c’est-à-dire à la tête du client. Il veulent individualiser, diviser, différencier pour mieux privatiser. Les profiteurs du CAC 40 s’enrichissent et l’immense majorité de la population n’en peut plus.

Ça ne peut plus durer !

Plutôt que d’augmenter nos salaires, le gouvernement ne nous concède que des primes non cotisées, exceptionnelles au bon vouloir des employeurs, comme la prime « Pouvoir d’achat ».
Ces derniers mois, on nous accordé de très légères augmentations du point d’indice, qui détermine les rémunérations des 5,6 millions agents publics, fixé aujourd’hui à 4,92 €. Mais ces augmentations n’ont servi qu’à « courir » après le SMIC qui, lui, bénéficie d’une revalorisation automatique liée à l’inflation, contrairement au point d’indice. Depuis plus de 20 ans, notre pouvoir d’achat n’a fait que baisser, comme le montre la courbe ci-dessous. Si le point d’indice avait suivi l’inflation depuis 2000, il ne serait pas à 4,92 €, mais à 6,36 € !

Une grille rabougrie

Où en est-on en ce début d’année ? Cinq points d’indice ont été accordés au le 1er janvier à tout.es les agent.es, ce qui correspond royalement à moins de 25€... En fait, il s’agissait d’éviter encore une fois que le SMC dépasse le bas de la grille, puisque ce dernier a augmenté de 1,13% à la même date. Et comme on n’a pas touché à la valeur du point, la grille continue à « se tasser », comme on le voit sur la grille du premier grade. Les huit premiers échelons de la grille sont à un seul point d’indice de décalage. La conséquence est simple : en 12 ans de carrière, on gagne 34,46€. Et en 19 ans, si on arrive au bout du grade, on aura gagné à peine plus de 100 €...
Et cet effet de tassement se répercute sur toute la grille. Le deuxième grade de la catégorie C démarre à un seul point d’indice au-dessus du premier, soit 4,92 €, et la catégorie B à six points au-dessus, soit moins de 30 € !

Retrouver les grilles de traitement  au 1er janvier 2024 sur notre site  : https://cgtcrna.fr/index.php/salaires


Salaire au mérite, c’est du pipeau !
Le président de la République, dans sa conférence de presse, a annoncé l’instauration d’une « rémunération au mérite » induisant la carrière au mérite pour les fonctionnaires. La bonne blague ! Cela fait des décennies que les primes « à la tête du client » ont été généralisées dans nos collectivités. Sans que cela ne règle rien, ni en matière de reconnaissance, ni en matière de motivation.


Le point d’indice à 6€ parce que nous le méritons !

Pour rattraper la perte de pouvoir d’achat que nous avons subie, il est urgent que le point d’indice soit porté à 6 €. Cette mesure de justice profiterait à tous les agent.es public.ques, fonctionnaires et non-titulaires. Et cet argent serait réinjecté dans l’économie du pays, tandis que le surplus de cotisations généré réalimenterait les régimes de sécurité sociale et de retraite.

Une grille revalorisée

Pour permettre un vrai déroulement de carrière et reconnaître les qualifications, il faut « redonner de l’air » à la grille de la Fonction publique.

Ces mesures sont à même de redonner une dynamique à nos carrières, aujourd’hui à l’étroit dans une grille étriquée.

Partout, réunissons nous en heures d’info syndicale, en assemblées générales pour discuter et décider !
Les luttes locales sont très nombreuses pour exiger la prime pouvoir d’achat, pour des revalorisations du régime indemnitaire, pour des NAO conséquentes.
Les agent-es et salarié-es s’organisent pour garantir leurs conditions d’existence.
Pour défendre notre statut, pour des classifications à la hauteur, pour un point d’indice à 6 euros et son indexation sur l’inflation, les décideurs sont au gouvernement ! En ce qui les concerne, les agriculteurs (nous parlons de ceux qui cherchent à vivre de leur travail, pas des grands patrons et industriels de l’agroalimentaire) ont voulu monter à Paris et bloquer le pays pour se faire entendre.
Existe-t-il une autre solution ?! Les propositions qui figurent dans ce tract ne sont pas à prendre ou à laisser. Elles sont réalistes économiquement et socialement nécessaires. Nous les porterons à Macron et Attal (en attendant la nomination d’un ministre de la Fonction publique) le 19 mars.

Un préavis de grève national court sur tout le mois de février et sera renouvelé en mars.

Télécharger le tract en PDF

L'action paye ! Syndicat CGT des Territoriaux de la Ville de Saint-Etienne.

Syndicat CGT des Territoriaux de la Ville de Saint-Etienne

Mesures sociales : pas de cadeaux mais un juste retour des choses !

Ce mardi 9 janvier 2024, Monsieur le Maire a fait part aux organisations syndicales ainsi qu’à l’ensemble des agents, de ces arbitrages suite aux rencontres bilatérales du mois de décembre dernier.
À cette occasion, nous avions pu aborder les divers points revendicatifs portés de longue date, et mis en lumière par la mobilisation que nous avions organisée du 27 novembre au 1er décembre 2023.
Mobilisation pourtant fortement critiquée par Monsieur le Maire qui voyait en ce préavis déposé par la CGT une attaque purement politique.
Pour autant, l’attribution de la prime pouvoir d’achat à son niveau maximum autorisé, la mise en place des tickets restaurant, la prise en charge intégrale par la Mairie des frais d’augmentation liés aux cotisations Mutuelle, la suppression de l’écrêtement des clauses de sauvegarde, sont autant de points revendicatifs forts que nous avons portés et qui se retrouvent aujourd’hui avec un arbitrage favorable.
Il ne s’agit en rien de cadeaux du Père Noël, mais bel et bien d’un juste retour des choses.
Des avancées significatives aux saveurs de Victoire. Victoire syndicale, mais surtout Victoire collective, car cela n’aura été possible qu’en raison des mobilisations et d’une forte adhésion des agents aux revendications portées par la CGT.
La leçon est exemplaire : avec de la solidarité et en luttant toutes et tous ensemble on peut changer les choses et obtenir ce que l’on pensait impossible.
Aussi, nous adressons aujourd’hui nos chaleureux remerciements à tous les agents qui ont participé aux diverses mobilisations sur ces sujets : cette victoire est la vôtre !
Le syndicat CGT des Territoriaux de la Ville de Saint-Étienne prend donc acte des décisions prises, et sera particulièrement attentif sur les conditions de leurs mises en œuvre.
La CGT continue à œuvrer quotidiennement à l’amélioration des conditions de travail et salariales des agents et demeure mobilisée notamment sur la reconnaissance des sujétions particulières liées aux métiers et la convergence du RIFSEEP au niveau de SEM.
Unis ! Solidaires ! Déterminés !
On gagne !
SYNDICAT CGT DES TERRITORIAUX DE LA VILLE DE SAINT-ETIENNE

LAMAIZIERE - 19 rue Léon Lamaizière, 42000 Saint-Étienne – 04.77.41.64.49
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / https://fr-fr.facebook.com/CGT-Territoriaux-Saint-Etienne-202103153158558/

Le tract en PDF : Mesures sociales : pas de cadeaux mais un juste retour des choses

Mémoires d’avenir, journal de l’Institut d’Histoire Sociale de la Fédération CGT des Services publics

Mémoires d’avenir, journal de l’Institut d’Histoire Sociale de la Fédération CGT des Services publics.

1 01 - MEMAV n°1 | Juil. 2016 pdf

2 02 - MEMAV n°2 | Nov. 2016 pdf

3 03 - MEMAV n°3 | Juil. 2017 pdf

4 04- MEMAV n°4 | Déc. 2017 pdf

5 05 - MEMAV n°5 | Juin 2018 pdf

6 06 - MEMAV n°6 | Déc. 2018 pdf

7 07 - MEMAV n°7 | Juin 2019 pdf

8 08 - MEMAV n°8 | Nov. 2019 pdf

9 09 - MEMAV n°9 | Déc. 2020 pdf

10 10 - MEMAV n°10 | Déc. 2021 pdf

11 11 - MEMAV n°11 | Juil. 2022 pdf

12 12 - MEMAV n°12 | déc. 2022 pdf

13 13 - MEMAV n°13 | Juil. 2023 pdf

14 14 - MEMAV n°14 | Nov. 2023 pdf

12 décembre : manifestation à Bruxelles et pétition contre le retour de l’austérité en Europe

Pour les salaires, l’investissement public et l’égalité entre les femmes et les hommes en France et en Europe, la CGT s’inscrit dans la mobilisation appelée par la Confédération Européenne des Syndicats.

La Confédération Européenne des Syndicats (CES) ambitionne de réunir des dizaines de milliers de manifestants de toute l’Europe le 12 décembre à Bruxelles, veille d’une réunion déterminante pour l’avenir de tous les pays membres, dont la France. Pour participer à cette mobilisation, rapprochez-vous de votre Fédération ou Union Départementale CGT.
Les décisions prises au niveau européen ont en effet des répercussions concrètes sur nos conditions de travail, nos salaires, notre protection sociale, notre gouvernance économique. Cette mobilisation permettra de mettre la pression sur les gouvernements afin que la voix des salarié·es soit entendue, même à Bruxelles !

Une autre Europe pour un autre avenir économique, social et démocratique
La CGT milite pour que les politiques européennes répondent d’abord aux aspirations et aux besoins du monde du travail et non à des idéologies libérales qui se sont révélées destructrices sur le plan économiques, social et environnemental. Plutôt que la concurrence généralisée, il s’agit de promouvoir la coopération et la solidarité.
Face au détricotage des services publics et des politiques industrielles et à l’accroissement des inégalités qui nourrissent la montée très inquiétante des forces d’extrême droite en Europe, les syndicats s’organisent avec la CES pour dénoncer les impasses des politiques européennes actuelles et l’imposture des fausses réponses de l’extrême droite partout en Europe.

L’urgence ? L’augmentation des salaires !
Dans toute l’Europe, l’inflation a grignoté nos salaires, sauf là où ils sont indexés sur les prix, comme en Belgique. Dans le même temps, les profits des entreprises continuent de capter encore plus de richesses crées et les gouvernements comme les employeurs refusent d’augmenter les salaires, ce qui accentue d’autant les inégalités entre les femmes et les hommes.
Avec son entêtement aveugle à vouloir limiter les dépenses publiques et se concentrer sur des politiques "de l’offre" qui ne favorisent que les banques et les marchés financiers et les marges des entreprises, l’Union Européenne se prive des moyens d’agir.
Le dérèglement climatique comme les destructions d’emploi ne sont pourtant pas des fatalités, mais bien les résultats de choix politiques. Le 12 décembre, à Bruxelles, les salarié·es peuvent changer la donne.

pour retrouver le tract CGT en PDF

 

Syndicat CGT région PACA |

Les agent·es grévistes du Lycée Adam de Craponne à Salon de Provence reprennent le travail après 23 jours de grève de belles victoires !

Ils ont été entendus ont obtenu satisfaction sur un grand nombre de leurs justes revendications.

L’état désastreux de leurs conditions de travail est désormais connu de toutes et tous. L’impossibilité de rendre correctement le service public auquel ils sont attachés avec si peu de personnels et des moyens vétustes a été entendue.

Avec le syndicat CGT à leurs côtés, ils se sont organisés et ont relevé la tête fièrement et ont démontré qu’être un travailleur ce n’est pas être soumis et résigné !

Vigilants et unis, ils restent mobilisés à la fois sur les situations individuelles et sur la mise en place concrète des annonces.

Les victoires :
  l’arrivée d’un chef d’équipe avec la mise en place des emplois du temps ;
  la reconnaissance du fait qu’ils faisaient trop d’heures et la négociation pour les récupérer ;
  l’arrivée d’1 OP ;
  2 renforts jusqu’en décembre avec la possibilité après audit de prolonger jusqu’à juillet voir jusqu’à la fin des travaux de plonge ;
  un plan clair pour les travaux de la plonge ;
  le retrait de l’administration locale de leur organisation du travail ;
  l’engagement de la Région à remplacer tous les agents absents ;
  une rencontre avec le Maire / Vice-Président de la Région permettant un échange constructif ;
  une couverture médiatique qui sort de l’anonymat les ouvriers ;
  un soutien de la population lors des rencontres sur le marché ;
  un soutien des enseignants du lycée ;
  un soutien des lycéens et de leurs parents ;
  la mobilité attendue depuis des années d’une agent ;
  la dignité et une équipe plus soudée que jamais !

Quelles mesures pour améliorer la protection des agent-es dans la Fonction publique ? La CGT Fonction publique a des propositions.

Le ministre de la Fonction Publique, Stanislas Guerini, a reçu ce lundi 13 novembre, les organisations syndicales de la Fonction publique des 3 versants sur la protection des agent-es.

Le ministre souhaite intégrer certaines nouvelles mesures dans un projet de loi Fonction publique. De plus, il propose de poursuivre le travail de diagnostic et de propositions dans une future négociation sur les conditions de travail.

Les 1ères propositions du ministre déjà évoquées dans la presse, sont de plusieurs ordres :
• L’extension de la protection fonctionnelle conservatoire pour les ayants droits ;
• La possibilité pour l’administration de déposer plainte à la place de l’agent-es ;
• La mise en place d’un baromètre pour mesurer les actes et données d’enquête ;
• Le développement de la formation ;
• La mise en place d’outils pour mieux qualifier les actes ;
• Le développement des dispositifs d’alerte et de surveillance ;
• 1 fond de 3 millions d’euros pour financer différents projets ;
• La mise à disposition d’experts pour aménager et doter les infrastructures pour optimiser la sécurité des lieux de travail.

Pour sa part, la CGT fonction publique a fait de nombreuses propositions.
En effet, de plus en plus d’agent-es peuvent être soumis.es à du stress, des traumatismes, être exposé.es à des agressions verbales ou physiques portant gravement atteinte à l’intégrité physique ou morale. Si des professions peuvent être identifiées à risque et plus exposées que d’autres, nous constatons que tous les secteurs dans la Santé, collectivités territoriales et services de l’Etat, peuvent être le théâtre d’évènements parfois graves et dramatiques. Plus quotidiennement, ils peuvent aussi être des lieux de souffrance et de mal être. De plus, les violences peuvent être exogènes mais aussi endogènes, du fait de la hiérarchie ou de collègues (harcèlement, insultes et brimades, violences sexistes et sexuelles..). De même et souvent dans un premier temps, et c’est l’angle mort de la vision ministérielle, les risques socio-organisationnels, les politiques publiques régressives et le manque de moyens humains ou matériels, mettent en danger considérablement les collègues des différents secteurs.
La CGT FP a donc proposé d’aborder le sujet de manière globale, de décliner les propositions dans 3 parties chronologiques (prévention et action sur les causes, mise en place de moyens de protection, accompagnement et suivi des victimes).
Ne pas isoler les évènements mais bien partir des causes est fondamental.
Il est important de permettre aux agent-es de se protéger et d’être accompagné correctement en tant que victime mais éviter les agressions et toutes les mises en danger des professionnels doivent être l’objectif numéro 1. Nous avons aussi rappelé que les employeurs avaient la responsabilité d’assurer la protection des agent-es, que ce n’était pas une option mais bien une obligation.

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Syndicat CGT SPERCRIF : Valérie Pécresse doit sortir de sa tour d’ivoire et augmenter nos salaires !

Communiqué de presse intersyndical Région Ile de France :

A l’appel de l’intersyndicale CGT‐CFDT‐FO‐UNSA‐SUD‐FSU, des centaines d’agents régionaux se sont rassemblés toute la matinée du vendredi 13 octobre 2023 devant le siège de la Région Ile‐de‐France, à Saint‐Ouen. Ce rassemblement était une grande première, signe du mécontentement général des agents régionaux et de l’urgence à revaloriser des salaires amputés par l’inflation.

Ce rassemblement a été l’occasion de dénoncer une fois de plus le mépris de Valérie Pécresse et des élus régionaux, qui ont brillé par leur absence, la veille, lors de la négociation obligatoire : ils n’étaient pas « disponibles » pour parler de nos salaires !! Dans ces conditions, les « négociations » n’ont duré qu’une minute 15, montre en main.

Dans une ambiance festive mais déterminée, les agents ont scandé des slogans tels que « A,B,C solidarité », « Jusqu’au bout ! Jusqu’au bout ! »,

Les moments forts du rassemblement :

  • De nombreuses prises de parole individuelles, dont celle, poignante, d’une agente d’entretien vivant à l’hôtel grâce au SAMU avec ses 3 enfants depuis plusieurs mois, exposée au froid et aux punaises de lit. La Région n’a toujours pas trouvé de solution de relogement d’urgence alors qu’elle dispose d’un quota de logements sociaux dont elle est réservataire. L’agent a expliqué que sans l’intervention de la CGT, elle aurait envisagé le pire…
  • Des prises de parole des élus régionaux d’opposition, qui ont unanimement apporté leur soutien aux revendications de l’intersyndicale. Et ceci d’autant plus que la Région n’exécute pas la totalité de son budget, particulièrement en fonctionnement : au compte administratif 2022, la Région n’a pas dépensé 356 M€. Sur les 3 derniers exercices budgétaires : 1,247 milliards d’excédent net dans la section fonctionnement ont été arrêtés au compte administratif ! Sur la base des revendications, les élus de gauche vont déposer des amendements en vue de la préparation du budget 2024.
  • Une chanson, reprise pas moins de 3 fois, en chœur, par la totalité des manifestants :

Nous les ouvriers : Film proposer sur la plateforme de France 2

Ci-dessous le lien sur la plateforme  de France2 pour visionner le film "Nous les ouvriers".

il suffit de s'inscrire sur la plateformes pour pouvoir voir le film.

https://www.france.tv/france-2/nous-les-ouvriers/

Bon visionnage à tous.

 

"Salaires : des éléments qui confirment que le compte n’y est pas !"

Communiqué CGT Fonction publique :

Au-delà des éléments factuels déjà diffusés (revalorisation du point d’indice, points uniformes, nouvelles grilles indiciaires…), suite aux annonces du ministre, il nous a semblé intéressant et utile d’avoir une approche complémentaire.
Celle-ci permet de mieux appréhender les augmentations générales (valeur du point et points supplémentaires) en regard de l’inflation et du SMIC.
Afin de ne pas alourdir cette courte note et d’éviter les redondances par trop de rappels sur les années écoulées, nous limiterons le présent travail à la période 2022-2024.
L’AUGMENTATION DE 1,5 % DU 01.07.2023
De manière unilatérale, le gouvernement a donc décidé d’une revalorisation du point d’indice de 1,5 % au 1er juillet 2023.
À ce stade, il s’agit de l’unique mesure générale envisagée concernant les traitements pour toute l’année 2023.
Rapportée à l’inflation constatée, que représente cette revalorisation ?
Depuis le 1er janvier 2023 et jusqu’à août inclus, l’Indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 3,7 %. Point besoin d’être un grand mathématicien pour en tirer la déduction suivante : sur les 8 premiers mois de 2023, la revalorisation du point d’indice est inférieure à l’inflation de plus de 2 points.
LE CUMUL 3,5 % DE 2022 ET 1,5 % DE 2023
Pour la première fois depuis la modeste mesure de 0,6 % de février 2017, la valeur du point avait été revalorisée de 3,5 % en juillet 2022.
Cumulées, les deux augmentations de la valeur du point intervenues en 2022 et 2023 représentent une revalorisation de 5 % (5,05 % pour être précis). Or, depuis janvier 2022, l’IPC a bondi de 10,2 % jusqu’à août 2023 inclus.
Là également, les calculs sont simples : le rapport inflation sur valeur du point marque un déficit de ce dernier d’un peu plus de 5 points.
PROJECTIONS JUSQU’EN 2024

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Le 13 octobre : Tous en grève et en manif !

Gagner des droits en faveur du monde du travail

En France comme dans toute l’Europe, nous sommes des millions à pouvoir mettre la pression au patronat, aux gouvernements et aux parlements. Ils cherchent à imposer des politiques dites « d’austérité » en abîmant les services et les biens publics - mais aussi nos industries - au profit de cette finance qui capte les richesses crées par le travail. Fort·es de la mobilisation historique pour les retraites, nous sommes déterminé·es, uni·es dans une intersyndicale à l’offensive pour gagner des droits en faveur du monde du travail.

D’autres choix sont possibles ! Chaque année, 200 milliards d’’euros d’aides publiques fiscales ou sociales sont données aux entreprises sans aucun contrôle ni contrepartie. Les budgets des services publics et de la sécurité sociale seront bientôt discutés au Parlement. C’est le moment de faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses : nous voulons vivre dignement de notre travail, travailler moins et mieux, avec des budgets au service de l’intérêt général et non des intérêts particuliers.

Pourquoi se mettre en grève et rejoindre des cortèges ?

Pour nos salaires
Alimentation, loyer, énergie, transports : tout augmente sauf les salaires.

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Retraite progressive dans la Fonction publique : FAQ de la DGAFP

En quoi consiste la retraite progressive ?

Quelles sont les conditions pour en bénéficier ?

Comment faire sa demande ?

La Direction générale de l’administration et de la fonction publique vient de publier une Foire aux questions (FAQ). Lien de la FAQ de la DGAFP

Retraites : il est encore temps d’agir !

Le 1er septembre, la réforme des retraites est entrée en vigueur, mais pour la CGT, le combat continue dans le cadre de la mise en place des décrets d’application mais aussi lors des négociations de branches qui vont préciser les dispositifs liés à la pénibilité et lors de la négociation sur les retraites complémentaires.

L’entrée en vigueur de la réforme des retraites n’entame pas la détermination de la CGT. En effet, tous les décrets d’application ne sont pas encore écrits et des négociations de branches vont préciser les dispositifs liés à la pénibilité.

La CGT va tout mettre en œuvre pour limiter les effets nocifs du report de l’âge légal et de l’accélération de la hausse de la durée de cotisation. (lire communiqué de presse du 1 septembre 2023)

La démocratie a été bafouée

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Record de millionnaires et coup de rabot social : voilà le vrai visage de leur « en même temps » !

Communiqué de presse :

Deux informations s’entrechoquent en quelques jours : avec 25 000 millionnaires supplémentaires entre 2021 et 2022, la France devient médaille de bronze mondiale et se distingue des autres pays européens où leur nombre diminue ; et la création, par le gouvernement, d’un montant net social qui devrait affecter les revenus de plus de 6 millions de précaires.

Il s’agit, en fait, des deux faces d’une même politique néo-libérale menée à marche forcée depuis 2017 et revendiquée par le président de la République et sa majorité.

D’un côté selon les économistes, auteur·rices de rapports internationaux1, il y a « un écosystème qui favorise avec beaucoup d’aides publiques la création de richesses » et qui profite à certains profils d’entrepreneurs. Tou·tes reconnaissent que l’État subventionne énormément, par une myriade de moyens. On retrouve là notamment les 80 milliards annuels d’exonérations de cotisations sociales accordées aux employeurs sans aucune contrepartie et que la CGT dénonce sans relâche.

De l’autre, le gouvernement, derrière un objectif affiché de simplification de l’accès aux droits sociaux, en profite pour changer la base des ressources qui servaient à définir le montant des aides comme la prime d’activité et le RSA. Le changement de la base des ressources prises en compte, partant d’un nouveau montant affiché sur les bulletins de paie depuis juillet 2023, le montant net social, et non plus du net à payer avant impôt, aura un impact négatif pour tou·tes les salarié·es bénéficiaires de ces minimas.

En effet, en y intégrant des éléments qui n’étaient pas considérés comme de la rémunération, comme la contribution des employeurs au contrat de retraite supplémentaire ou de prévoyance, divers avantages en nature, les titres restaurants, des remboursements employeurs (participation employeurs aux frais de garde d’enfants, forfait mobilité durable), etc., les prestations versées vont mécaniquement baisser pour la majorité des bénéficiaires du RSA et de la Prime d’Activité, voire disparaître pour certain·es qui seront désormais considéré·es comme ayant des revenus trop élevés.

Ainsi, les autorités concernées nous parlent « d’ajustements » à la marge. Mais, perdre, par exemple, 80 euros de primes d’activité quand on a une inflation alimentaire de 15 % ou une rentrée des classes qui coûte 10 % de plus, cela représente une semaine de courses de produits de première nécessité. Les privations des moins favorisés vont donc s’aggraver !

Ceci est dans la droite ligne des réformes déjà appliquées comme celle de l’Assurance-chômage ou bien de celles envisagées comme France Travail et ses conséquences pour les bénéficiaires du RSA, avec le Contrat d’Engagement et les 15 à 20h de travail par semaine, ou encore le doublement de la franchise sur les médicaments : c’est toujours aux plus précaires qu’on demande le plus d’efforts.

Pour la CGT, le gouvernement doit d’urgence faire d’autres choix politiques et sociaux pour répondre aux besoins de la population, notamment en termes d’augmentation des salaires et d’emploi.
La CGT les a regroupés dans ses 100 propositions publiées avant l’été :


1 https://www.ubs.com/global/en/family-office-uhnw/reports/global-wealth-report-2023.html et Christopher Dembik, directeur de recherche macro-économique chez Saxo Banque sur France Inter

2 Se reporter notamment à la recherche menée par l’IRES pour la CGT « Le coût du capital : entre pertes et détournement de richesses - Mieux saisir le capital pour en mesurer le coût pour la société » https://ires.fr/publications/cgt/le-cout-du-capital-entre-pertes-et-detournement-de-richesses-mieux-saisir-le-capital-pour-en-mesurer-le-cout-pour-la-societe

Montreuil, le 29 août 2023

retrouver le communiqué de pesse en PDF

GIPA : La garantie individuelle du pouvoir d’achat maintenue en 2023

A retrouver ci dessous le simulateur  de garantie de pouvoir d'achat.

Pour calculer la Garantie individuelle du pouvoir d'achat (Gipa) 2023 : https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/GIPA

 

Le billet d’humeur de Christophe Prudhomme | Le défi de l’installation des médecins

Le défi de l’installation des médecins.

Nous manquons de médecins, surtout de médecins généralistes, qui sont par ailleurs mal répartis sur le territoire. Dans ce contexte, la question de la régulation de leur installation est un serpent de mer qui agite le Parlement depuis de nombreuses années. Cette fois, un groupe dit transpartisan, associant des députés de droite et de gauche, a proposé de conditionner l’installation des médecins à une autorisation dans les zones dites « bien pourvues » en soignants. Le gouvernement a repoussé cette mesure, le ministre de la Santé se comportant comme un relais du lobby de la médecine libérale, qui refuse toute contrainte. Son attitude est critiquable, car son rôle est d’assurer un service de santé répondant aux besoins de la population et non d’être le porte-parole de sa corporation.

Lire la suite : Le billet d’humeur de Christophe Prudhomme | Le défi de l’installation des médecins

Rendez-vous salarial du 12 juin 2023 dans la Fonction publique

Rendez-vous salarial du 12 juin dans la Fonction publique : des augmentations salariales vraiment pas à la hauteur, le ministre doit revoir sa copie !

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a donc annoncé ce jour une augmentation de la valeur du point d’indice limitée à 1,5 % alors que l’inflation est aujourd’hui de 5,1 % !

Alors que la perte de pouvoir d’achat depuis juin 2010 marquant le début de la longue période de gel s’élève désormais à plus de 16%, cette mesure de 1,5 % applicable au 1er juillet 2023 est donc largement insuffisante.

Les 5 points uniformes accordés à tout les agent.es à la date tardive du 1er janvier 2024 ne sont pas de nature à répondre aux revendications salariales et aux pertes intervenues.

Pire encore, le ministre propose de recourir à l’octroi d’une prime dite de « pouvoir d’achat ». Celle-ci serait d’une part, dégressive de 800 à 300 euros et, d’autre part, ne concernerait qu’une partie des salarié.es.

Pour en savoir plus, voir en pièce jointe

  • l’intégralité du communiqué
  • la déclaration liminaire des organisations syndicales de la Fonction publique
  • la déclaration unitaire liminaire des organisations syndicales de la Fonction publique

Pour rappel :

Voir aussi :

1 Déclaration liminaire CGT Fonction publique du 12 juin en PDF 

2 Déclaration unitaire liminaire des organisations syndicales de la Fonction publique-12 juin 2023 en PDF 

3 Rendez-vous salarial du 12 juin dans la Fonction publique : des augmentations salariales vraiment pas à la hauteur, le ministre doit revoir sa copie !

Rendez-vous salarial du 12 juin dans la Fonction publique : Les principales exigences de la CGT

C’EST LE 12 JUIN que le ministre en charge de la Fonction publique convoque une réunion multilatérale « sur les mesures touchant au pouvoir d’achat des agents publics ».
Ce rendez-vous arrive bien tardivement... alors qu’avec les autres organisations syndicales, la CGT le réclamait depuis longtemps !
En effet, déjà insuffisants à l’époque, les 3,5 % du 1er juillet 2022 sont aujourd’hui complètement dépassés par la poursuite d’une inflation soutenue.
Quoi qu’il en soit, la CGT se rendra au ministère avec de fortes exigences ce 12 juin.
En premier lieu, notre syndicat rappellera que la page des retraites ne saurait être tournée et que nous combattons toujours le recul à 64 ans de l’âge légal.
De nouveau, nous dirons également qu’il ne peut y avoir de bonnes pensions sans de bons salaires.
De ce point de vue, les pertes de pouvoir d’achat atteignent des niveaux inédits, la massification des bas salaires touche toujours davantage d’agent·es et les déroulements de carrière sont devenus inexistants ou dérisoires pour des centaines de milliers d’agent·es.
La CGT exige donc au préalable une première mesure immédiate de revalorisation du point d’indice au moins égale à 10 %, avec effet rétroactif et déclinaison pour la rémunération des contractuels et les pensions de retraite.
Elle revendique en urgence la mise en place d’une indexation de la valeur du point sur l’augmentation du coût de la vie et de premières mesures redonnant de l’ampleur à la grille salariale.
Dans la foulée, nous demandons l’ouverture d’un véritable processus de négociation, assis sur un accord de méthode, permettant de définir et mettre en œuvre les dispositifs salariaux et de déroulement de carrière nécessaires pour aujourd’hui et demain.

D’ores et déjà, la CGT met en avant un certain nombre de perspectives, parmi lesquelles :

››› La refonte et l’amélioration de la grille indiciaire
››› L’octroi de points visant à mieux reconnaître les qualifications
››› Des mesures fortes pour parvenir à l’égalité salariale entre les femmes et les
hommes
››› Un processus d’intégration des primes ayant un caractère de complément salarial dans le traitement brut
››› La revalorisation du supplément familial
››› L’augmentation de l’indemnité de résidence

Le caractère transversal de ces revendications constitue un élément essentiel aux yeux de la CGT : les replâtrages parcellaires ne sont plus à l’ordre du jour.
Le formidable mouvement social unitaire qui se poursuit depuis près de cinq mois a d’ores et déjà changé profondément la donne : le Président et le gouvernement ne sauraient dicter l’agenda social et, a fortiori, les mesures à prendre.

C’est à partir des revendications et du travail mené dans l’unité syndicale que la CGT entend participer à ce rendez-vous salarial.
Si le compte n’y est pas, et notamment si le gouvernement décide de ne pas prendre de mesure concernant la valeur du point d’indice, nous en appellerons aux personnels.

Rendez-vous salarial du 12 juin dans la Fonction publique : Les principales exigences de la CGT en PDF 

Courrier de Sophie BINET à Elisabeth BORNE sur les libertés syndicales

Madame la Première Ministre

J’attire votre attention sur les situations de plus en plus préoccupantes d’atteintes aux droits syndicaux et libertés syndicales, touchant aussi bien les militant-es de la CGT que les locaux dans lesquels nous menons au quotidien notre activité. Ces atteintes et répressions perdurent malgré toutes nos alertes et n’ont de cesse de s’intensifier avec la mobilisation contre la réforme des retraites. Cette répression se traduit aussi bien par des procédures disciplinaires et de mise à pied pouvant aller jusqu’au licenciement de salarié-es grévistes, que par des interpellations et arrestations arbitraires menant à des procédures pénales abusives à l’encontre de militant-es en action syndicale.
La CGT dénonce l’utilisation de l’arsenal juridique anti-terroriste pour réprimer le mouvement social.
La CGT refuse et condamne la criminalisation de l’action syndicale ainsi que l’amalgame entretenu volontairement entre « l’action syndicale » et« la délinquance ».

Voir le courrier en pièce jointe

Communiqué confédéral: 6 mois de lutte et toujours mobilisés

Communiqué de presse
6 mois de lutte et toujours mobilisés

Ce mardi 6 juin, ce sont encore plus de 900 000 salariés, jeunes et retraités qui sont descendus dans la rue et ont fait grève. Un record après 6 mois de mobilisation. La colère s’est fait entendre dans plus de 250 rassemblements dont certains dans des lieux inédits comme à Saint-Marcellin (38) ou dans beaucoup d’autres lieux de proximité. La dynamique de cette journée revendicative s’illustre aussi par un plus grand nombre d’entreprises où les salariés ont décidé de faire grève sur tout ou partie de la journée, en liant, souvent, la contestation de la réforme des retraites avec des revendications sur les salaires et les conditions de travail.

Malgré le passage en force et les multiples manœuvres du gouvernement, les opérations de diversion, de division et de répression les salarié.e.s refusent de tourner la page et sont toujours aussi nombreux à être opposé.e.s à la réforme du gouvernement pour empêcher que leur retraite ne redevienne « l’antichambre de la mort », à l’opposé de ce que voulait Ambroise Croizat.
La CGT, avec l’intersyndicale, appelle solennellement le président de la République et la présidente de l’Assemblée Nationale à respecter les prérogatives du Parlement. Le 8 juin, les députés doivent pouvoir voter sur la réforme des retraites. Le gouvernement doit respecter ce vote et renoncer à appliquer cette réforme à marche forcée.
Un nouveau passage en force le 8 juin prochain approfondirait encore plus la crise démocratique et ouvrirait une crise institutionnelle. Cela créerait un précédent grave. Si le gouvernement persiste à passer en force, comme le dit l’intersyndicale depuis des mois, rien ne sera plus comme avant.

Confronté à une défiance profonde, Emmanuel Macron n’a plus ni majorité sociale, ni majorité politique et va être en grande difficulté pour finir son quinquennat.
La CGT et le mouvement syndical sont d’ores et déjà confortés par des dizaines de milliers de nouvelles adhésions qui vont permettre de transformer le rapport de force dans la durée.
La CGT refuse le jeu de rôle hypocrite entre le patronat et le gouvernement et appelle à l’ouverture de vraies négociations, dans les entreprises et les branches mais, aussi, au niveau national de façon interprofessionnelle. La base de la négociation doit être la plateforme de l’intersyndicale et les sujets de préoccupation des salariés : les salaires, les conditions de travail, l’égalité F/H ou encore l’environnement, par exemple.

La CGT réunira ses organisations pour débattre des suites et nourrir les échanges de l’intersyndicale qui communiquera le 15 juin prochain sur les suites.
Si le gouvernement et le patronat persistent dans leur refus d’entendre les exigences du monde du travail, alors, ils ne sont pas prêts d’en avoir fini avec la mobilisation.

Montreuil, le 6 juin 2023

le communiqué en PDF

Basses manœuvres à l’Assemblée nationale : NON au hold-up démocratique !

Réforme des retraites:

Communiqué de la CGT

Dans une énième tentative de bâillonner la démocratie, Macron et son gouvernement veulent, une nouvelle fois, empêcher les députés·es de voter la réforme des retraites.

Pour cela, ils multiplient les manœuvres juridiques, en utilisant de façon inédite tous les instruments constitutionnels.

On connaissait le 49-3 et le 47-1, on découvre maintenant l’article 40 ! Après avoir fait supprimer l’article 1 de la proposition de projet de loi en Commission des Affaires sociales, ils veulent empêcher les députés·es de le rétablir en séance plénière en invoquant cet article.

La CGT le répète avec l’intersyndicale, il serait gravissime que Yaël Braun-Pivet et le gouvernement empêchent, une nouvelle fois, le parlement de s’exprimer.
La CGT les appelle solennellement à cesser ces agissements et à laisser l’Assemblée nationale délibérer et voter sereinement.

Nous continuerons de porter le vrai progrès social et notamment la retraite à 60 ans à taux plein, anticipée pour les métiers pénibles ainsi que le maintien et le renforcement des régimes pionniers.

La CGT appelle à faire du 6 juin une journée massive de grèves et de manifestations partout en France.
Carte des mobilisations

Montreuil, le 31 mai 2023

- Communiqué CGT en PDF

Rappel :
- Chacun.e peut interpeller de son côté son ou sa député.e.
L’intersyndicale a mis en ligne une plateforme pour interpeller sa ou son député-e : jusquauretrait.fr

Nous ne tournerons pas la page de nos revendications !

Communiqué CGT Fonction Publique

Alors que l’inflation continue de flamber, que les profits du CAC 40 s’envolent et que la réforme régressive des retraites reste au cœur des préoccupations, Macron et ses soutiens essaient de passer à autre chose.

Qu’ils se le disent : il n’y aura pas de retour à la situation antérieure comme si rien ne s’était passé !
Les millions de grévistes et manifestant·es, la population très majoritairement hostile à la retraite à 64 ans, n’oublieront jamais le mépris obstiné du gouvernement et de sa minorité parlementaire.

Ceux-ci n’ont pas l’esprit tranquille.

Ils multiplient les basses manœuvres pour empêcher le Parlement de se prononcer sur la proposition de loi du groupe parlementaire LIOT d’abrogation de la retraite à 64 ans.

Le ministre Guerini sait par ailleurs qu’il va devoir lâcher du lest sur les salaires dans la Fonction publique, même s’il se refuse pour l’instant de s’engager sur le principe d’une augmentation de la valeur du point d’indice.

Le pouvoir redoute la contestation et recourt à la répression, comme l’illustrent les interdictions de casserolades et les atteintes policières au droit de grève notamment contre les courageuses grévistes de Verbaudet.

Alors qu’il porte à plus de 400 milliards sur 7 ans les dépenses militaires (de quoi augmenter le point d’indice de 200 % ou rénover l’ensemble des hôpitaux publics du pays !), Macron préfère baisser les impôts des classes moyennes, plutôt qu’augmenter les salaires. Il s’agit là d’une mesure démagogique et populiste, car baisser les impôts, c’est continuer de priver les services publics des moyens budgétaires nécessaires à leur développement et renchérir leur coût pour les usagers.

Une nouvelle purge budgétaire est annoncée par la Macronie avec les projets de lois de finances et de financement de la Sécurité sociale 2024 : baisse des crédits alloués de 5 % ; évolution de l’objectif national des dépenses de l’assurance maladie inférieure de 2 % à l’inflation et ne correspondant en rien aux besoins nécessaires ; poursuite de l’étranglement budgétaire des collectivités territoriales.

L’urgence n’est pas de baisser les impôts mais de les rendre plus juste en augmentant ceux des plus fortunés ! L’urgence est d’augmenter les salaires, ce qui permettra de financer les retraites !

MOBILISONS-NOUS MASSIVEMENT DANS LES TROIS VERSANTS
DE LA FONCTION PUBLIQUE POUR GAGNER :

  • L’abrogation de la loi Macron/Dussopt sur les retraites ;
  • Un droit au départ à la retraite à taux plein à 60 ans, avec des départs anticipés pour celles
    et ceux qui exercent des métiers pénibles, avec le maintien et l’amélioration des régimes dits spéciaux ;
  • Un financement par l’augmentation des traitements et des salaires, l’égalité salariale entre
    les femmes et les hommes avec dans l’immédiat une augmentation de 10 % du point d’indice ;
  • La revalorisation des retraites et pensions, la mise en œuvre d’un mécanisme d’indexation
    sur l’inflation ;
  • Les budgets nécessaires aux recrutements indispensables pour nos missions et à l’amélioration de nos conditions de travail.

La CGT Fonction publique appelle à participer massivement à
– La journée de mobilisation du 1er juin pour les droits et libertés démocratiques, le droit
de grève pour toutes et tous, contre la répression et la violence d’État et patronales.
– La journée unitaire interprofessionnelle de grève et de manifestations du 6 juin appelée par l’ensemble des organisations syndicales et de la jeunesse.

Partout dans nos services, établissements et administrations, multiplions les assemblées générales, les réunions, les heures d’informations, et décidons, dans l’unité la plus large possible et notamment par la grève, de notre participation aux mobilisations initiées.

Mémorandum CGT Fonction publique sur les salaires et carrières

Évolution du pouvoir d’achat, gel du point d’indice et contribution retraite.

Document CGT Fonction publique

À la date d’avril 2023, le document de la CGT fonction publique renseigne sur :

  • L’évolution du pouvoir d’achat du point d’indice net majoré (INM) depuis le 1er janvier 2000
  • Les pertes de pouvoir d’achat sur le salaire indiciaire depuis le 1er janvier 2000 par catégorie pour les échelons de fin de grade
  • L’évolution du pouvoir d’achat du point net majoré (INM) depuis le gel du point d’indice du 1er juillet 2010
  • Les pertes de pouvoir d’achat sur le salaire indiciaire depuis le 1er juillet 2010 par catégorie pour les échelons de fin de grade
  • L’augmentation de la contribution retraite agent depuis le 1er janvier 2011
  • Les pertes de pouvoir d’achat sur le salaire indiciaire dûes à l’augmentation de la contribution retraite depuis le 1er janvier 2011 par catégorie pour les échelons de fin de grade

Perte actualisable du point d'indice

 

Retraites, traitements, salaires, pensions, inflation : la CGT interpelle le ministre Guerini !

CGT Fonction publique

Une délégation de la CGT Fonction publique a rencontré ce matin le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.

La CGT a réaffirmé que deux urgences revendicatives absolues sont posées : l’abrogation de la réforme Macron des retraites ; l’augmentation des traitements, des salaires, de l’ensemble des personnels, fonctionnaires et agents non titulaires, des pensions et des retraites, et leur indexation sur l’inflation.

Elle a souligné que nous demeurons dans une phase unitaire de construction du rapport de force.Dans la Fonction publique, la mobilisation s’est traduite par plusieurs fortes journées de grève, avec des taux historiquement hauts notamment les 19 janvier et 7 mars.

La CGT a souligné que la page des retraites n’est pas tournée. L’abrogation de la loi est nécessaire dans sa totalité.

Lire la suite : Retraites, traitements, salaires, pensions, inflation : la CGT interpelle le ministre Guerini !

Massif, unitaire, déterminé : un 1er mai historique pour gagner le retrait !

Communiqué de presse CGT

A l’appel des organisations syndicales, travailleuses et travailleurs du public et du privé, jeunes, retraité.e.s et privé.e.s d’emploi ont partout en France massivement participé à la journée internationale de lutte du 1er mai.

Avec près de 2,3 million de manifestant.e.s recensés à cette heure dans plus de 310 manifestations et rassemblements, la mobilisation atteint un niveau record pour un 1er mai, dépassant en particulier celles des 1er mai 2002 et 2009.

Plus de 3 mois après avoir été engagé, bénéficiant toujours du soutien ultra-majoritaire de la population, le processus de lutte contre la réforme Macron des retraites poursuit son développement.

L’unité syndicale inédite depuis 2009 pour un 1er mai démontre la profondeur du mouvement, sa popularité, la détermination collective à ne pas tourner la page.

L’importante délégation internationale présente à Paris - avec notamment la présence d’Esther Lynch (secrétaire générale de la Confédération Européenne des Syndicats) et Luc Triangle (secrétaire général de la Confédération SyndicaIe Internationale) - et celles qui ont pris part aux manifestations dans plusieurs villes en région témoignent elles aussi de la force et de la portée de la mobilisation.

De nombreux manifestants et manifestants sont descendus pour la première fois dans la rue, ce qui atteste de la popularité du mouvement et de sa capacité à continuer de s’élargir. L’ambiance générale dans les cortèges a été revendicative, festive, familiale, joyeuse.

Au Havre, 20 000 manifestant.e.s ont défilé contre la réforme des retraites et pour dénoncer l’imposture sociale du Rassemblement national.

Animée par une volonté intacte de poursuivre la lutte jusqu’à la victoire, la CGT continuera d’œuvrer au retrait de la réforme dans le cadre d’une construction unitaire de la mobilisation.

Deux échéances sont centrales : le 3 mai avec la décision du Conseil constitutionnel sur le deuxième projet de Référendum d’initiative partagée ; le 8 juin avec l’examen de la proposition de loi d’abrogation du texte retraites déposée par le groupe LIOT.

L’intersyndicale se réunira le 2 mai matin pour décider des suites de la mobilisation.

La CGT souligne la responsabilité écrasante du grand patronat dans la crise sociale actuelle. Partout les luttes et les grèves doivent s’amplifier, en particulier pour gagner de fortes augmentations de salaire.

Montreuil, le 1er mai 2023, 18h

Retrouver le communiqué de presse CGT en PDF

Pour un 1 Mai 2023 unitaire et populaire

Le 1er MAI 2023

Mobilisé·es pour que la loi ne soit jamais appliquée

Appel de la CGT

Le Conseil constitutionnel a fait le choix de censurer partiellement le projet de réforme des retraites. Il s’agit de la confirmation que ce projet de loi cumule les vices démocratiques, juridiques et sociaux et ne doit pas s’appliquer. Expurgée des soi-disant avancées sur les seniors ou la pénibilité, la réforme est encore plus violente. L’hypocrisie d’imposer de travailler jusqu’à 64 ans sans aucune obligation pesant sur les entreprises en matière d’emploi des seniors est encore plus évidente.

Le projet de loi sort donc encore fragilisé du Conseil constitutionnel, avec la censure de 6 articles. La CGT a obtenu une déclaration unanime de l’intersyndicale appelant en conséquence le Président de la République à ne pas promulguer la loi.

Lire la suite : Mobilisé·es pour que la loi ne soit jamais appliquée

Tract fédéral-Par la grève et la généralisation des arrêts de travail, nous pouvons faire reculer Macron

Par la grève et la généralisation des arrêts de travail, nous pouvons faire reculer Macron!!

Après sept journées de manifestations massives où par millions nous avons exigé le retrait de la réforme des retraites, le gouvernement Macron-Borne s’entête à vouloir nous imposer deux ans de travail supplémentaire en reculant pour tous l’âge de départ à la retraite. Pour justifier sa réforme, il ne cesse de mentir et manipuler les chiffres. Il faudrait augmenter l’âge de départ à la retraite de deux ans pour combler un prétendu déficit de 12 milliards… et dans le même temps, la presse évoque « l’insolente santé des entreprises du CAC 40 », dont les bénéfices pour 2022 atteignent le record de 140 milliards… Et dans le même temps, le gouvernement trouve 413 milliards d’euros pour la loi de programmation militaire d’ici à 2030.(...)

Lire le tract en pièce jointe

Nous ne tournerons pas la page, nous ne passerons pas à autre chose : en lutte jusqu’au retrait !

Communiqué CGT Fonction publique

Après des mois de lutte très majoritairement soutenue par la population, Macron vient d’aller au bout de sa logique de mépris pour le peuple en promulguant sa réforme antisociale dans la nuit de vendredi à samedi.
Depuis, toute la Macronie défile dans les médias pour dire qu’il est temps de « passer à autre chose ». Ces bons petits soldats du président s’imaginent-ils sérieusement que nous allons reprendre le chemin du « dialogue social » stérile mis en œuvre depuis l’arrivée de Macron au pouvoir ?

Il n’en est pas question !

L’heure est à la poursuite du combat pour gagner l’abandon de la retraite Macron à 64 ans, comme ont été gagnés ceux des textes déjà votés sur le Smic jeunes en 1994 et sur le Contrat Première Embauche en 2006.

L’intersyndicale interprofessionnelle « soutient les actions et grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement ».

Plusieurs échéances sont fixées :
  jeudi 20 avril et vendredi 28 avril (journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail), la CGT appelle à des temps forts d’action
 lundi 1er mai : l’intersyndicale interprofessionnelle appelle à « construire une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale ».

Mobilisons-nous massivement dans les trois versants de la Fonction publique pour gagner :
➢ le retrait de la loi
➢ un droit au départ à la retraite à taux plein à 60 ans, avec des départs anticipés pour celles et ceux qui exercent des métiers pénibles, avec le maintien et l’amélioration des régimes dits spéciaux
➢ un financement par l’augmentation des traitements et des salaires, l’augmentation des cotisations sociales et l’extension de l’assiette de ces dernières, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Partout dans nos services, établissements et administrations, multiplions les assemblées générales et débattons de notre participation aux actions visant les intérêts du capital, rassemblements, manifestations, débrayages et grèves.

Montreuil, le 17 avril 2023

Retrouvez le communiqué en PDF

Communiqué de presse CGT du 23 mars 2023

la déferlante !

La colère ne faiblit pas ! L’attitude et les propos hors-sol et offensants du président de la République l’ont renforcée. Elle s’est traduite, aujourd’hui, par une déferlante de manifestants.es pour exiger le retrait de cette réforme des retraites injuste.
Plus de 3,5 millions de manifestants, dans les 262 manifestations recensées ce jour et toutes les initiatives organisées, partout sur le territoire depuis l’adoption de la réforme à coup de 49.3, démontrent le rejet,
l’écœurement d’une grande majorité de la population face à un gouvernement sourd.
Les arrêts de travail sont de plus en plus nombreux dans tous les secteurs, les grèves reconductibles se massifient, les jeunes se mobilisent de plus en plus dans les lycées et les facs mais seul Emmanuel Macron, dans le pays, continue à ne rien vouloir savoir et à mépriser les millions de personnes en lutte.

Encore aujourd’hui, le monde du travail et la jeunesse ont répondu à la prise de parole du président qui a consisté, une fois de plus, à insulter les millions de personnes en désaccord avec sa loi retraite.

Lire la suite : Communiqué de presse CGT du 23 mars 2023

413 milliards pour la course aux armements ! Revenir à la raison et répondre aux enjeux sociaux

Communiqué de presse CGT du 9 mars 2023

413 Milliards d’Euros ! Un chiffre qui fait rêver. Combien d’hôpitaux, d’écoles, de services publics, combien d’augmentations de salaires, de pensions, combien de modernisations de bâtiments, combien de besoins sociaux, de recherches médicales, écologiques et technologiques pourraient être satisfaits avec une telle somme sur les 5 prochaines années. A l’heure où le gouvernement veut faire passer une réforme des retraites avec l’objectif de faire des économies sur le dos des travailleurs et travailleuses, des jeunes, des retraités, cette explosion budgétaire est inadmissible.

Mais 413 Milliards d’Euros, c’est aussi un budget qui fait froid dans le dos, puisque c’est ce qui pourrait être alloué dans la future Loi de Programmation Militaire (LPM), et ancrer le pays dans une économie de guerre. Ce budget ne découle pas d’une étude de besoins de nos armées sur la modernisation des équipements, mais d’une injonction de l’OTAN. Les USA par la voie de l’OTAN, poussent les pays membres à consacrer 2% de leur PIB pour s’armer, se surarmer. La LPM passerait ainsi de 295M€, à 413M€.

La place croissante prise par les exportations françaises de matériels militaires installe la France, non plus sur des valeurs humanistes, mais sur ses marques de missiles ou de canons qui détruisent les vies et les infrastructures des pays qui les subissent. Que ce soit en France, où dans les pays acheteurs, dont certains en conflit, les questions démocratiques ne sont plus à l’ordre du jour et les contrôles parlementaires et citoyens sont mis à mal, voire inexistants.

C’est pourquoi, la CGT demande un véritable débat citoyen sur la Loi de Programmation Militaire. Elle tient là toute sa place en représentante des travailleur-euses, en particulier des salarié-e-s des industries d’armements.

Pour la CGT, il est temps partout dans le monde de faire taire les armes, d’ouvrir la porte à des négociations, à la diplomatie et surtout en premier lieu de bloquer cette course folle au surarmement, qu’il soit conventionnel ou nucléaire.

Il est temps que notre pays signe le Traité d’Interdiction des Armements Nucléaires et respecte les traités et conventions qu’il a lui-même signé, ce qui éviterait la honte d’être traîné devant les tribunaux internationaux, y compris au travers de sociétés comme Dassault, Thales, MBDA….

Il est temps que l’Organisation des Nations Unies soit remise sur le devant des conflits et que la diplomatie internationale reprenne sa place primordiale.
Enfin, contrairement à l’adage qui dit « qui veut la paix prépare la guerre » (Si vis pacem, para bellum) pour la CGT, on doit au contraire préparer la paix avec une économie de paix.

Montreuil, le 9 mars 2023

Communiqué en pièce jointe en PDF

5 raisons de joindre la bataille des salaires à celle des retraites

1. Nos salaires n’augmentent pas, nos retraites manquent de ressources

 L’inflation a atteint 6% en 2022. Avec des hausses de prix très importantes sur les biens de première nécessité : alimentation, énergie, etc. 
 
Or nos salaires n’ont pas bénéficié de hausses générales. 
  • Le SMIC a été augmenté de x% mais cela ne s’est pas répercuté sur l’ensemble de l’échelle des salaire.
  • Le point d’indice des fonctionnaires n’a augmenté que de 3,5% en 2022 après quasiment 10 années de gel. 
  • Dans le secteur privé, les cadres et professions intermédiaires ont été renvoyé·es à des hausses individuelles de salaire (primes) ou à l’intéressement et à la participation. 
Résultat : les salaires des cadres et des professions intermédiaires ont baissé de 3,6 et 3 % en euros constants en 2022. Cette baisse risque de s’accentuer pour les fonctionnaires en raison de la réforme des rémunérations prévue par le gouvernement dès 2023.
 
Dans le même temps nos retraites manquent tendanciellement de moyens car leur calcul est indexé sur les salaires. Or ceux-ci augmentent trop peu pour que notre niveau de vie ne décroche pas au moment du passage à la retraite. 
 
La CGT revendique : 
  • des hausses générales de salaire en pourcentage
  • la réindexation des salaires sur les prix 

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Déclaration des organisations de la Fonction publique territoriale

Déclaration des organisations de la Fonction publique territoriale

Depuis le 19 janvier dernier, par dizaines de milliers les fonctionnaires territoriaux et agents des établissements publics ont rejoint les manifestations et appels à la grève de l’intersyndicale.

Le rejet de la réforme, le refus de tout allongement de la durée de cotisation et des deux ans de travail supplémentaires traversent l’ensemble de nos secteurs, filières, professions.

Dans la continuité de l’appel de l’intersyndicale nationale du 11 février, qui ouvre la perspective de « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain » si le gouvernement devait rester sourd à notre revendication unanime de retrait de sa réforme, nos fédérations appellent l’ensemble des agents à préparer la mise à l’arrêt, la fermeture, de leurs services le 7 mars.

Les métiers pénibles ne manquent pas dans la fonction publique territoriale et dans les établissements publics. Les risques psycho-sociaux, les troubles musculo-squelettiques, les conséquences du management par objectif et par pression, du travail en sous-effectif, sans moyens de prévention sont autant de facteurs qui usent physiquement et moralement. Combien de collègues ne travaillent plus à 60 ans, à 62 ans parce qu’ils n’en ont plus la capacité physique ou psychologique ? Autant de raisons qui expliquent le rejet massif et sans concession de cette réforme. Pour les femmes, trop souvent avec des carrières hachées ou à temps non complet et donc encore plus concernées par l’allongement de la durée de cotisation, c’est la double peine. Aussi, nos organisations appellent également, comme le propose l’intersyndicale, à se saisir du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes, pour mettre en évidence l’injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes.

C’est pourquoi, afin de contribuer à renforcer le mouvement, nos fédérations et organisations invitent l’ensemble de leurs syndicats à prendre toutes les initiatives nécessaires pour agir localement de la manière la plus unitaire possible, sur la base du mot d’ordre qui nous est commun : « retrait de la réforme des retraites, non à l’allongement de la durée de cotisation ».

Le 17 février 2023
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Retraites- Salaires-Non au travailler plus pour gagner moins

Non à la réforme des retraites de Macron, la retraite à 60 ans, c’est possible !

- Déclaration de la CEF aux syndicats de la fédération -

L’intersyndicale appelle à une première journée de grève le 19 janvier.
Tous en grève à partir du 19 janvier !

Les mobilisations massives de l’hiver 2019-2020 avaient fait reculer Macron, qui entendait mettre en place sa réforme des retraites par points, alors présentée comme la « mère de toutes les réformes ».

A présent, il s’agirait de nous imposer le recul de l’âge légal de départ à la retraite, faisant passer celui-ci de 62 ans à 64 ans minimum. La présentation de cette réforme est, comme toujours, accompagnée de mensonges et de manipulations des chiffres. Madame Borne nous explique que « le système de retraite est en faillite » et qu’il faut prendre des mesures urgentes pour éviter une aggravation du déficit.

La réalité c’est que notre régime de retraite, la CNRACL, fondé sur nos cotisations, c’est-à-dire notre salaire socialisé, est essentiellement menacé par des mesures budgétaires imposées, par la baisse du nombre de fonctionnaires cotisants, et une valeur du point d’indice très insuffisante.

La réalité c’est que selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), le système de retraite est solide et a dégagé un excédent de 900 millions d’euros en 2021, portant le total du surplus à 3,2 milliards d’euros. Pour le COR, si le système de retraite devait connaître une période de situation déficitaire, celle-ci resterait faible et tout à fait contrôlée.

La réalité c’est que le gouvernement livre une aide publique d’environ 160 milliards d’euros par an aux entreprises. Ces dépenses inouïes en faveur du capital, ils les font payer aux ménages, aux collectivités locales, aux services publics, aux salariés ! Dans le même temps et sans toucher à ces aides publiques, le gouvernement entend réduire les « déficits publics » en dessous de 3% du PIB en 2027 conformément aux injonctions de l’Union européenne et des agences de notation. C’est la raison pour laquelle il s’attaque de nouveau à nos retraites, c’est la raison pour laquelle il refuse de bouger sur le point d’indice (à noter que Macron avait conditionné les 3,5% d’augmentation à une nouvelle réforme des carrières et des grilles de traitements).

Assez de mensonges !

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Macron et le gouvernement nous attaquent toutes et tous !!

Grâce aux mobilisations de décembre 2019 et janvier 2020, E. Macron n’a pas pu aller au bout de sa réforme des retraites visant à la mise en place d’un système à point. Il n’abandonne pas et revient avec une réforme paramétrique mais dont la finalité reste identique pour les travailleur·ses : travailler plus pour gagner moins...
Comme en 2019, Il n’y a pas d’urgence à réformer. Le gouvernement ne peut toujours pas défendre une réforme en expliquant qu’elle viendrait sauver un système en déficit car comme en 2019, il n’y a pas de problématique de financement à court et moyen terme selon toutes les projections existantes du Conseil d’orientation des retraites (COR).

Le système de retraite n’est pas déficitaire et a même montré toute sa solidité à travers la crise du Covid-19, durant laquelle il n’y a eu aucune baisse de pension. Il n’y a donc aucune urgence à réformer – sauf pour améliorer les droits des actuel·les et futur·es retraité·es sur la base des propositions CGT.
Comme en 2019, l’objectif de cette réforme est simple : travailler toujours plus pour un niveau de pension en constante baisse.

La suite en PDF

Agents des lycées de Nouvelle-Aquitaine, Votez CGT

Appel à la mobilisation le 10 novembre 2022

Pour nos 10 % d’augmentation immédiate du point d’indice
Pour défendre nos régimes de retraites
Pour les libertés démocratiques et syndicales

À la suite de la journée de grève du 18 octobre, convoquée dans des délais très rapides, notamment pour réaffirmer nos revendications salariales et soutenir l’action des grévistes des raffineries contre les réquisitions illégales, la CGT propose de poursuivre et de faire monter le rapport de force.

La suite sur le document PDF

Non, Monsieur Guérini, les salaires, ça n’est pas en janvier, c’est tout de suite !

Communiqué CGT Fonction Public

Le ministre en charge de la Fonction publique, Stanislas Guérini, a déclaré hier que « La question des salaires, d’un commun accord avec les organisations syndicales, nous avons décidé de l’ouvrir en janvier 2023, après les élections professionnelles ». Il s’agit clairement d’une affirmation mensongère.

Pour la CGT, première organisation syndicale de la Fonction publique, « la question des salaires » pour les fonctionnaires et les agent.es non-titulaires, c’est l’urgence depuis longtemps et l’ouverture de véritables négociations en particulier sur la valeur du point d’indice, c’est immédiatement.

La CGT propose dans ces temps difficiles que l’ensemble des élus-es  baissent leurs indemnités nettes durant cette période de crise. Cela montrera aux personnels ainsi qu’aux citoyens-es l’effort réel pour pallier á cette augmentation exponentielle.

Nos expressions, communiqués, lettres, tracts sont là pour le prouver si besoin.

Comment pourrait-il en être autrement pour un syndicat responsable et soucieux de la vie des agentes et des agents, quand les 3,5% consentis sont, d’une part, insuffisants pour couvrir l’inflation de 2022 et, d’autre part, laissent sans réponse les pertes considérables de pouvoir d’achat survenues les années passées ?

A la politique austéritaire et libérale du pouvoir exécutif s’ajoutent donc duplicité et double langage.

Ces derniers jours, plusieurs ministres, sous la pression des salarié.e.s en lutte, ont appelé les employeurs du secteur privé à augmenter les salaires. Fort bien.

Le problème, c’est que les mêmes, lorsqu’ils sont directement employeurs, se refusent à garantir le simple maintien du pouvoir d’achat des personnels dont ils ont la charge.

Et que dire de leurs leçons en démocratie sociale quand ils stigmatisent le combat des travailleurs des raffineries au prétexte de l’accord majoritaire (dans l’entreprise mais pas dans les raffineries) signé entre la direction de Total et deux organisations syndicales ?

Dans la Fonction publique, c’est très majoritairement que plusieurs organisations syndicales estiment que les 3,5% de cet été sont très loin du compte et réclament de nouvelles augmentations générales sans délai, dès 2022, et pourtant, elles ne sont pas entendues.

Il n’y a donc pas d’ambiguïté possible : pour gagner l’indexation des traitements sur l’inflation et des hausses de pouvoir d’achat, pour améliorer nos retraites et combattre les nouveaux reculs envisagés, pour conquérir l’égalité salariale et professionnelle, et obtenir tous les moyens nécessaires au bon fonctionnement des services publics, il faut encore élever le rapport de forces et l’inscrire dans la durée.

Le communiqué en PDF

Agent·es des collèges et lycées toujours aussi invisibles !

Faisons-nous entendre le 29 septembre prochain.

Le 19 septembre dernier, Emmanuel Macron adressait une lettre à destination des enseignant·es, leur présentant SON projet éducatif pour la suite de son quinquennat, mais également pour les remercier de leur implication pendant la crise sanitaire…

Dans ce courrier, à aucun moment, Emmanuel Macron ne fait allusion aux agent·es des collèges et des lycées qui, pourtant, ont été eux et elles aussi en première ligne et fort impacté·es par la crise du Covid…

À aucun moment il n’a évoqué la tension qui a pu régner pour ces personnels, souvent exposés sans protection, obligés de s’adapter aux protocoles changeant du jour au lendemain et voyant leur charge de travail décuplée par les consignes sanitaires, avec des conditions de travail dégradées et sans renfort de postes supplémentaires…
À aucun moment il n’est indiqué que, grâce à la mobilisation et à la solidarité des agent·es des collèges et des lycées, les enfants des personnels soignants ont pu être accueillis afin que ceux-ci puissent exercer leur mission…

Lire la suite : Agent·es des collèges et lycées toujours aussi invisibles !

Préavis de grève pour le 29 septembre 2022 couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie

Messieurs les Ministres,

Alors qu’en 2021, 70 milliards d’euros ont été versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40, soit 15 % de plus en un an, l’augmentation de 3,5 % du point d’indice pour une rémunération de 1 500 € net, n’est que de 50 € pour les agents territoriaux.
Une revalorisation ridicule de 3,5 % de la valeur du point d’indice au regard d’une inflation dépassant largement les 6,5 %, c’est une véritable provocation et un mépris sans nom considérant de plus :

- une perte de salaire de l’ordre de 15 % depuis 2010,
- des sous-effectifs permanents,
- des manques de moyens pour exercer nos missions d’où, des conditions de travail dégradées,
- un recours accru aux contractuel·les,
- et pour couronner le tout : l’augmentation du temps de travail (1607h), la destruction
programmée du statut de la Fonction publique par la loi Dussopt du 6 août 2019.
On voit bien pour qui est l’abondance alors que la paupérisation des agents publics se poursuit encore et toujours.
Tous les services à la population subissent les conséquences du désengagement de l’État. La santé, l’éducation, le secteur social et médico-social, les services départementaux d’incendie et de secours font malheureusement l’actualité, mais toutes les autres missions de services publics dans les mairies, les départements et les régions subissent également le résultat des politiques menées depuis des dizaines d’années, aggravées par la politique du Président de la République et de son gouvernement.
La stagnation des carrières est, elle aussi, flagrante. La situation actuelle de tassement des carrières et le fruit des choix des mesurettes catégorielles. Celles-ci créent des inégalités, créent de fait un ralentissement de l’évolution des carrières et provoquent le tassement de l’ensemble des grilles de rémunération.
La seule réponse adéquate et attendue des fonctionnaires et agents publics est bien l’augmentation conséquente du point d’indice immédiate de 10 % et le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat cumulée depuis les vingt dernières années.

Déjà des actions ont eu lieu depuis le début du mois de septembre : la forte mobilisation pour la journée nationale des Atsem le 5 septembre, des actions locales pour la Petite enfance notamment et d’autres actions locales qui vont se poursuivre.
C’est en ce sens et forte de toutes ces actions que la fédération CGT des Services publics appelle l’ensemble des salariés, agents publics, fonctionnaires, à participer massivement à la journée de grève et de mobilisations le 29 septembre pour exiger toutes et tous ensemble, le même jour :
• 10 % de temps de travail en moins ;
• 10 % d’effectif en plus ;
• 10 % d’augmentation indiciaire et salariale ;
• 10 % de temps de formation ;
• L’abrogation de la loi de Transformation de la Fonction publique.
La fédération CGT des Services publics prend une fois de plus ses responsabilités en déposant un préavis de grève le 29 septembre 2022 de 0 h à 24 h, pour l’ensemble des agent·es de la Fonction publique territoriale et pour les salarié·es relevant de la partie privée de notre champ fédéral (entreprises de l’eau et de l’assainissement, thanatologie, secteur privé du logement social).
Notre organisation est disponible pour toute négociation sur les revendications des personnels.
Dans cette attente, nous vous adressons Messieurs les Ministres, nos sincères salutations.

Pour la fédération CGT des Services publics
Natacha POMMET,

Secrétaire générale

Urgence pour les salaires et la fonction publique

Mobilisations le 22 septembre dans la Santé et le 29 septembre pour les salaires

Avec une inflation de plus de 6 % sur un an, la situation salariale atteint un niveau insupportable, comme nous le constatons au quotidien.
L’augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice au 1er juillet a marqué une rupture indispensable avec l’absurde politique de gel menée par les gouvernements successifs. Mais le niveau de cette augmentation est clairement insuffisant, d’autant que la montée de l’inflation devrait continuer (jusqu’à frôler les 10 % fin 2022
selon certaines estimations).
Dans de nombreux secteurs, en France et dans le monde, les grèves et mouvements sociaux se développent pour l’augmentation des salaires.
Après plus d’une décennie de refus obstiné d’augmentation générale pour tou·tes les
agent·es de la Fonction publique, les annonces de dégel — très insuffisantes, donc — sont aussi un encouragement à agir pour obtenir plus !

Le tract CGT Fonction publique en PDF

Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat (GIPA) 2022

Le décret modifié et l’arrêté permettant le versement de la GIPA (Garantie Individuelle de Pouvoir d’Achat) en 2019 ont été publiés le 2 août 2022.

Pour rappel, la GIPA peut être attribuée :

- aux fonctionnaires, magistrats, militaires ou personnels des cultes d’Alsace et Moselle, rémunérés sur un emploi public pendant au moins trois ans sur la période de référence (entre le 31/12/2017 et le 31/12/2021) ;
- aux agents publics non titulaires recrutés en CDD et employés de manière continue sur la période de référence par le même employeur public ou en CDI, et rémunérés par référence expresse à un indice.

Le calculateur ci-joint vous permet de savoir si vous avez droit à la GIPA au titre de 2022, pour une période de référence de quatre années, 2018 à 2021, et d’en calculer le montant.

Il vous suffit d’indiquer votre indice de rémunération détenu au 31 décembre 2017, puis celui détenu au 31 décembre 2021, dans les cases jaunes. Le calcul se fera automatiquement.

Salaires, le compte n’y est pas !

Déclaration de la fédération CGT des Services publics

L’été, s’ouvre donc sur une provocation : le jeudi 7 juillet 2022 est paru le décret 2022-994 portant majoration du point d’indice de l’ensemble des agent-es de la Fonction publique. Ce décret suppose qu’en parallèle soit votée une Loi rectificative à la Loi de Finance 2022 (votée, elle, en décembre 2021), par la nouvelle Assemblée nationale durant l’été. Le nouveau ministre de la transformation de la Fonction publique avait annoncé, le 28 juin dernier, après douze ans de gel, une revalorisation de ce Point d’indice de 3,5 %. En faisant paraître ce décret jeudi dernier, par cette décision unilatérale du gouvernement, il nie la démocratie parlementaire et par la non-consultation, en amont, les instances représentatives des personnels. Macron a gouverné seul durant les cinq dernières années, il entend donc continuer ainsi !

Lire la suite : Salaires, le compte n’y est pas !

Après un dégel insuffisant, gagnons des augmentations à la hauteur de l’urgence salariale !

COMMUNIQUÉ CGT FONCTION PUBLIQUE — MONTREUIL 28 JUIN 2022

Le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques vient d’annoncer une augmentation de 3,5 % de la valeur du point d’indice applicable au 1er juillet, alors que l’inflation sur un an est actuellement de 5,2

AVEC CETTE MESURE, le gouvernement confirme que le seul moyen efficace d’augmenter les salaires de tous les personnels de la Fonction publique, c’est d’augmenter la valeur du point d’indice. Il reconnaît ainsi l’erreur profonde qu’a constituée le maintien du gel depuis le début de la présidence Macron. Il s’agit d’une véritable défaite idéologique, qui marque l’échec des politiques salariales fondées sur l’individualisation et la multiplication des mesures parcellaires.

Cette première brèche est à mettre au crédit des luttes menées par les personnels fonctionnaires et non-titulaires avec leurs organisations syndicales, dont la CGT qui a toujours porté la valeur du point comme une bataille centrale. Dans le contexte présent, les augmentations de plusieurs dizaines d’euros visibles sur les fiches de paye seront évidemment bienvenues et doivent donner confiance dans notre capacité à faire bouger les lignes par l’action collective.

Pour autant, au regard des pertes accumulées ces dernières années, et de l’inflation à venir, cette mesure est nettement insuffisante et appelle une revalorisation plus forte.

Des mesures complémentaires ont été annoncées : reconduction de la GIPA en 2022, extension du forfait mobilité durable, augmentation de 7 % de la prestation restauration à l’État, revalorisation des premiers échelons de la catégorie B.

Nous prenons acte du fait que le ministre s’est engagé à ce que le projet de loi pouvoir d’achat permette d’honorer les engagements précédemment pris concernant l’extension du Complément de traitement indiciaire aux oublié·es du Ségur.

Fruits de la lutte des personnels et de la bataille syndicale, ces mesures ne suffisent évidemment pas à rééquilibrer la situation salariale.

La CGT considère les annonces d’aujourd’hui comme un encouragement à poursuivre l’effort revendicatif, en vue notamment de la tenue de prochaines réunions salariales sur lesquelles le ministre s’est engagé.

La CGT maintient la revendication d’une première augmentation d’au moins 10 % de la valeur du point, avec effet rétroactif au 1er janvier et indexation sur l’inflation. Une partie en a donc été obtenue, ce qui nous encourage à poursuivre la bataille salariale pour tous les agents fonctionnaires et non titulaires, pour l’égalité professionnelle, pour un travail dignement reconnu et rémunéré dans la Fonction publique.

La CGT appelle les personnels à débattre des premières mesures obtenues et de celles à conquérir. La CGT continuera d’œuvrer, dans l’unité syndicale la plus large possible, à construire le rapport de force pour gagner sur les revendications.

Retrouver le communiqué en PDF

Urgence pouvoir d’achat : Trois mesures indispensables dès le 1er juillet

Tract CGT Fonction publique.

Depuis de nombreux mois, le pouvoir d’achat constitue une des principales préoccupations de la population. La hausse de l’inflation, qui ne cesse de s’accentuer, ne peut que renforcer les légitimes exigences des salarié.e.s sur cette question essentielle.

Dans les trois versants de la Fonction publique, la situation est grave et alarmante. Le gel de la valeur du point d’indice a été maintenu de manière quasi constante depuis 2010, cela conduit à des pertes de pouvoir d’achat d’un niveau inédit pour les agentes et les agents.

La grille indiciaire est profondément détériorée et les déroulements de carrière sont profondément réduits, quand ils ne sont pas inexistants.

Depuis le 1er mai, avec l’augmentation du SMIC et l’ajustement du minimum Fonction publique, les 7 premiers échelons du premier grade de la catégorie C, les 3 premiers échelons du 2e grade de la catégorie C ainsi que les 2 premiers échelons du premier grade de la catégorie B sont tous payés au SMIC, soit à l’indice majoré 352 !

Cela est inacceptable !

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Le billet d’humeur de Christophe Prudhomme | Véran : un bilan catastrophique

Lors du départ d’un responsable politique, il est toujours utile d’effectuer le bilan de son action à son poste de responsabilité. Olivier Véran, médecin, ancien député socialiste, nouvel élu sous l’étiquette LREM et homme ambitieux, a été nommé ministre de la Santé lors du départ mouvementé d’Agnès Buzyn.

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Le billet d’humeur de Christophe Prudhomme | Arrêt de travail : un scandale de plus

Dans la précipitation et sans concertation avec les prescripteurs (médecins, sages-femmes, dentistes), le gouvernement met en place une nouvelle procédure visant à fusionner les certificats d’arrêt de travail et d’accident de travail. L’objectif annoncé est une simplification, avec notamment la mise en place d’un téléservice. Mais, selon des syndicats de médecins, il s’agit d’une nouvelle usine à gaz qui, loin de rendre les choses plus faciles, les complique. En effet, auparavant, le formulaire de déclaration d’accident de travail comprenait l’arrêt de travail éventuel, mais ce n’est plus le cas. Maintenant, en plus de la déclaration d’accident de travail, il faut aussi un arrêt de travail.

Par ailleurs, certains cas de figure ont été oubliés....

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Une réforme des retraites injuste et injustifiée !

Pour la CGT, c’est toujours : 60 ans !

Le projet d’Emmanuel Macron d’allonger l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans est largement minoritaire dans notre pays. Près de 70 % des citoyens le rejettent et sont prêts à s’y opposer, convaincus que c’est une réforme injuste et injustifiée.

La retraite, c’est la santé !
Nous vivons plus vieux et il nous faudrait travailler plus longtemps pour compenser l’augmentation de la durée de vie passée à la retraite et la charge financière que cela fait peser sur le système de santé ?
C’est faux : l’augmentation de l’espérance de vie ne justifie en rien le recul de l’âge légal du départ à la retraite.
Vivre plus vieux va dans le sens de l’histoire, c’est la logique du progrès social. Notre système de protection sociale a permis d’allonger notre espérance de vie. Notre système de retraite solidaire explique que le taux de pauvreté des retraités en France est très inférieur à celui dans les autres pays européens.

Prendre sa retraite à 60 ans, c’est conserver sa santé !
L’espérance de vie en bonne santé, c’est-à-dire sans incapacité physique ou mentale, reste inférieure à 64 ans.

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La " privatisation " dans les collèges = le choix " politiquement miracle " de l’Exécutif du département de Seine-et-Marne !

Conseil départemental de Seine et Marne (77)

Pour rappel, en 2019 et fin 2020, votre syndicat CGT du CD77 vous informait de l’étendue du projet de la Collectivité d’expérimenter l’externalisation « Privatisation » des missions d’entretien général dans des nouveaux collèges. A l’époque, nous nous étions mobilisés avec VOUS pour nous opposer à ce projet.

Après plus de 3 ans d’expérimentation à la privatisation l’heure du bilan est arrivée…

Aujourd’hui...

Les collèges déjà externalisés, sont :
Colonel Arnaud Beltrame à Vulaines sur Seine ;
Lucie Aubrac à Montévrain ;
Marthe Simard à Villeparisis ;
Jean Yves Cousteau à Bussy Saint Georges.
Et deux collèges en régie
L’extension du collège François Villon à Saint Fargeau Ponthierry ;
Monthéty à Pontault Combault.

Demain...

La liste s’allonge aux collèges suivants :

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Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires : une annonce électoraliste

La ministre de la transformation et de la fonction publique, Amélie de Montchalin, a annoncé le 14 mars dans une interview donnée au journal Le Parisien que le point d’indice des fonctionnaires serait revalorisé « avant l’été ».

Le point d’indice permet de calculer le salaire brut des fonctionnaires. Il n’a quasiment pas augmenté depuis 10 ans. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, le gouvernement défend des « augmentations ciblées » (qui concernent certains fonctionnaires, mais pas d’autres), plutôt qu’une revalorisation du point d’indice (qui les concernerait tous).

Ainsi, la Ministre a souvent expliqué qu’une telle mesure serait trop coûteuse. C’est dire si cette annonce est inattendue.

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Annonce du dégel du point d’indice : réaction de Natacha Pommet, secrétaire générale de la fédération CGT Services publics

Réaction de Natacha Pommet, Secrétaire générale de la Fédération CGT des Services publics sur RMC.

 

Voir la vidéo sur RMC BTFM TV

Ecouter sur RMC

Le 31 mars, la CGT appelle l’ensemble des territoriaux, fonctionnaires et contractuels à se mobiliser

POUR l’augmentation immédiate du point d’indice de 10% et vers le rattrapage de ce qui nous a été confisqué depuis 12 ans !

POUR une retraite à 60 ans à taux plein, fondée sur la solidarité intergénérationnelle. La retraite à 65 ans il n’en est pas question !

POUR une augmentation de 10% des effectifs sur le plan national : partout établissons la liste de nos besoins en personnel supplémentaire pour le bon fonctionnement de nos services, pour rendre le meilleur du service public à nos usagers !

Macron, en un éclair, vient de trouver 9 milliards d’euros supplémentaires en faveur de l’industrie de l’armement et de la défense, pour le plus grand profit des marchands de canon (30% d’augmentations en cinq ans), et on nous dit qu’il n’y a pas d’argent pour les services publics et les agents chargés de les mettre en œuvre! Assez de ces mensonges !

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Halte à l’austérité sur nos salaires, toutes et tous dans l’action le 17 mars

Persistant dans leur politique en faveur des riches et au détriment de l’immense majorité des salarié·es, le président de la République et sa ministre en charge de la Fonction publique ont décidé, contre l’avis de tous les syndicats, de ne procéder à aucune augmentation générale des salaires des plus de cinq millions d’agentes et d’agents des trois versants et ce, jusqu’à la fin de leur mandature.
De fait, en prenant en compte le processus des élections politiques (présidentielles puis législatives), cela revient à dire que la valeur du point d’indice, base des traitements de tous les personnels, restera gelée a minima jusqu’à l’automne prochain.

Pour en savoir plus, lire le document en PDF

Compte-rendu du CCFP du 17 février 2022

DÉCLARATION UNITAIRE AU CONSEIL COMMUN DE LA FONCTION PUBLIQUE DU 17.02.22

Madame la Ministre,

Les organisations syndicales, CGT UNSA FSU Solidaires CGC CFTC et FAFP, ont ensemble choisi de vous interpeller solennellement au début de ce CCFP.

En effet, nous estimons que le maintien du gel de la valeur du point d’indice imposé par le pouvoir exécutif — et, plus globalement, l’absence de toute mesure salariale générale — est une décision inacceptable et injustifiée.

À de nombreuses reprises ces dernières années, nous avons exprimé notre désaccord avec cette absence de revalorisation qui a entrainé de lourdes pertes de pouvoir d’achat et a détérioré les grilles indiciaires pour les agentes et agents des trois versants de la Fonction publique et détérioré gravement la grille indiciaire.

Alors que l’inflation reprend un rythme soutenu qui pourrait dépasser les 3 % en 2022, le prolongement du gel de la valeur du point ne peut qu’entrainer de lourdes et préjudiciables conséquences que nous ne saurions admettre.

D’ores et déjà, les pertes salariales s’accumulent, les qualifications sont de moins en moins bien traduites dans les rémunérations, la grille indiciaire se retrouve dans un état lamentable et les déroulements de carrière sont réduits à la portion congrue.

En outre, portées par des réformes parcellaires et l’accroissement des régimes indemnitaires, les inégalités salariales entre les femmes et les hommes perdurent, cependant que l’outil valeur du point participerait de leur résorption.

Les employeurs publics, le gouvernement en particulier, ne peuvent se dire exemplaires en s’exonérant de pratiques vertueuses.

Appeler à des négociations salariales dans le secteur privé tout en n’en conduisant aucune dans la Fonction publique est totalement contradictoire. Tenir des propos louangeurs sur les agentes et agents de la Fonction publique en vantant leur engagement et leur compétence tout en leur refusant la moindre augmentation générale des traitements constitue un double discours qui ne trompe personne.

Cette situation ne peut durer.

Les rémunérations doivent progresser plus rapidement et plus fortement pour maintenir le pouvoir d’achat, retrouver des perspectives de carrière et reconnaitre l’ensemble des personnels. Ces revalorisations salariales via l’augmentation du traitement brut doivent également permettre d’éviter la dégradation régulière des niveaux des pensions que nous constatons hélas depuis la mise en place du gel du point d’indice.

Pour rappel, les pensions ont perdu pas loin de 10 % en 10 ans pour un même traitement indiciaire de départ et cet écart ne peut que s’accentuer avec le maintien d’une politique de gel du point d’indice.


Le compte-rendu au format PDF (7 pages)

Vers une journée nationale de grève et de mobilisations des territoriaux

Il y a deux ans, on nous a menti sur les masques et il a fallu souvent exiger la fourniture des équipements nécessaires à la protection des personnels. Depuis deux ans, au nom de la « guerre contre le virus », on nous a imposé un état d’urgence, un passe sanitaire et maintenant un passe vaccinal, qui va jusqu’à interdire l’accès aux services publics territoriaux, et permettre la suspension sans traitement de nombreux agents ! Force est de le constater : si Macron est en guerre, c’est contre les services publics, et par conséquent, contre les personnels. D’ailleurs, lorsque l’on en regarde le détail, on peut voir dans la loi de transformation de la fonction publique un véritable arsenal de guerre contre les fonctionnaires, contre l’emploi public.

La loi dite de transformation de la fonction publique, c’est notamment :

  • Le vol des congés (passage aux 1607 heures)
  • Le gel du point d’indice
  • Les lignes directrices de gestion de l’austérité avec la fin de nombreuses compétences de nos CAP en matière d’avancement de grade
  • La suppression des CHSCT, la remise en cause des commissions de réforme, alors que l’on assiste partout à l’aggravation des conditions de travail, de la souffrance, des risques psychosociaux
  • le détachement d’office des fonctionnaires dans des entreprises privées en cas de concession d’un service, d’externalisation, de privatisation !
  • la mise en place d’accords « majoritaires » locaux au détriment du statut national,
  • la fin de l’égalité de traitement, de l’unicité des grilles et du point d’indice
  • la mise en place par ordonnance d’un « code de la fonction publique » (passage des droits collectifs attachés à la personne à des pseudos droits renégociables attachés à la collectivité ou à l’administration, donc aggravation de l’individualisation), qui implique la liquidation du statut de la fonction publique, et la mise à mort de la fonction publique de carrière,

Dans toutes les mairies, dans les Conseils départementaux, dans les régions, dans les SDIS, les établissements publics de santé, du logement, dans le secteur de l’eau, de la thanatologie, nous avons toutes les raisons de rejeter cette politique. Ce que nous voulons est pourtant simple. C’est pouvoir travailler dans les meilleures conditions, avec une garantie de carrière, et avec des salaires qui évoluent de manière significative et en se faisant respecter !

Le tract de la fédération des services public en PDF

Loi 3DS : un nouveau coup porté à l’égalité d’accès au service public et à l’aménagement du territoire

COMMUNIQUÉ DE PRESSE CGT

La loi « Différenciation, décentralisation, déconcentration et simplification » a été définitivement adoptée par le Parlement les 8 et 9 février.

Fondée sur le principe directeur de la différenciation, cette loi ouvre la possibilité d’adapter le droit aux spécificités locales, que ce soit par les collectivités locales ou par les préfets. Portant sur de nombreux domaines, elle impactera tant les usagers que les personnels des secteurs concernés.

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Entrée en vigueur du Code général de la fonction publique

Communiqué de presse CGT Fonction publique

Dernier étage de la fusée de « transformation » de la Fonction Publique, le Code Général de la Fonction Publique est entré en vigueur ce 1er mars. La veille, le gouvernement s’autocongratulait lors d’un colloque dédié, à l’image de la présentation la semaine dernière, au Conseil des Ministres du projet de loi de ratification de l’ordonnance du 24 novembre 2021. La CGT Fonction Publique alerte les 5,6 millions d’agent.es concerné.es sur cette opération de com’ « poudre aux yeux ».

Un code à marche forcée

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Communiqué fédéral - Régression sociale contre progrès social, le gouvernement a fait son choix !

Soutien aux employeurs assignés au Tribunal administratif.

La fédération CGT des Services publics tient à faire part de tout son soutien aux employeurs locaux des collectivités territoriales et établissements publics qui s’opposent à l’ingérence du gouvernement dans la gestion administrative des personnels des collectivités dont ils sont les premiers magistrats en décidant de ne pas appliquer de force l’article 47 de la loi dite de transformation de la fonction publique.

Cet article impose « l’abrogation des régimes de travail plus favorables antérieurs à 2001 » afin de contribuer « à l’harmonisation de la durée de travail » dans la Fonction publique territoriale (guide de présentation de la loi du 06 août 2019 – DGAFP, sept. 2019).

Or, cet article est en totale contradiction avec la constitution de la République Française et son article 72 portant la libre administration des collectivités territoriales par des conseils élus disposant d’un pouvoir réglementaire pour l’exercice de leurs compétences.

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Jeudi 13 janvier, c’est toute la communauté éducative qui dit STOP !

ATSEM et faisant fonction, agents, adjoints techniques et de l’animation des écoles et établissements d’enseignement collèges et lycées, face à la crise sanitaire et à la gestion calamiteuse des Ministères, pour la sécurité des agents, des élèves et de leurs familles

toutes et tous en grève Jeudi 13 janvier 2022

Protocole sanitaire de la rentrée 2022 intenable, manque de moyens mis à dispositions par les collectivités pour assurer la sécurité de toutes et tous dans les établissements scolaires, capteurs de CO2 inexistants dans de trop nombreuses classes, pénurie de masques pour les agents :
Jeudi 13 janvier, c’est toute la communauté éducative qui dit STOP !

La Fédération CGT des services publics appelle l’ensemble des agents relevant de la Fonction Publique Territoriale à la grève et manifestation Jeudi 13 janvier 2022, des rassemblements et manifestations sont organisés partout en France, n’hésitez pas à vous rapprocher de vos syndicats CGT !

Cette action s’inscrit également dans la perspective de la journée interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi du 27 janvier prochain, pour laquelle notre Fédération CGT a déposé un préavis national.

Voir le tract en pièce jointe

Salaires dans la fonction publique | Mobilisons-nous pour nous faire entendre !

Communiqué CGT Fonction publique du 14 décembre 2021

Pour la CGT, il n’est pas question de considérer la page des salaires comme tournée. L’exigence du dégel de la valeur du point et des augmentations générales est plus que jamais légitime et sa satisfaction urgente.
D’ores et déjà, en recherchant l’unité la plus large, notre organisation construit des perspectives de mobilisation pour les premières semaines de 2022.
Tout en mettant en avant les dimensions spécifiques à la Fonction publique, nous nous inscrivons résolument dans un processus interprofessionnel.

Pour :
• Le dégel de la valeur du point d’indice.
• De fortes et immédiates augmentations générales.
• L’égalité entre les femmes et les hommes.
• Le rattrapage des pertes intervenues les années antérieures.
• La revalorisation des pensions.

LA VÉRITABLE RECONNAISSANCE DES AGENT·ES DE LA FONCTION PUBLIQUE PASSE PAR UNE AUGMENTATION GÉNÉRALE DE LEURS SALAIRES

Une tribune de personnalités en soutien à notre démarche a été publiée dans le Monde du 8 décembre 2021. Cet appel peut désormais être signé en ligne (voir ici)

Emparons-nous en et signons-le massivement !

Voir l’intégralité de ce communiqué en pièce jointe

CSFPT: communiqué CGT suite au bureau du Conseil sup de la Fonction Public Teritorial

COMMUNIQUÉ CGT SUITE AU BUREAU DU CSFPT DU 15 DÉCEMBRE 2021

La CGT avec l’ensemble des organisations syndicales présentes au bureau du conseil supérieur, CFDT, FO, UNSA et la FAFPT ont fait une déclaration commune pour dénoncer les dispositions indigentes proposées dans le projet de décret sur la PSC qui sont très en dessous des attentes et des besoins des agents lors de la réunion de bureau du CSFPT de ce jour.

Comment est-il possible d’accepter qu’aucune négociation n’ait eu lieu avant la proposition du projet de décret dans la fonction publique territoriale ?

Comment est-il concevable que les montants des prises en charge proposés soit seulement de quelques euros alors qu’en réalité la charge financière supportée par les agents est très largement supérieure, atteignant en moyenne plusieurs dizaine d’euros ?

Comment est-il concevable de faire référence à des taux d’invalidité irréalistes, à hauteur de 66% pour ouvrir le droit de perception d’une rente d’invalidité ?

Comment est-il concevable de prendre l’indice 100 majoré pour la réévaluation des montants de prise en charge quand on à un point d’indice gelé qui n’évolue plus depuis plus de dix ans ?

Comment est-il possible qu’aucune solidarité avec les retraités ne soit proposée pour la complémentaire santé ?

Comment est-il concevable d’attendre 2025 et 2026 la mise en œuvre de mesure plus favorable dans un contexte d’exercice des missions si difficile.

Nous avons rappelé avec force que les complémentaires santé et prévoyance doivent être vues comme des investissements en termes de ressources humaines et non comme des « charges supplémentaires » pour les collectivités locales et leurs établissements publics.

Nous avons rappelé que les agents territoriaux étaient à pied d’œuvre pour assurer le maintien des services publics lors d’une crise sanitaire sans précédent dans l’histoire, qu’ils étaient sur la brèche, parfois 24h sur 24h pour faire face aux aléas climatiques en tous genres et qu’ils étaient en droit d’attendre des employeurs publics et du gouvernement que l’empathie se traduise en actes concrets, notamment pour une réelle une prise en compte de leurs besoins en matière de rémunérations, de conditions de travail et de santé. Le projet de décret de la PSC est la goute d’eau qui fait déborder le vase.

Les employeurs ont indiqué qu’ils étaient d’accord sur le fait que la PSC devait être vue comme un investissement. Ils ont admis avoir souhaité le passage de ce texte pour qu’une base de prise en charge soit rendu obligatoire. Ils souhaitent que le texte formalise un minima pour ouvrir localement des négociations pour que les collectivités locales puissent aller au-delà des garanties minimales du décret. Ils ont également rappelé que le gouvernement ne donnait pas les moyens financiers aux collectivités locales, que la plus-part d’entre elle était dans des situations très complexes financièrement.

Nous avons rappelé que les conditions d’exercice sont de plus en plus insupportables due au manque d’effectifs induit par la loi de transformation de la fonction publique et les politiques de suppressions de postes menées. Que cela avait des incidences sur les budgets de fonctionnement des collectivités qui par ce biais font de grosses économies de fonctionnement, en réponse aux employeurs qui indiquaient ne pas avoir de marge de manœuvre financière pour aller plus loin dans la prise en charge sur la PSC.

Nous avons également rappelé que la majorité des agents travaillent dans des collectivités de moins de 50 agents, dans lesquelles il n’y a pas de dialogue social hormis celui qui se tient dans les CDG. Il est donc essentiel que les garanties minimales du décret sur la PSC soit d’un haut niveau afin de permettre plus d’harmonie entre les différentes tailles de collectivité. Il n’est pas acceptable que les agents soient perdants par rapport à ce qu’ils ont déjà obtenus dans leurs collectivités.

Les organisations syndicales ont donc demandé l’ouverture de véritables négociations avec les employeurs territoriaux et le gouvernement avant toute nouvelle présentation d’un projet de décret en plénière du conseil supérieur au sens de l’article 8bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires. Cela veut dire très clairement que nous organisations syndicales devrons pouvoir faire des propositions pour améliorer les garanties minimales sur le texte de la PSC. La CGT ne souhaite pas un dialogue social stérile qui conduirait à aucune modification sur le fond.

Il nous a été répondu par la voix du Président du conseil supérieur qu’il n’avait pas le mandat de répondre à notre demande, il a juste proposé d’organiser une réunion sur ce sujet le 12 janvier pour en discuter.

En conséquence, sans engagement de véritables négociations, l’intersyndicale dont la CGT a annoncé que nous boycottons la séance plénière de ce jour, et qu’au vu des discussions sur ce sujet qui se tiendront le 12 janvier nous étudierons la possibilité de reprendre les travaux en séance plénière.

 

CSFPT communiqué CGT en PDF

Salaires I Macron reconnait l’importance des salarié·es de la Fonction publique... mais pas au point de les augmenter. communiqué CGT Fonction publique

Alors que partout en France la question du pouvoir d’achat et des salaires se pose avec une acuité accrue, le Président de la République et le gouvernement montrent le peu de cas qu’ils se font en réalité de cet enjeu essentiel.

En effet, ce matin, la ministre en charge de la Fonction publique avait convoqué une réunion dont l’objet était prétendument de répondre aux questions urgentes posées par les rémunérations insuffisantes et profondément dégradées des personnels des trois versants de la Fonction publique.

Rappelons encore une fois que le gel quasi-total de la valeur du point depuis plus de 10 ans et l’absence d’augmentations générales ont conduit à des pertes de pouvoir d’achat abyssales, à des tassements de carrière d’un niveau inédit, à une non prise en compte des qualifications et des compétences absolument catastrophique.

Face à cette situation d’une gravité extrême, le pouvoir exécutif répond une fois de plus par des replâtrages parcellaires très insuffisants, laissant de côté une part importante des agentes et des agents et comprimant encore davantage des amplitudes de carrière pourtant déjà réduites à l’os.

C’est totalement inacceptable !
La CGT, avec la FSU et SOLIDAIRES, a refusé de cautionner par sa présence une caricature de rendez-vous salarial et a quitté rapidement la séance.

Oui, les salarié.e.s de la Fonction publique doivent bénéficier - de manière urgente et forte – d’augmentations générales passant par la revalorisation du point d’indice !

Non, les mesurettes souvent inopérantes quelques mois après leur mise en œuvre ne constituent en aucune façon une réponse aux légitimes attentes des plus de 5 millions d’agentes et d’agents de la Fonction publique !

Les déclarations louangeuses sur leur engagement pour l’intérêt général ne sont que du vent lorsqu’on en fait des variables d’ajustement économique et qu’on ne maintient pas leur pouvoir d’achat.

Refusant d’ouvrir les négociations indispensables, c’est bien Emmanuel MACRON, Jean CASTEX et Amélie de MONTCHALIN qui portent l’entière responsabilité du clivage actuel.

D’ores et déjà, la CGT Fonction publique appelle à mettre en perspective et à construire, dans l’unité la plus large, le rapport de forces nécessaire pour obtenir de fortes augmentations générales des salaires.

Paris le 9 décembre 2021.

Communiqué CGT Fonction Publique en PDF

Vidéo La noblesse managériale d’Etat organise la défaillance du service public »

Qui veut la peau de nos services publics ? L’historienne Claire Lemercier et la politiste Julie Gervais, co-autrice avec le sociologue Willy Pelletier de "La valeur du service public" aux éditions La Découverte, sont les invitées de la Midinale. www.regards.fr

 

Pour notre pouvoir d’achat il faut des augmentations générales !

La ministre a convoqué « une conférence salariale » le 6 juillet dernier.
Juste avant, au cours d’une opération de communication, Amélie de Montchalin avait annoncé dans les médias des gains de pouvoir d’achat qui, dans la réalité, sont totalement inexistants. Le lendemain, notre organisation avait démonté ce qui relève de l’entourloupe.

Nous avons la ferme conviction que le débat sur les salaires des 5 millions d’agentes et d’agents des trois versants de la fonction publique mérite mieux que les présentations malhonnêtes. C’est pourquoi, nous versons cette nouvelle contribution sur ce sujet essentiel.

Le tract en PDF

CGT Hauts de France : Lycées, le compte n'y est pas!

Conditions de travail dans les lycées : le compte n’y est pas !

Malgré les interventions de la CGT sur les conditions de travail, aucune écoute de l’institution, Pour cette rentrée certains postes vacants ne sont pas republiés à la bourse à l’emploi.

Comment prétendre améliorer les conditions de travail en supprimant plus de 250 postes en 5 ans dans les lycées, en bloquant les avancements de carrières, avec un régime indemnitaire injuste pour les agents de lycée, et inégalitaire avec le régime indemnitaire des agents siège et ports ?

Voir le tract en pièce jointe

Manuel de survie au management

Manuel de survie au management

Augmentation des salaires, il y a urgence ! Mobilisons-nous le 5 octobre

Pendant des années il n’y avait pas d’argent, et depuis des mois le gouvernement donne des milliards aux entreprises sans conditionnalité sociale et environnementale, ni contrôle. Chaque année, les dividendes versés par les entreprises françaises qui figurent au CAC 40 atteignent des records. Cet argent est celui des travailleurs des petites, moyennes et grandes entreprises.

Les conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire sont supportées par les salariés, les retraités et les privés d’emploi. La récente flambée des prix des produits alimentaires et de l’énergie (pétrole, gaz, électricité) risque de plonger des familles entières dans la précarité.

Avec plus de 3 millions de travailleurs pauvres, une revalorisation salariale serait une véritable bouffée d’oxygène. Une hausse des salaires n’est pas seulement indispensable pour pouvoir payer les factures. C’est indispensable pour vivre dignement et pleinement !

La pandémie a mis en lumière le manque de reconnaissance du travail et la nécessité urgente d’augmenter les salaires. Ce que les salariés revendiquent dans leurs nombreuses luttes s’invite aujourd’hui dans le débat en cette rentrée sociale.

Ces premières luttes sont à amplifier et généraliser.

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CGT Retraités imposons d’autres choix: Argumentaire pensions de retraite, fiscalité

C’est en 1988 que Philippe Seguin a décidé le décrochage des pensions de retraite du régime général par rapport au salaire moyen avec l’indexation des pensions de retraite de la Cnav sur l’indice des prix. Balladur en 1993 a allongé la durée de cotisations et a modifié le calcul (25 meilleures années au lieu de 10). Si Juppé en 1995 avait dû abandonner sa réforme, en 2003 Fillon a aligné la quasi-totalité des régimes de retraite sur la revalorisation en fonction de l’évolution des prix. Depuis 2008, la régression a subi une formidable accélération, encore accentuée à partir de 2013.

Un peu d'histoire

Au lendemain de la 2e guerre mondiale,la suite au format PDF ICI

Au 1er octobre 2021 - Des centaines de milliers d’agent·e·s rémunéré·e·s en dessous du SMIC

La hausse envisagée par le gouvernement du SMIC de 2,2% au 1er octobre 2021 aura comme effet mécanique de plonger des centaines de milliers d’agent.e.s titulaires ou contractuels de la Fonction publique dans des rémunérations inférieures au SMIC, cette situation devra pourtant être réajustée compte tenu des obligations légales.

Cette situation INADMISSIBLE démontre une fois de plus l’absence de politique salariale ambitieuse de ce gouvernement, la première réunion du groupe de travail sur les salaires n’a donné aucune perspective sérieuse d’évolution.

La CGT revendique un électrochoc salarial avec une augmentation importante du point d’indice, soit une hausse immédiate de 10% du point d’indice.

La CGT portera la voix des personnels et leurs revendications le 21 septembre prochain à l’occasion de la prochaine réunion de la conférence salariale que présidera la ministre de la Fonction publique.

Au lieu de quelques ajustements prévisibles, mobilisons-nous le 5 octobre pour une hausse de la valeur du point d‘indice de 10%

Montreuil, le 17 septembre 2021

Communiqué CGT en PDF

Conditions de travail, rémunérations, temps de travail, carrières, retraites, emplois, libertés, santé… Nous avons toutes les raisons de nous mobiliser ! (tract)

Le 5 octobre, les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF, UNL appellent à une journée de grève et de manifestation contre les mesures, plans et projets de régression sociale du gouvernement.

Destruction du statut de la Fonction publique, passage forcé aux 1607 heures, restrictions au droit de grève, lignes directrices de gestion de l’austérité, sous effectifs, remise en cause des services publics, retour de la réforme de l’assurance chômage, de la contre-réforme des retraites et des menaces contre notre régime, la CNRACL, … Pour les fonctionnaires territoriaux, les agents publics, les salariés du logement social, de l’eau et de la thanatologie, les raisons de la colère ne manquent pas !

Lire le tract au format PDF

La fédération CGT des Services publics dépose un préavis de 0h à 24h pour la journée du 5 octobre 2021

Montreuil, le 15 septembre 2021

Mme Amélie de MONTCHALIN
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques

Mme Élisabeth BORNE
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion

Mesdames les Ministres,

Depuis plus d’un an et demi, les fonctionnaires et agents territoriaux, les salarié·e·s des entreprises de l’eau et de l’assainissement, du secteur privé du logement social et de la thanatologie sont aux avant-postes pour maintenir un service public de qualité, en dépit des conditions sanitaires et des multiples contraintes et injonctions contradictoires. Pour autant, ils ne peuvent plus tout accepter : destruction du statut de la Fonction publique, passage forcé aux 1607 heures, restrictions au droit de grève, lignes directrices de gestion de l’austérité, sous effectifs, remise en cause des services publics, retour de la réforme de l’assurance chômage, de la contre-réforme des retraites et des menaces contre notre régime la CNRACL… les raisons de la colère ne manquent pas !

Lire la suite : La fédération CGT des Services publics dépose un préavis de 0h à 24h pour la journée du 5 octobre...

LE 5 OCTOBRE : 5 RAISONS D’AGIR !

AU PREMIER TRIMESTRE 2021
• Taux de chômage de la population active : 8,1 % (+0,3 % en un an)
• Taux de chômage des jeunes 20,9 % (+0,4 % en un an)

LES INÉGALITÉS ENTRE FEMMES ET HOMMES C’EST :
• 26 % d’écart salarial
• 40 % d’écart de pension de retraite
• 63 % de salarié·e·s payé·e·s au Smic sont des femmes

Retrouvez le tract : Le 5 Octobre 2021 : 5 raisons d'agir ! (en PDF)

Préavis de grève fédéral de 0h à 24h pour le mardi 15 juin 2021

Montreuil, le 3 juin 2021

Mme Amélie de MONTCHALIN
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques

Mme Élisabeth BORNE
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion

Objet : Préavis de grève de 0 h à 24 h pour le mardi 15 juin 2021

Mesdames les Ministres,

Depuis le début du quinquennat, les gouvernements successifs ont refusé toute mesure générale particulièrement concernant la valeur du point, synonyme de blocage des rémunérations indiciaires pour les agents publics. Ce blocage a pour conséquence une perte du pouvoir d’achat qui ne peut se poursuivre, ni être compensée par des mesures parcellaires, catégorielles, qu’elles soient indiciaires ou indemnitaires, d’autant qu’il impacte également le niveau des retraites.
Par courrier en date du 12 avril 2021, les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FA FP, FO, FSU, Solidaires et UNSA, de la Fonction publique, vous ont demandé d’ouvrir d’urgence une négociation salariale pour améliorer les carrières de tous les agents publics au niveau national comme l’autorise l’ordonnance n° 2021-174 du 17 février 2021 relative à la négociation et aux accords collectifs dans la Fonction publique. Ce droit d’initiative aux organisations syndicales, dès lors qu’elles le sollicitent majoritairement, permis par cette même ordonnance, n’a pas été entendu par le gouvernement.

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La cible à combattre doit être le virus, pas les agent·e·s !

Combien de lois, de décrets, d’injonctions paradoxales vont encore sortir du chapeau de Macron et son gouvernement en réponse à la propagation du virus dit Covid-19 et ses variants ? Depuis l’annonce de la pandémie et du premier confinement, il y aura bientôt 18 mois, une succession de réglementation parfois contradictoire, crée des inégalités de traitement, vise les libertés collectives et individuelles, et stigmatise toujours les travailleuses et les travailleurs portés au rang des coupables et non des victimes.

La loi du 5 août 2021 dite « relative à la gestion de la crise sanitaire », le décret et la circulaire ministérielle y afférents*, marquent, une fois de plus, la démarche contre-productive de nos dirigeants. Imposer la vaccination obligatoire et son contrôle sous menace de pression, de sanction jusqu’au licenciement ne peut engendrer que colère et défiance, opposition et division. Quelle provocation pour tous les agent·e·s exposé·e·s en première ligne
depuis le printemps 2020, souvent sans protection les premiers temps, qui ont fait face et organisé le service public malgré tout.

La Fédération CGT des Services publics a une position très claire concernant la santé publique et la santé au travail et notre attachement aux principes de prévention et plus particulièrement à la prévention primaire, celle, seule, qui permet d’éviter le risque en évitant le danger. La vaccination - progrès sanitaire pour le monde entier - doit être gratuite et accessible à toutes celles et ceux qui souhaitent se faire vacciner. Mais nous le réaffirmons, nous refusons la mise en œuvre du « passe sanitaire ».

Assez de culpabilisation. Il s’agit de convaincre, non de contraindre !

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Non à la mise à mort de la Fonction publique territoriale ! Appel adopté par le Comité national fédéral, Montreuil le 27 mai 2021

La loi dite de transformation de la Fonction publique entend bien transformer, c’est-à-dire changer la nature de la Fonction publique territoriale.
Le gouvernement prévoit pour la fin d’année de faire passer une ordonnance portant « codification » du statut. Le passage du statut à un code, c’est le passage des droits collectifs attachés à la personne à des pseudos droits renégociables attachés à la collectivité ou à l’administration. La transformation du statut en code c’est la fin du droit à la carrière, aux avancements, la fin des commissions de réforme, la fin de nos instances paritaires, c’est la fin du Conseil supérieur de la Fonction publique territoriale, c’est l’ouverture à marche forcée à la mise en concurrence entre les salariés, les contractuels, les fonctionnaires.

Lire l’appel en pièce jointe en PDF

 

Préavis de grève fédéral de 0 h à 24 h pour les journées du mardi 1er juin 2021 au mercredi 30 juin 2021

Mme Amélie de MONTCHALIN
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques

Mme Élisabeth BORNE
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion

Objet : Préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées du mardi 1er juin 2021 au mercredi 30 juin 2021

Mesdames les Ministres,

Les drames vécus ces dernières semaines par des agents de la Fonction publique et plus particulièrement l’assassinat de notre collègue travailleur social dans l’Aube montrent à quel point les conditions de travail et d’exercice des missions de services publics se sont dégradées depuis de trop nombreuses années.

La Fédération CGT des Services publics alerte depuis trop longtemps sur cet état des lieux et ses conséquences en termes d’intérêt à l’exercice des missions de services publics pour les futurs agents publics.

Alors que la France a tenu face à la pandémie grâce à l’engagement de ces fonctionnaires et agents publics, la continuité des réformes est ressentie d’autant plus durement, les luttes menées tous les jours dans les collectivités et services le démontrent une nouvelle fois.

Pour les agent-es, aucune réforme n’a été gelée : en plus des conditions de travail matérielles et morales encore plus difficiles depuis un an, l’application de la loi dite de transformation de la fonction publique comprime une nouvelle fois leurs droits.
Poursuivant dans la logique de destruction des conquis sociaux et du statut de la fonction publique, faisant fi de l’article 72 de la constitution de la République française instituant la libre administration des collectivités territoriales, et après le vol des congés pendant les premières périodes de confinement en 2020, des employeurs s’engouffrent dans l’application sans réserve des 1607 heures, la suppression des accords antérieurs à 2001, et la poursuite du vol de congés.

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Financer les services publics c’est bénéfique

Au quotidien, et plus encore en temps de crise, les services publics sont pour la population un rempart contre l’exclusion et les inégalités. Même s’ils sont attaqués en permanence par ceux qui ne veulent jamais payer un euro d’impôt, ils demeurent une véritable force pour notre pays tant pour les citoyens que pour les entreprises. Et contrairement à certaines idées reçues, il n’est pas très compliqué de les financer et les améliorer. Cela relève juste d’un choix politique et citoyen. La suite du document en PDF

Préavis de grève fédéral de 0 h à 24 h pour les journées du samedi 1er mai 2021 au lundi 31 mai 2021

Mme Amélie de MONTCHALIN
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques

Mme Élisabeth BORNE
Ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion

Objet : Préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées du samedi 1er mai 2021 au lundi 31 mai 2021

Mesdames les Ministres,

Voilà plus d’un an que la fédération CGT des Services publics dépose des préavis de grève pour permettre aux agent·e·s publics·ques et salarié·e·s de notre fédération de se mobiliser face aux nombreux reculs qu’ils et elles subissent.

Pour elles et eux, aucune réforme n’a été gelée : en plus des conditions de travail matérielles et morales encore plus difficiles depuis un an, l’application de la loi dite de transformation de la fonction publique comprime une nouvelle fois leurs droits.

Poursuivant dans la logique de destruction des conquis sociaux et du statut de la fonction publique, faisant fi de l’article 72 de la constitution de la République française instituant la libre administration des collectivités territoriales, et après le vol des congés pendant les premières périodes de confinement en 2020, des employeurs s’engouffrent dans l’application sans réserve des 1607 heures, la suppression des accords antérieurs à 2001, et la poursuite du vol de congés.

Nous soutenons les mobilisations et les luttes en cours contre toutes les mesures locales d’augmentation du temps de travail hebdomadaire, réorganisations, suppressions de poste et toute mise en place des dispositions de la loi dite de transformation de la fonction publique.

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Préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées du jeudi 1er avril 2021 au vendredi 30 avril 2021

Mesdames les Ministres,

Voilà un an que le préavis de grève déposé par la fédération CGT des services publics pour le mois d’avril 2020, lors du premier confinement général dû à la pandémie du virus communément appelé COVID-19, avait été qualifié « d’inopportun » par un de vos prédécesseurs qui se disait « plus que surpris » d’une telle démarche alors que le gouvernement avait lui choisit de « geler » des projets de réforme depuis la déclaration de l’état d’urgence dit sanitaire.

Un an après, le constat est plus que rude pour les personnels des services publics et force est de constater que nous avions nos bonnes raisons de déposer un préavis de grève pendant cette période pour protéger les agents et salariés du service public.

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CNRACL | CGT Santé et Action sociale/Fédération CGT des Services publics : Communiqué de presse - La CGT première organisation aux élections CNRACL

Un signe fort de la volonté du maintien du statut de la Fonction Publique et de la CNRACL, régime spécifique de retraite pour la FPH et FPT, mais aussi l’affirmation du rejet du projet de la réforme des retraites de M. Macron.

En plaçant nettement la CGT première organisation aux élections CNRACL, les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers, ainsi que les retraité.e.s ont exprimé clairement leur confiance dans la CGT !

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Clôture du scrutin CNRACL - Déclaration de la Fédération CGT des Services publics

Félicitations et merci à tous les syndicats, à tou.te.s les militant.e.s, à nos outils en territoires, qui se sont mobilisé.e.s et ont agi pour la meilleure participation et le meilleur score CGT !

Félicitations d’avoir poursuivi la mobilisation de l’hiver dernier pour défendre notre système de retraites solidaire.

Oui, quand on s’en donne les moyens, quand notre vie syndicale est une priorité, nous pouvons mener campagne et relever les enjeux quotidiens du syndicalisme, même en période de pandémie.

Ce sont nos gestes militants qui font la différence : vigilance à la publication des listes d’électeurs, la diffusion du livret « ma retraite c’est mon droit », les tractages, rencontres dans les services, heures d’informations syndicales, appels à voter, diffusion des messages sur les modalités de votes, etc. C’est la raison d’être du syndicalisme CGT dont les agent.e.s et retraité.e.s ont besoin.

Nous entrons dans la période du bilan dont il faudra pointer les bonnes pratiques à renouveler et les difficultés à dépasser.

Le dépouillement national est en cours, la CGT veille à sa régularité et signalera les dysfonctionnements. Des expressions communes de nos Fédérations Santé et Services publics seront bientôt disponibles. Les résultats devraient être connus pour le 25 mars.

Les militant.e.s peuvent être fier.e.s de leur travail, la Fédération les salue.

Montreuil, le 16 mars 2021

Livret "Ma retraite, c’est mon droit !" Informations et revendications CGT

Avec les propositions de la CGT, nos élu.e.s CGT au Conseil d’administration de la CNRACL ont un rôle particulier à jouer pour la défense de la retraite des fonctionnaires, pour les affilié.e.s actif.ve.s et retraité.e.s.

 

Livret en pièce jointe (PDF)

Préavis de grève de 0 h à 24 h pour la journée du 8 mars 2021

Mesdames les Ministres,

À l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous appelons les salarié.e.s et agents territoriaux à se mobiliser pour que les questions d’égalité femme-homme dans la société et au travail soient une priorité, tant dans le secteur public que dans le privé, considérant que la lutte collective contre les inégalités, les stéréotypes sexistes et les discriminations subies par les femmes sont l’affaire de toute la CGT !

La crise sanitaire a mis en lumière le caractère indispensable des services publics et de la Fonction publique tout au long de la vie.

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ATSEM, Adjoint·es techniques des établissements scolaires, animatrices-animateurs, AESH, ATSS, enseignant·es ... Déconfinons nos revendications, toutes et tous ensemble en grève et manifestation mardi 26 janvier 2021 ... et on continue le 4 février !

Depuis le début de la crise sanitaire, tous les personnels des écoles et établissements scolaires sont en surchauffe et travaillent sous tension permanente : protocoles sanitaires difficilement applicables avec les moyens alloués, persistance des classes surchargées, augmentation des tâches pour les ATSEM des écoles maternelles, maintien des agent·es dans une précarité extrême (Temps partiels non choisis, contrats à durée déterminée, horaires variables à outrance, salaires de misère), manque criant de personnels, programmes scolaires non aménagés et augmentation des difficultés scolaires ...

Des agents et agentes masqué·es mais pas muselé·es !

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Préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées du lundi 4 janvier 2021 au dimanche 31 janvier 2021

Mesdames les Ministres,

Ces derniers mois ont révélé au grand jour les conséquences de la destruction, par les politiques successives de ces dernières années, de notre système de santé et de notre fonction publique. Les alertes des professionnels de santé, et de l’ensemble des agents dans les écoles, sur les routes, en charge du ramassage de nos déchets, de l’assainissement sont brutalement validées.


Cette politique percute aujourd’hui de plein fouet les aspirations des fonctionnaires à exercer dans de bonnes conditions leurs missions de service public. La souffrance au travail est partout dans les collectivités : les horaires, bousculés en permanence, l’intensification du travail par manque d’effectifs, les injonctions contradictoires à la qualité tout en rognant toujours plus sur les moyens alloués, la culpabilisation permanente avec l’appel au professionnalisme pour compenser les insuffisances de l’institution, et au final trop souvent le constat d’être maltraitant avec les usagers malgré notre investissement et notre conscience professionnelle.

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Le 5 décembre : pour l’emploi et des droits sociaux, pour les libertés publiques et syndicales

La crise sanitaire, mal gérée par ce gouvernement, se transforme en grave crise économique, sociale, écologique et démocratique.

Pas un seul jour ne passe sans qu’un plan de suppression d’emplois ne soit annoncé par des grands groupes pourtant peu impactés par la crise sanitaire et inondés d’aides publiques.

Chaque jour, des milliers de personnes basculent dans une extrême pauvreté. Elles sont de plus en plus nombreuses à ne plus pouvoir subvenir à leurs besoins essentiels et vitaux.

Les rangs de celles et ceux privés d’emploi grossissent inexorablement.

La colère extrême des victimes des politiques menées depuis des décennies, agrégée au refus de l’accaparement d’une très grande partie des richesses par les actionnaires, est grandissante et légitime.

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CGT | Droit en Liberté n° 139 novembre 2020 : Salarié.e.s vulnérables

Encore un nouveau décret, une protection sous condition toujours insuffisante

Bulletin édité par le pôle DLAJ Confédéral

Chères Camarades, Chers Camarades,

Nous attirons votre attention sur la publication au JO d’un nouveau décret sur les salarié.e.s vulnérables https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042512657 ainsi qu’une circulaire d’application pour la Fonction publique : http://www.cgtspip.org/wp-content/uploads/2020/11/Circulaire_DGAFP_agents_vulnerables.pdf
Pour rappel, une décision du Conseil d’État du 15 octobre avait suspendu le décret du 29 août qui avait considérablement réduit les critères de vulnérabilité passant de 11 critères à 5. Le Conseil d’État avait jugé que le gouvernement n’a pas suffisamment justifiée cette restriction des critères qui conduisait à exclure certaines pathologies tel que le diabète ou l’obésité.

Mais le gouvernement n’entendait pas en rester là et vient de prendre un nouveau décret qui limite considérablement le droit des personnes vulnérables à être placée en activité partielle ou en autorisation spéciale d’absence (pour le secteur public).

droit_en_liberte_n139_covid19_nouveaux_criteres_personnes_vulnerables.pdf

CGT Fonction publique | Pour les citoyen.ne.s et le progrès social la CGT à l’offensive dans la fonction publique

Réunies ce 5 novembre, les directions de l’Union Fédérale CGT des Syndicats de l’État, de la Fédération CGT des Services publics et de la Fédération CGT de la Santé et de l’action sociale affirment leur état d’esprit offensif dans cette période difficile.

Nos organisations saluent la mémoire de Samuel Paty, son engagement pour le service public. Elles dénoncent et combattent l’idéologie fanatique qui a inspiré son assassinat. Elles affirment leur attachement aux principes fondamentaux de notre République et condamnent l’odieuse instrumentalisation par le gouvernement et différentes organisations du meurtre de notre collègue. Stigmatiser une partie de la population n’est en rien conforme à l’idéal républicain et aux fondements de la laïcité. Liberté, égalité et fraternité sont des principes indissociables qui ne peuvent trouver leur pleine réalisation que dans une conception sociale et démocratique de la République, dont une Fonction publique forte au service des citoyen.ne.s est une condition essentielle.

Défendre et promouvoir la République, cela passe nécessairement par le respect des libertés publiques, des droits de grève et de manifestation, par la libre circulation des militant.e.s syndicaux et les garanties nécessaires pour mener l’activité syndicale. Cela n’est donc pas compatible avec l’état d’urgence permanent et les procédures qui entravent à tous les niveaux l’exercice plein et entier de la démocratie.

Chaque jour, la crise sanitaire et ses conséquences économiques et sociales confirment que les missions de la Fonction publique sont indispensables et doivent être renforcées.

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Préavis de grève fédéral de 0 h à 24 h pour les journées des 16 novembre au 1er décembre 2020

Mesdames les Ministres,

Le 28 octobre dernier, le Président de la République annonce un nouveau confinement, qui n’a de confinement que le nom, jusqu’au 1er décembre prochain à minima. La fédération CGT des Services publics constate que les « premier·ère·s de corvée », agent.e.s des services publics, indispensables et essentiels à l’immense majorité de la population, montent de nouveau au front avec les mêmes dérives constatées lors du premier confinement, dérives dues à l’incurie du gouvernement. En effet, les établissements scolaires restent ouverts en totalité avec des protocoles, divers, différents et quoi qu’il en soit inapplicables et avec un sous-effectif aux conséquences pouvant être dramatiques. En outre, le matériel de protection est quasi inexistant, insuffisant en nombre et en qualité, ce qui ne permet pas d’assurer la sécurité des personnels. En 8 mois, rien n’a été fait pour former du personnel spécialisé dans la désinfection des locaux et des agents dont les services sont fermés, sont envoyés nettoyer les écoles ! Trop souvent encore, il faut se battre localement pour exiger la tenue des IRP à commencer par les CHSCT et les CT. À cet égard, nous avons pris note de la circulaire du 29 octobre 2020 relative à la continuité du service public. Notons qu’elle est contradictoire avec le contenu de la loi dite de Transformation de la Fonction publique, que vous êtes chargées de porter, et dont nous demandons plus que jamais l’abrogation. Nous exigeons donc immédiatement, partout, dans toutes les collectivités le maintien des CHSCT et leur réunion d’urgence et des comités techniques, le maintien des prérogatives des CAP, l’équipement gratuit de masques chirurgicaux FFP2 en nombre suffisant pour tous.tes ! Pour la CGT, notre slogan de mars est toujours d’actualité : « pas de protection, pas de travail ! »

La fédération CGT des Services publics revendique que les critères de vulnérabilité des personnels, établis en mai, ouvrant droit aux ASA soient respectés et le droit aux ASA étendu aux personnels vivant avec une personne vulnérable. Dans les établissements scolaires, la division par deux des effectifs des classes et recrutement massif des enseignants conformément aux revendications des organisations enseignantes notamment par le recrutement de personnels sur liste complémentaire, et la titularisation des contractuels et vacataires. Ces revendications impliquent parallèlement des recrutements à hauteur des besoins d’ATSEM, et de personnels dans les collèges et les lycées. Dans les secteurs du médico-social, à commencer par les EHPAD et les aides et soins à domicile, des recrutements massifs sont également urgents. Loin de là, les personnels n’ont toujours pas perçu le moindre centime des primes et compléments indiciaires annoncés par votre gouvernement.

Dans la Fonction publique territoriale, les agent.e.s sont méprisé.e.s, les agent.e.s sont en colère.

De plus, la fédération CGT des Services publics dénonce les interventions policières contre les lycéen.ne.s qui se mobilisent depuis la rentrée pour pouvoir étudier dans des conditions sanitaires ne mettant pas leur santé en jeu. Cette violence contre des revendications légitimes est inadmissible et nous demandons qu’elle cesse immédiatement. La situation sanitaire liée à la propagation de la pandémie de la COVID-19 nécessite une protection totale et complète de la santé des agent.e.s public.publique.s. Cette obligation règlementaire est de la responsabilité des employeurs publics, qui doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer cette protection.

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Un gouvernement dépassé, une population reconfinée

Communiqué de presse de la CGT Educ’Action

L’annonce d’un reconfinement, par le président de la République, mercredi 28 octobre et des différentes mesures d’accompagnement pour lutter contre l’explosion de l’épidémie démontrent que le gouvernement n’a pas été en capacité de gérer cette crise sanitaire et de protéger l’ensemble de la population.

Alors que le président de la République et son gouvernement affirment avoir tiré les leçons du premier confinement, nous notons que la politique sanitaire actuelle, sociale et économique produit globalement les mêmes effets et qu’elle conduit aujourd’hui à un nouveau confinement. Une nouvelle fois, c’est la population dans sa globalité qui subit la politique et les décisions gouvernementales incohérentes, inefficaces et autoritaires. Pire, en ne parlant que du comportement de la population dans la sphère privée, le gouvernement tente de lui faire porter la responsabilité de cette crise qui est avant tout le fruit de la destruction du service public de santé, et choisit de bafouer encore plus les libertés individuelles. C’est intolérable.

Si certain·es estiment que les nouvelles règles seront plus souples qu’au printemps, comment comprendre que tout sera interdit sauf d’aller travailler ? Il est clair que toutes les dispositions prises, dont le maintien de l’ouverture des écoles, visent avant tout à maintenir l’activité économique sans apporter de nouvelles garanties pour la santé de millions de salarié·es. Un seul mot d’ordre gouvernemental, l’économie plutôt que la santé.

Cependant, ce maintien des établissements scolaires ouverts ne pourra se faire sans un vrai renforcement du protocole en vigueur depuis la rentrée de septembre. En effet, la situation actuelle ne peut perdurer : des classes surchargées, un brassage constant des élèves, un protocole intenable, une fatigue grandissante pour les équipes éducatives. La CGT Educ’action, comme d’autres organisations n’a cessé d’alerter sur la situation critique pour les personnels depuis la rentrée.

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Pour le président de la République, c’est l’économie d’abord quoi qu’il en coûte en vies humaines

Mobilisés pour un véritable plan de rupture

La CGT aux côtés des organisations syndicales (FSU, Solidaires, FIDL, MNL, Unef et UNL) était mobilisée ce jeudi 17 septembre.

Le plan de relance de 100 milliards d'euros ne s'adresse qu'aux entreprises qui pourront notamment bénéficier d'une exonération d’impôts de production à hauteur de 10 milliards d’euros par an et cela sans aucune condition ni contrepartie. Les oubliés de ce plan sont nombreux.

Mobilisés pour un véritable plan de rupture

RENTRÉE 2020 : Toute la communauté éducative manque de personnels et de moyens

Communiqué commun CGT Educ’action et Fédération CGT des Services publics

Cette rentrée scolaire ne ressemble à aucune autre. L’épidémie de la COVID 19 démontre que l’état du bâti scolaire n’est pas à la hauteur des enjeux. La crise met en exergue le manque criant de personnels pour accueillir, accompagner et permettre la réussite de toutes et tous.

Aujourd’hui le protocole sanitaire défini pour la rentrée scolaire est quasiment vide, tout juste agrémenté de « recommandations ». Celles-ci dépendent de la circulation du virus, et ne sont pas contraignantes. Par contre, elles nécessitent plus d’encadrement et de locaux sans les moyens budgétaires nécessaires. Pour passer une année et prévoir les différentes configurations, il faut revoir la constitution des classes et repenser l’organisation de l’établissement.

Pour cela, il faut des moyens supplémentaires dans l’Éducation nationale et dans les collectivités :
Le ministre de l’Éducation nationale n’a pas tenu compte des demandes syndicales quasi unanimes de créations de postes.

Aucun recrutement massif n’est prévu de la part des collectivités pour répondre aux besoins déjà criants. Les personnels des collectivités subissent un surcroit de travail dû à l’épidémie pour l’entretien des classes, des réfectoires, des internats et de la restauration scolaire, ils sont pour beaucoup au bord de la rupture.

Des actions se développent dans plusieurs établissements de régions et départements, pour réclamer la création de poste de titulaires pour répondre aux besoins des élèves et améliorer les conditions de travail. La CGT Éduc’action et la Fédération CGT des services publics exigent des moyens supplémentaires pour les établissements scolaires pour permettre de répondre à la crise et permettre des investissements nécessaires :
- Par des recrutements en personnels titulaires sur des postes pérennes
- Par une dotation financière importante pour l’entretien et la rénovation immédiate des établissements scolaires

Montreuil, le 6 octobre 2020

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APPEL DU COMITÉ NATIONAL FÉDÉRAL

Occitanie : Une rentrée sous COVID et des agents régionaux sous pression !

Lors de la réunion de préparation de rentrée en juillet, la CGT avait alerté la Collectivité sur les difficultés d'appliquer les protocoles sanitaires dans les lycées de la Région avec les personnels présents. Consciente de la surcharge de travail, la Collectivité devait renforcer les effectifs là où c'était nécessaire. Dans le contexte de pandémie assurer l'entretien des lycées est vital pour la protection des usagers : élèves, apprentis, personnels État et Région. Force est de constater qu'à cette rentrée scolaire sous COVID, de nombreux lycées n'ont pas les effectifs suffisants pour assurer leurs missions d'entretien, d'accueil, de restauration, d'internat selon les normes sanitaires en vigueur. Au sous-effectif structurel, aux réticences habituelles de la collectivité à remplacer les agents absents, s'ajoute la lourdeur de la mise en œuvre des protocoles sanitaires liés à cette crise. La CGT en a informé la Présidente Carole DELGA et l'Administration régionale dès le 4 septembre 2020. L'inaction et le laisser-faire de l'Administration régionale ne sont pas acceptables. Et les consignes données par la Région aux proviseurs des lycées de faire appel à des sociétés de nettoyage privées pour pallier les absences de personnels sont contraires aux principes et aux valeurs du service public pourtant revendiquées par la majorité régionale. Sans compter que ce transfert de l'entretien au privé est payé... par les familles !

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Le progrès social et environnemental, c’est possible ! (4 pages)

Philippe Martinez appelle à un plan de rupture (vidéo)

Pour la CGT, cette rentrée exceptionnelle alors que la pandémie n’est pas terminée doit se faire sous le signe de la rupture avec les politiques actuelles et avec le capitalisme. Elle a entamé un travail en profondeur avec plusieurs syndicats, associations et ONG, présentant ensemble au débat 34 propositions pour « Le Jour d’après », qui articulent les exigences sociales et environnementales.

Bilan social et syndical de cette période particulière, enjeux de la rentrée, nécessité de mesures fortes pour les jeunes, exigence de réduction du temps de travail pour travailler moins, mieux et tous, préparation de la grève du 17 septembre et des marches pour le climat du 26…

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, revient sur toutes ces questions dans un entretien exclusif à la NVO. A retrouver également dans le magazine de septembre.

Réunion du 26 août sur l’évolution des règles sanitaires pour la Fonction Publique de l’État | Circulaire en préparation pour la Fonction publique territoriale

La ministre de la transformation et de la fonction publiques Amélie de Montchalin, a réuni les organisations syndicales de la fonction publique de l’État afin de présenter les principaux axes d’évolution des règles sanitaires à compter du 1er septembre.

La ministre propose de se réunir tous les quinze jours afin d’assurer un suivi régulier de la mise en œuvre de la circulaire du 1erministre présentant « une adaptation de l’organisation des services publics, dans le respect des consignes sanitaires et en conciliant les impératifs de la protection de la santé et de la sécurité des agents et des usagers et de continuité du service public" pour les ministères de l’État. Cette circulaire sera publiée rapidement (avant le 1/9). Elle sera reprise en miroir dans une note de la DGCL pour la Fonction publique territoriale et une note de la DGOS pour la Fonction publique hospitalière, ce qui ne peut satisfaire la CGT qui exige les mêmes garanties et protections pour les agents publics des trois versants.

Voir le compte rendu de l’UFSE CGT en pièce jointe

NVO spéciale rentrée 2020 : Crises sociales, écologiques, sanitaire : comment en sortir

Offre spéciale rentrée 2020 : avec ce numéro, la NVO vous offre 1 mois d´abonnement à NVO.fr. Prolongez les dossiers du magazine, suivez l'actualité sociale au jour le jour, regardez nos reportages vidéos et retrouvez les archives du mensuel.

 Dans ce numéro spécial :

  • Reportage : avec les nouveaux syndiqués. Qu´attendent-ils de la CGT ?
  • Analyse : quelles perspectives pour l´économie
  • Table-ronde : associations et syndicats construisent le monde d´après

Voir sur le site de la NVO

Appel CGT Fonction publique | Après le temps des louanges, agissons pour que vienne celui de la satisfaction de nos revendications !

Dix ans de gel de la valeur du point d’indice, ça suffit !

Les agents de la Fonction publique ne peuvent accepter la poursuite de l’austérité salariale et des politiques de suppression d’emplois et de moyens pour les missions !

La CGT Fonction publique les appelle dans l’unité la plus large possible à construire une puissante journée d’action le 17 septembre par la grève et dans les manifestations !

Voir le tract en pièce jointe

TRAVAIL À DISTANCE, TÉLÉTRAVAIL

STOP AUX NOUVELLES ALIÉNATIONS !

Ne nous y trompons pas, si nous sommes en guerre (dixit le président de la République), c’est bien la guerre menée sans cesse depuis des décennies par le capitalisme contre les biens communs dont la préservation de la planète et les services publics qui a amené à cette crise sanitaire et à ces conséquences désastreuses pour l’humanité. C’est ce même capitalisme que nous condamnons pour cette gestion de crise catastrophique, en particulier dans le monde du travail. Depuis le confinement, les collectivités territoriales et les établissements publics ont mis en place et imposé, dans l’urgence, sans réflexion de fond ni consultation de l’ensemble des représentants des personnels, un nouveau mode de travail à domicile.
Ce système fonctionne en dehors de tout droit et protection et n’est pas du télétravail. Or, le cadre légal protecteur de 2016 concernant le télétravail est remis en cause. Le télétravail était défini par la Loi n° 2012-347 du 12 mars 2012. Dans la Fonction publique, le décret d’application n° 2016-151 du 11 février 2016, limitait, en toute situation, le télétravail à trois jours maximum par semaine, le déterminait dans une pièce dédiée à cet usage (en cas de télétravail à domicile) et encadrait notamment les équipements indispensables à sa pratique pour prémunir les agent.e.s et les employeurs des conséquences négatives sur la qualité du travail, mais aussi de sa nocivité sur la santé, la vie sociale et la vie privée des agent.e.s. Dès lors, et même si un bilan complet demandera beaucoup plus d’investigations et de temps, des leçons sont à tirer du confinement et sur ce travail distanciel en mode dégradé. Les conséquences sur les agents sont à déplorer et à analyser. En effet, le déploiement dans l’urgence a engendré de gros problèmes dont certains auront des impacts à très long terme.

La suite du 4 Pages en PDF

La santé avant tout ! Pas de protection, pas de travail ! Appel de la CEF

La Commission Exécutive de la Fédération des Services publics réunie le 30 avril 2020 dénonce l’abandon des responsabilités des plus hautes autorités de l’État dans la gestion de la catastrophe sanitaire de la pandémie du COVID-19.

Par centaines de milliers, les territoriaux se sont retrouvés en première ligne pour assurer la continuité du service public. Il a fallu et il faut se battre pour avoir des protections pour travailler, il a fallu et il faut se battre pour que nos instances, à commencer par les CHSCT, soient convoquées.

Lire la totalité de l’appel en pièce jointe : La santé avant tout ! Pas de protection, pas de travail ! Appel de la CEF

Le Conseil d’État valide le vol des congés annuels et les jours de RTT des agents publics d’État et des collectivités locales

Alors que les agents dans les services publics sont particulièrement mobilisés pour faire face à la crise sanitaire, le gouvernement a choisi le bras de fer en leur volant 10 jours de repos ! Sous le prétexte de la continuité du service public à la sortie de la crise, le gouvernement entend bien priver ses agents de leur droit au repos pourtant bien mérité !
Sans aucune consultation des organisations syndicales représentatives, sans aucune négociation, le gouvernement remercie donc violemment les agents publics.
C’est pourquoi, la CGT avait décidé de saisir le Conseil d’État pour faire suspendre cette ordonnance injuste et scandaleuse. La CGT n’était pas seule à le faire d’ailleurs, d’autres organisations syndicales l’ont saisi également.
Les arguments juridiques étaient pourtant nombreux et sérieux. Ainsi, il était avancé que le gouvernement avait dépassé le cadre d’habilitation de la loi d’état d’urgence qui ne lui permettait pas de toucher aux congés annuels.
De plus, contrairement au principe constitutionnel qui impose que les travailleurs soient directement consultés par l’intermédiaire de leurs représentants, cette ordonnance est imposée unilatéralement sans consultation des salariés.
Enfin, cette ordonnance entraine d’importantes discriminations et d’inégalités de traitement entre les agents et surtout envers les femmes. En effet, les femmes majoritaires dans la Fonction publique ont été massivement mises en autorisation d’absence pour garde d’enfant et c’est encore à elle de payer une réduction drastique de leurs jours de repos !
Balayant d’un revers de main ces arguments, le juge du référé du Conseil d’État valide l’ensemble du dispositif gouvernemental, sous couvert de lutte contre la pandémie !
Une fois de plus, le Conseil d’État s’illustre par une malheureuse acrobatie juridique pour sauver le gouvernement ! Faut-il rappeler qu’en ces temps d’état d’urgence sanitaire, 99% des décisions en référé sont des décisions de rejet ? Faut-il en conclure qu’il n’y a alors plus de contre-pouvoir au pouvoir exorbitant du gouvernement ?

Ce recours juridique devait être un levier pour le combat syndical. Pour la CGT, la lutte reste donc entière pour exiger l’abrogation de cette ordonnance injuste et l’ensemble des ordonnances dérogatoires particulièrement attentatoires aux droits fondamentaux des salarié.e.s !

Montreuil, le 13 mai 2020

Communiqué Conseil d’Etat en PDF

Le préavis de grève déposé par la Fédération : un outil qui vise, en dernier recours, à protéger les agents exposés au coronavirus

A la suite du dépôt d’un préavis de grève, Natacha Pommet, secrétaire générale de la Fédération CGT des Services publics, explique pourquoi ce dernier vise d’abord à protéger les agents dépourvus face au Covid-19.

Voir sur le site libération.fr

Vive agitation ministérielle suite à un dépôt de préavis de grève en période souhaitée d’union nationale… Monsieur DUSSOPT aurait-il peur de la colère des territoriaux ?

Communiqué de presse de la Fédération CGT des Services publics

Depuis 3 semaines, dans toute la France, les syndicats CGT interpellent des employeurs locaux qui poussent leurs agents à se rendre sur le terrain, c’est-à-dire rompre le confinement, alors que leur activité n’est ni vitale pour la collectivité ni nécessaire à la lutte contre la propagation de la pandémie. Ces interpellations ont largement été relayées auprès des préfets, auprès du ministre lui-même.

En effet, si nombre d’élus respectent les règles, ce dont nous nous félicitons, travaillent avec les IRP et les élus syndicaux pour veiller à définir précisément les conditions optimums de sécurité pour les agents, dont les fonctions nécessitent d’intervenir directement sur le terrain, force est de constater que ces conditions ne sont pas de mise partout.

Aujourd’hui encore, par dizaines de milliers, dans toute la France, des agents de la fonction publique territoriale, personnels soignants, agents des EHPAD, ATSEM, assitant.es maternelles, asistant.es familiales, égoutiers, éboueurs, pompiers, gardiens, techniciens ou administratifs d’astreintes … subissent d’inadmissibles injonctions pour aller travailler sans disposer des équipements de sécurité nécessaires pour se protéger du coronavirus. Il faudrait ne rien dire ?

Les agents de fonction publique territoriale sont massivement aux premières loges pour garantir le maintien des services publics essentiels à la population. La conscience professionnelle des territoriaux n’est pas à démontrer, et nous n’avons rien à prouver à Monsieur DUSSOPT.

Depuis quand Monsieur DUSSOPT ne sait-il plus lire un préavis de grève ? Le préavis déposé par la Fédération expose précisément que : « dans la période actuelle, afin de permettre aux personnels du champ fédéral, le cas échéant après extinction de toutes les autres voies possibles, de se mettre en grève, pour défendre les intérêts des salariés et des agents, porter leurs revendications et de prendre des décisions d’action, la Fédération CGT des Services publics dépose des préavis de grève de 0 h à 24 h pour les journées suivantes (…) ». Il ne s’agit pas d’un appel à la grève dans toutes les collectivités. Il s’agit de permettre aux syndicats et aux agents confrontés à l’injonction inadmissible d’aller au travail, sur le terrain sans les équipements de sécurité nécessaires de dire non ! Il s’agit de permettre aux agents dont les fonctions ne sont pas vitales pour la collectivité de se rendre sur le terrain. Il s’agit de protéger les agents des abus du télétravail…

Que Monsieur DUSSOPT, au lieu de s’engager sur le sentier de la guerre contre la CGT, commence par consacrer son énergie à établir une circulaire en direction de tous les employeurs publics pour leur rappeler leur obligation de respecter l’article 23 de la loi du 13 juillet 1983 : qui établit que les « conditions d’hygiène et de sécurité de nature à préserver leur santé et leur intégrité physique sont assurées aux fonctionnaires durant leur travail »… et il n’y aura aucune raison pour les agents de faire grève !

Que Monsieur DUSSOPT et son gouvernement fournissent des masques FFP2, du gel, des blouses, des tests de dépistage et cela massivement pour tous les agents et salariés, dont les fonctions rendent la présence nécessaire sur le terrain, réquisitionnent des usines s’il le faut … et il n’y aura aucune raison de faire grève !

À la « surprise » de Monsieur DUSSOPT, habituellement moins prompt à répondre à nos courriers, nous opposons notre ferme volonté de défendre les vies des territoriaux, sans formules ni arrières pensées politiciennes.

Montreuil, le 26 mars, 18 h 30.

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