Fonction publique : mobilisation sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024
Communiqué intersyndical
Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.
Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint de nous accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.
Les organisations syndicales ont obtenu l’abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s’est aussi engagé à rediscuter de son projet « d’agenda social ».
Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.
C’est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.
Une journée pour que le ministre renonce :
– aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
– à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie,
– au non-versement de la Gipa.
Dans le même temps, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, à se mobiliser pour notamment :
– des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
– des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,
– l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
– la refonte des grilles indiciaires,
– l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
– l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».
Nos organisations syndicales conviennent de se revoir après cette journée de mobilisation et de grève.
Paris, le jeudi 14 novembre 2024
– Voir ce communiqué au format PDF en téléchargement
Déclaration Préalable de l'intersyndicale au CST du 10 octobre 2024
Limoges, le 10 octobre 2024
Madame la Vice-Présidente,
Monsieur le Questeur,
Mesdames et Messieurs les membres du Comité Social Territorial,
C’est intersyndicalement que nous tenons à accueillir Monsieur Astier dans ses nouvelles responsabilités de Questeur.
Vous prenez ces fonctions, Monsieur Astier dans un moment où les attentes sociales dans notre pays sont très fortes, et où de toutes parts on oppose aux salarié.es et aux fonctionnaires des appels, sans nuances, au sacrifice et à l’austérité couplés à des attaques en règle des services publics.
Ces attentes sociales ne sont pas moins fortes au sein de notre collectivité régionale, où les représentant.es du personnel, toujours constructifs, vous demandent – souvent depuis des années – d’ouvrir plusieurs chantiers porteurs de justice pour nos collègues et de progrès pour la Région. La liste au fil des ans en est devenue trop longue, et nous ne reprendrons ici que les principaux.
Ces chantiers touchent à la politique salariale de la collectivité, avec :
- L’alignement complet de l’IFSE par le haut, notamment pour les agents de lycée qui sont restés ATTEE ;
- Le réexamen obligatoire des IFSE individuelles pour tenir compte de l’expérience acquise, pour lequel votre prédécesseur avait acté le principe de discussions en 2024 ;
- L’attribution de toutes les NBI conformément aux textes en vigueur.
Par ailleurs, 7 ans après la mise en place du RIFSEEP, la question de la revalorisation globale des montants se pose, ainsi que celle de la prise en compte des différentes sujétions liées aux fonctions exercées.
Ces chantiers portent aussi sur la carrière des agents, au travers :
- De la prise en compte plus large de l’expertise, et également de l’expérience professionnelle, qui compte parmi les critères légaux de choix des agents bénéficiant d’un avancement de grade ;
- Des perspectives de promotions sur poste pour les métiers dont l’évolution le justifie ;
- D’un vrai programme de nomination faisant suite aux promotions internes pour permettre un déroulement de carrière.
Ils touchent enfin aux conditions de travail et aux prestations sociales, et notamment sur :
- La prise en compte de la pénibilité des missions, et un programme de repositionnement ou de reclassement des agents ;
- L’analyse des causes de l’absentéisme et comment y remédier par des mesures de qualité de vie au travail (réaménagement des lieux de travail, améliorations des outils de travail, réorganisations…) ;
- Le gel qui serait prévu de 50 postes par an au siège ainsi que les critères de dotation en postes dans les lycées et les CREPS ;
- La préparation du prochain contrat de protection sociale complémentaire ;
- Les titres restaurants, dont la valeur faciale n’a pas évolué depuis près d’une décennie et qui, 7 ans après la délibération régionale, ne sont toujours pas attribués ou réattribués à certains collègues répondant pourtant à cette décision de 2017 (Référents Jeunesse, Techniciens E-ANNA, agents en décharge syndicale) ;
- La refonte des prestations sociales avec un plus grande prise en compte du quotient familial conformément à l’engagement pris en CST début 2023 ;
- Pour limiter la précarité des contractuel.les remplaçant.es, l’établissement de contrats courts suivant le rythme des commissions médicales comme le précédent CST s’était engagé à le mettre en place.
Enfin, le défi des départs massifs à la retraite dans les prochaines années, nécessite une forte anticipation qui passe par une réflexion quant à l’attractivité de notre collectivité.
L’agenda social régional reste donc largement ouvert, et les représentants des personnels régionaux sont prêts à se mobiliser pour y travailler avec vous, Monsieur le Questeur, ainsi qu’avec les services de la Direction des Ressources Humaines, sur la base d’un calendrier. Nous en profitons pour rappeler que les organisations syndicales ont également attiré l’attention de la collectivité sur plusieurs questions liées aux droits syndicaux, qu’il s’agisse de la fongibilité du temps syndical (ASA articles L214-3 et 214-4), ou du fait qu’en contradiction avec ses délibérations et le décret 2017-1419, la collectivité déduit du calcul de dotation en titres restaurant les journées d’Autorisations Spéciales d’Absence.
Les représentants du personnel en CST :
CFDT CGT FA-FPT FO FSU UNSA
Communiqué Intersyndicale : Rémunérations, emplois, budgets : se mobiliser pour la Fonction Publique et les services publics le mardi 1er octobre !
Agentes et agents de la Fonction publique : toutes les raisons de manifester le 1er mai
Communiqué intersyndical
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, intervient cette année dans un contexte de plus en plus marqué par des guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.
En France, Emmanuel Macron et son gouvernement accentuent les politiques d’austérité. Alors que les entreprises bénéficient de milliards d’euros d’aides publiques sans contreparties, que leurs actionnaires se servent chaque année des dividendes records le pouvoir exécutif multiplie les milliards « d’économies budgétaires ».
Outre la poursuite de la casse de nos systèmes de sécurité et de protection sociales, c’est l’ensemble des services publics qui est visé.
À l’évidence, le pouvoir en place attaque l’ensemble du monde du travail qu’il s’agisse des personnes privées d’emploi ou des salarié⋅es.
Les missions et les moyens des trois versants de la Fonction publique et les situations faites aux agentes et les agents sont au premier rang de ces attaques inacceptables.
Alors que de nombreux services sont déjà réduits à l’os, que la qualité du service public et les conditions de travail des agent⋅es ne cessent de se dégrader, ce ne sont pas moins de 20 milliards d’euros de coupes budgétaires qui vont être effectuées sur 2024. 2025 s’annonce au moins aussi redoutable.
Alors que les personnels subissent une nouvelle et importante baisse de pouvoir d’achat sur 2022 et 2023 (5 % d’augmentation générale pour 10 % d’inflation), Stanislas Guérini confirme qu’il n’entend procéder à aucune mesure salariale générale dont notamment aucune revalorisation de la valeur du point d’indice. Pour nos organisations, l’année 2024 ne saurait être une année blanche en matière de revalorisation salariale !
Lire la suite : Agentes et agents de la Fonction publique : toutes les raisons de manifester le 1er mai
Mercredi 14 février 2024 à 11h, les agents du lycée Jean Monnet à Limoges seront en grève
Message de l’intersyndicale de la Région Nouvelle Aquitaine
Mercredi 14 février à 11h, les agents du lycée Jean Monnet à Limoges seront en grève. Ils invitent tous leurs collègues à venir les rejoindre.
Ils viennent de perdre 10% des postes dans le cadre du « dialogue (monologue ?) de dotation ». Malgré les alertes et la mobilisation des agents, la Région supprime des postes et dégrade le service public d’éducation. Le dialogue de dotation passe un peu partout en Nouvelle-Aquitaine avec souvent les mêmes résultats, des baisses d’effectif de 10% à 30%. L’hiver est rude en Nouvelle-Aquitaine.
C‘est pourquoi nous vous invitons à contacter vos syndicats lors du passage du « dialogue de dotation » dans votre établissement pour organiser de nouvelles mobilisations à chaque fois que des postes sont supprimés.
10% de postes en moins au lycée Jean Monnet (Limoges). C’est deux postes en moins sur un lycée qui compte 20 agents. L’annonce est tombée mercredi 7 février après le « dialogue de dotation ». La communauté éducative s’est unanimement élevée contre cette décision de l’administration régionale qui ne tient pas compte des spécificités de l’établissement.
A Paul Eluard, établissement du département, l’administration veut 3 postes en moins.
Au lycée des Vaseix (Limoges), la décision va tomber mardi 13 et elle ne devrait être guère plus favorable car l’évaluation des besoins s’est faite sans visite de l’établissement sur simples plans.
Le « dialogue de dotation » est récemment passé dans d’autres lycées, mais nous n’avons pas tous les résultats.
A l’automne, la grève menée à Saint-Exupéry (Limoges) pour contester la décision de ne pas remplacer un agent parti à la retraite a porté ses fruits. Les élèves étaient obligés de manger dans de la vaisselle jetable faute d’agents à la plonge. Les agents ont eu gain de cause.
Mais depuis la rentrée, le « dialogue de dotation » a repris de plus belle et les coupes se font sur toute la Nouvelle-Aquitaine.
C’est un jeu de dupe. Le dialogue de dotation fait comme si les agents étaient tous toujours là. C’est loin d’être le cas entre les arrêts maladie, les formations, les absences diverses. Et il y a aussi les restrictions médicales dont il ne tient pas compte. Sans parler des spécificités des établissements, comment à Jean Monnet, lycée hôtelier où il n’est pas tenu compte des besoins particuliers en magasinage et à la lingerie.
Le résultat : une dégradation du service public rendu à la communauté éducative et aux élèves en particulier, des arrêts maladie plus longs et plus nombreux et donc une usure des agents, mais aussi la difficulté de trouver des contractuels remplaçants à cause des conditions de travail.
La Région se satisfait d’un taux de remplacement à 60%-70%, en période hivernale par exemple, où l’absentéisme est plus important, cela signifie que les équipes doivent tourner en surrégime pour compenser les absences.
-La suspension du dialogue de dotation en attendant sa renégociation.
-La suspension des décisions de suppression de postes et la discussion avec toute la communauté éducative des établissements concernés de la pertinence de ces suppressions.
-Que le « dialogue de dotation », cet outil qui calcule le nombre d’agents par mètre carré de lycée ou par nombre de repas servis à la cantine, tienne compte des restrictions médicales, des absences pour formation, des absences syndicales.
-La création de postes de titulaires remplaçants pour arriver à un par établissement.
-Le renforcement des équipes RH chargées des remplacements pour que ceux-ci interviennent plus vite et que le taux de remplacement soit amélioré.
Préavis de grève pour l’ensemble des agents de la Région Nouvelle-Aquitaine, du 28 novembre 2023 au 30 juin 2024, de 0 à 24h.
Monsieur le Président,
L’assemblée générale du personnel de la Maison de Région à Limoges qui s’est tenue le jeudi 28 septembre 2023 a acté la possibilité pour les agents de la Région de recourir à la grève pour que des avancées satisfaisantes dans le projet de réaménagement des locaux du site de Limoges soient produites. Elle a considéré qu’à ce jour, ce n’était pas le cas. C’est pourquoi, au nom de cette assemblée générale et en tant qu’organisations syndicales représentatives, nous déposons unitairement ce préavis de grève.
Pour retrouver le préavis de grève dons son intégralité en PDF
Salaires : les organisations syndicales de la Fonction Publique disent non à une année blanche en 2024
À l’occasion du conseil commun de la fonction publique du 14 novembre 2023, le ministre Stanislas Guerini a ouvert la séance, répondant à l’exigence des organisations syndicales quant aux perspectives salariales pour 2024.
En effet, les organisations syndicales avaient interpelé unanimement, par courrier du 7 novembre, le Ministre sur la nécessité de nouvelles mesures générales portant sur les salaires et la revalorisation des carrières. Elles insistaient, notamment, sur le fait que 2024 ne pouvaient pas être une année blanche face à la persistance d’une inflation soutenue.
Pour le ministre, les mesures actées depuis 18 mois couvrent 2024. Il a insisté sur leur impact budgétaire et n’envisage pas de nouvelles mesures générales à ce stade.
Toutes les organisations syndicales confrontées à la réalité des pertes du pouvoir d’achat des agents publics ont signifié leur complet désaccord face à ces choix injustes en quittant la séance.
Le gouvernement ne peut pas continuer à accentuer le décrochage des rémunérations des agents publics, ni la perte d’attractivité de la Fonction publique.
Les organisations syndicales de la Fonction publique:
Le 13 octobre, en France et en Europe, mobilisons-nous contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes- hommes !
Communiqué Intersyndical
En cette rentrée sociale, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux sont toujours les revendications prioritaires pour le monde du travail. La colère contre la réforme des retraites est intacte et des milliers de travailleurs seront pénalisés par son application à marche forcée le 1er septembre.
Alors que les profits explosent dans la plupart des grandes entreprises, plus que jamais un meilleur partage de la richesse produite est impératif. Des mesures ponctuelles et majoritairement financées par l’État sont insuffisantes pour répondre à l’inflation et l’augmentation des coûts tels que l’énergie, l’alimentation, le logement… Nos organisations réaffirment ensemble que ce sujet nécessite une augmentation du SMIC et des politiques salariales dans les branches, les entreprises et la Fonction publique. Nous appelons les employeurs à ouvrir des négociations à tous les niveaux. Cette meilleure répartition des richesses au profit des salariés constitue également un levier puissant d’action pour la lutte contre les inégalités, notamment entre les femmes et les hommes.
Lire la suite : Le 13 octobre, en France et en Europe, mobilisons-nous contre l’austérité, pour les salaires et...
+ 10 % d’augmentation immédiate en 2023 de nos retraites et pensions
Ce n’est que justice sociale pour bien vivre sa retraite.
Pétition intersyndicale des retraité·es en téléchargement
Signez la pétition des organisations syndicales et associatives des retraité.es UCR-CGT/UCR-FO/CFTC/CFE-CGC/FSU/SOLIDAIRES/FGR- FP/LSR/E&S-UNRPA
Objet : Préavis de grève CREPS.
Communiqué intersyndical: Continuons à agir !
Continuons à agir !
Après 6 mois de grèves, d’une mobilisation historique par sa durée et par l’ampleur des manifestations, l’exécutif a décidé d’imposer sa réforme des retraites en empêchant une nouvelle fois les parlementaires de voter. Ce nouveau déni de démocratie, les nombreux passages en force, malgré le rejet massif de la population laisseront des traces profondes. Hier encore, le conseil de l’Europe s’est interrogé sur l’ingérence significative de l’exécutif suite à l’utilisation en France de l’article 49.3.
Cette réforme, rejetée par toutes les organisations syndicales de salarié.es et de jeunesse a conduit à un niveau de mobilisation jamais égalé, rarement atteint y compris en Europe. Cela aurait dû amener le gouvernement à retirer son projet. L’exécutif sort considérablement affaibli de ce conflit, méprisant la démocratie sociale et les travailleurs, travailleuses et la jeunesse, encore aujourd’hui opposés très largement à cette réforme. C’est grave et porteur d’interrogations pour l’avenir quant à l’expression que prendra la colère sociale.
L’intersyndicale et les manifestant.es n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement sur le passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais nous ne tournons pas la page.
Le communiqué intersyndical en PDF
Appel à la mobilisation pour le 6 juin de l'intersyndical du Conseil Regional de Nouvelle-Aquitaine
Cher.es collègues,
Depuis cinq mois, par un mouvement unitaire qui compte parmi les plus importants de l’histoire sociale de notre pays, des millions de salarié.es ont réaffirmé massivement leur refus du report à 64 ans de l’âge de départ en retraite et de l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation.
L’exécutif a usé de tous les passages en force possibles : en plus de son refus de recevoir les organisations syndicales des mois durant, il a contraint le débat parlementaire pour finalement faire adopter sa réforme par le recours au 49-3. Et, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, le président de la République s’est précipité à promulguer la loi. Sa décision d’imposer sa réforme malgré l’opposition persistante d’une majorité de la population ajoute, à la crise sociale, une crise démocratique.
Aujourd’hui, nous exigeons le retrait de cette réforme brutale et injuste des retraites.
Une proposition de loi d’abrogation du report de deux ans de l’âge d’ouverture des droits est inscrite à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Pour la première fois, l’Assemblée nationale sera en situation de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites, malgré les manœuvres en cours en commission pour empêcher les députés de voter.
Dans le contexte de très forte inflation que subit notre pays depuis de longs mois, nous soulignons également l’urgence et la nécessité que soient mises en œuvre des mesures significatives d’augmentation générale de la rémunération des agent·es publics. La revalorisation de 3,5% du point d’indice le 1er juillet 2022 reste très insuffisante. Le pouvoir d’achat continue de se dégrader. Pour reconnaître l’engagement quotidien des personnels, faire progresser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et préserver le pouvoir d’achat de toutes et tous, titulaires comme contractuel ⋅les, nos organisations revendiquent sans délai de nouvelles mesures générales, dont l’augmentation de la valeur du point d’indice.
Nous vous appelons à vous mobiliser massivement, par la grève et les manifestations, le mardi 6 juin pour gagner le retrait de cette réforme des retraites imposée par le gouvernement, et pour une augmentation immédiate des salaires ainsi que l’ouverture de réelles négociations sur l’amélioration des carrières et des rémunérations.
Les points de rendez-vous en Nouvelle Aquitaine, le mardi 6 juin :
16 : Angoulême à 10h30 à la gare Sncf, Cognac à 17h30 Place François 1er
17 : La Rochelle à 14h30, parvis de la Gare Sncf, Saintes à 10h30, Palais de Justice, Rochefort à 10h30, place Colbert, Royan à 10h30, place Charles de Gaulle
19 : Tulle à 10h30 à la Gare, Brive à 15h Place Thiers, Ussel à 15h Place Voltaire
23 : Guéret à 10h, gare routière.
24 : Périgueux à 10h30 devant le Palais de Justice, Bergerac à 15h devant le Palais de Justice, Sarlat à 15h Place de la Grande Rigaudie
33 : Bordeaux à 12h, place de la Bourse
40 : Mont de Marsan à 10h30, aux arènes
47 : Agen à 10h, place de la République, Marmande à 14h, esplanade de Maré, Villeneuve/s/Lot à 15h30 devant le Théâtre Georges Leygues
64 : Pau à 10h30, place de Verdun, Bayonne à 10h30, place Ste Ursule
79 : Niort à 10h30 Place de la Brèche, Thouars à 11h Place Flandres Dunkerque, Bressuire à 14h Place St Jacques, Parthenay à 16h Place du Drapeau
86 : Poitiers à 14h, stade Rebeilleau, Chatellerault à 10h au kiosque
87 : Limoges à 14h, Carrefour Tourny. Rdv à 13h50 dans le hall de la Maison de la Région.
Gagnons le retrait de la réforme et obtenons des avancées sociales !
L’intersyndicale appelle les travailleuses et les travailleurs, jeunes et retraité.es à faire du 6 juin une grande journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire pour gagner le retrait de la réforme des retraites et des avancées sociales.
L’intersyndicale appelle les député.es à voter, le 8 juin prochain, la proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites pour permettre enfin une sortie de crise. Dans le cas contraire, si encore une fois, le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée.
Cette réforme est brutale et injuste pour les travailleurs et les travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.
Le retrait de cette réforme est indispensable et permettrait d’avancer enfin sur les préoccupations des travailleurs et travailleuses. L’intersyndicale rappelle que le salaire relève du partage des richesses : l’augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études est une priorité. Le SMIC doit demeurer un salaire d’embauche et ne peut pas être une trappe à bas salaires maintenant les salariés au SMIC toute leur carrière professionnelle.
L’Etat doit aussi montrer l’exemple en augmentant le point d’indice dans la Fonction publique. Aucune branche professionnelle ne doit avoir des minima inférieurs au Smic. Aucune pension pour une carrière complète ne doit être en-dessous du Smic. L’égalité salariale Femme-Homme doit être une réalité concrète sans délai.
Pour les seniors il y a nécessité à mettre en place de réels dispositifs de reconversion, des retraites progressives. Pour la pénibilité et les risques professionnels, la totalité des critères de pénibilité supprimés en 2017 doivent être réintroduits pour permettre de vrais départs anticipés.
Pour protéger la santé des salarié.es, les commissions de santé sécurité et conditions de travail doivent être obligatoires dans les entreprises de 50 salariés et plus, avec des droits et des moyens renforcés.
Pour permettre une négociation collective de qualité dans le cadre d’une démocratie sociale avérée et afin d’améliorer le droit d’expression syndicale, l’intersyndicale demande d’améliorer et renforcer les moyens pour les représentants du personnel en termes d’heures de mandats, de systématisation des représentants de proximité, d’augmentation du nombre d’administrateurs/administratrices ainsi que la fin de la limitation des trois mandats successifs.
Pour gagner l’égalité Femme-Homme il faut notamment revoir en profondeur l’index égalité salariale, revaloriser les métiers féminisés, majoritairement les moins bien rémunérés, proscrire les temps
partiels subis et instaurer un indicateur pour suivre les déroulés de carrière. Ces propositions renforceraient d’ailleurs l’équilibre financier du système de retraite par répartition. Les dispositions de la convention 190 de l’OIT contre toutes les violences et le harcèlement au travail, y compris les violences sexistes et sexuelles, doivent enfin être mises en œuvre.
Pour l’environnement, des droits et prérogatives supplémentaires doivent être donnés aux représentants du personnel afin d’agir pragmatiquement et efficacement pour exercer leur mandat.
Ensemble les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse rappellent leur opposition à toute atteinte au principe de solidarité nationale avec la réforme du RSA ainsi qu’à la dégressivité des allocations chômage qui conduisent à stigmatiser les précaires ou privé.e.s d’emplois.
Ces propositions renforceraient l’équilibre financier du système de retraite par répartition, préservant et renforçant notre système de protection sociale collective.
Nous ne tournerons pas la page : ensemble, uni.es et déterminé.es pour gagner le retrait de la réforme et pour le progrès social, construisons partout les grèves et les manifestations le 6 juin !
Préparons la mobilisation du 6 juin et interpellons nos député.es pour le vote du 8 juin en allant et partageant le site intersyndical :https://jusquauretrait.fr
Paris le 30 mai 20
Le 6 juin, pour le retrait de la réforme des retraites
Communiqué unitaire des organisations syndicales de la Fonction publique
La participation massive aux mobilisations du 1er mai dernier a fait de cette journée l’une des plus importante de l’histoire sociale de notre pays.
Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites a réaffirmé massivement l’exigence de retrait de la réforme brutale et injuste des retraites portée par le gouvernement. Le report à 64 ans de l’âge de départ et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation continuent d’être très majoritairement rejetés par la population.
L’exécutif a usé de tous les passages en force possibles : en plus de son refus de recevoir les organisations syndicales des mois durant, il a contraint le débat parlementaire pour finalement faire adopter sa réforme par le recours au 49-3. Et, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, le président de la République s’est précipité à promulguer la loi. Sa décision d’imposer sa réforme malgré l’opposition persistante d’une majorité de la population ajoute, à la crise sociale, une crise démocratique.
Les fédérations syndicales représentatives de la Fonction publique, comme l’intersyndicale
interprofessionnelle, prennent acte de la proposition de loi d’abrogation du report de deux ans de l’âge d’ouverture des droits inscrite à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Pour la première fois, la représentation nationale sera en situation de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites.
Dans le contexte de très forte inflation que subit notre pays depuis de longs mois, les fédérations syndicales de la Fonction publique soulignent également l’urgence et la nécessité que soient mises en œuvre des mesures significatives d’augmentation générale de la rémunération des agent·es publics. La revalorisation de 3,5% du point d’indice le 1er juillet 2022 reste insuffisante. Le pouvoir d’achat continue de se dégrader.
Pour reconnaître l’engagement quotidien des personnels, faire progresser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et préserver le pouvoir d’achat de toutes et tous, titulaires comme contractuel ⋅les, elles revendiquent sans délai de nouvelles mesures générales, dont l’augmentation de la valeur du point d’indice.
Les fédérations syndicales de la fonction publique appellent les personnels à se mobiliser massivement, par la grève et les manifestions le mardi 6 juin prochain pour réaffirmer le rejet de la réforme des retraites imposée par le gouvernement, et pour une augmentation immédiate des salaires et l’ouverture de réelles négociations sur l’amélioration des carrières et des rémunérations.
Le communiqué de presse en PDF
Les délégations CGT et FSU au Conseil Supérieur de la Fonction Publique ne participeront pas au bureau du 31 mai et appellent à se mobiliser les 1er et 6 juin
Alors que l’inflation continue de flamber, que les profits du CAC 40 s’envolent et que la réforme régressive des retraites reste au cœur des préoccupations, Macron et ses soutiens essaient de passer à autre chose.
Qu’ils se le disent : il n’y aura pas de retour à la situation antérieure comme si rien ne s’était passé !
Dans ce contexte la délégation CGT et FSU au Conseil Supérieur de la Fonction Publique ne participeront pas au bureau du CSFPT du 31 mai.
la suite en PDF
Ensemble pour obtenir le retrait et pour la justice sociale !
Communiqué intersyndical
A la veille de réunions bilatérales organisées par la Première ministre avec les organisations syndicales, l’intersyndicale, unie et déterminée, réaffirme son opposition à la réforme des retraites.
L’intersyndicale, toujours massivement soutenue par les travailleurs-euses, la jeunesse et une très large majorité de la population, réaffirme son rejet de ce recul social et appelle le 6 juin, à une journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire.
L’intersyndicale soutient la proposition de loi supprimant l’âge légal et l’allongement de la durée de cotisation. Le 8 juin, l’Assemblée nationale pourra, pour la première fois, se prononcer par un vote portant sur la réforme des retraites.
L’intersyndicale appelle solennellement les député.es à la responsabilité en votant favorablement ce texte. Ils respecteront ainsi la volonté de la population massivement exprimée depuis janvier. L’intersyndicale réaffirme que c’est une question de justice sociale. Cette réforme des retraites est injuste et brutale tout comme l’est par exemple la dégressivité des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses étudiantes.
A l’inverse, pour l’intersyndicale, l’enjeu du pouvoir d’achat est central. Elle porte notamment la nécessaire augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études. Nous continuerons à travailler ensemble pour plus de justice sociale. Dans le cadre de la préparation de la grande journée de mobilisation, l’intersyndicale se
réunira de nouveau le mardi 30 mai. Notre premier combat est le retrait de la réforme des retraites.
Toutes et tous mobilisé.es le 6 juin !
Paris, le 15 mai 2023
retrouver le communiqué intersyndical en PDF
Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social
Communiqué intersyndical
2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française.
Parmi eux, étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI.
Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.
Lire la suite : Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social
Déclaration des organisations de la Fonction publique territoriale
Le 20 avril 2023 Depuis le 19 janvier, au travers de 12 journées nationales de grève et de manifestation et de très nombreuses actions locales, les agents des collectivités territoriales et des établissements publics et des entreprises de nos champs de syndicalisation ont été largement mobilisés contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron.
Fer de lance de la mobilisation des agents territoriaux, des grèves des agents de la filière de la collecte et du traitement des déchets sont en cours et ont été menées dans plusieurs syndicats intercommunaux, agglomérations et métropoles dans l’unité intersyndicale.
De nombreux syndicats ont décidé ne pas participer aux réunions d’instance avec le gouvernement et de mener à la place des actions de sensibilisation et d’informations en direction de leurs collègues.
Sur le plan national, nous appelons à boycotter les réunions en présence de ministres et représentants du gouvernement.
Nos fédérations s’inscrivent totalement dans la proposition de l’intersyndicale : « l’intersyndicale soutient les grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraités à faire du 1er mai une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale ».
Sur cette base, nous invitons l’ensemble de nos syndicats à prendre toutes les initiatives pour créer les conditions d’une mobilisation massive le 1er mai sur le socle des revendications qui nous sont communes, en multipliant les heures d’informations syndicales, les assemblées générales, les communiqués unitaires, et initiatives communes
Communiqué intersyndical, Retraites : ce n’est pas fini !
Communiqué intersyndical
Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.
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Appel de l'intersyndicale du conseil régional de Nouvelle-Aquiatine pour le jeudi 13 avril 2023
Cher.e.s collègues,
Le 6 avril dernier, nous étions près de 2 millions mobilisé.es dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.
Dans un climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.
Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les salarié.es qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.
L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.
Nous vous appelons avec l’intersyndicale, à une nouvelle journée de grève et de manifestations ce jeudi 13 avril, pour gagner le retrait de ce projet de réforme.
Où manifester en Nouvelle Aquitaine ICI
Audience du 5 avril 2023 avec la Première ministre
Communiqué intersyndical
Soutenues par des millions de travailleuses et travailleurs mobilisés depuis bientôt 3 mois dans toute la France pour le retrait de la réforme des retraites, nos 8 organisations syndicales ont été reçues ce jour par la Première ministre.
A cette occasion, nous lui avons une fois de plus redit combien sa réforme est aussi injuste que brutale !
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Communiqué intersyndical du 23 mars 2023
La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait !
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse, la 9ème journée de mobilisation contre la réforme de retraites a encore réuni plus de 3 millions de manifestants, ce qui en fait l’une des plus importantes depuis le début du mouvement social. La jeunesse s’est aussi largement mobilisée.
Massifs et déterminés, ces manifestations, ces actions intersyndicales, ces grèves et ces débrayages sont une réponse aux contre-vérités exprimées par le Président de la République et son entêtement incompréhensible.
L’intersyndicale réaffirme que contrairement aux propos du président de la République, de nombreuses alternatives aux mesures d’âge ont été formulées. Aucune n’a été sérieusement étudiée.
La responsabilité de la situation explosive n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien au gouvernement.
Alors que l’exécutif cherche à tourner la page, ce mouvement social et syndical pérenne et responsable, confirme la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme.
A l’issue d’un parcours parlementaire chaotique, au cours duquel le gouvernement a utilisé tous les outils constitutionnels à sa disposition permettant de limiter l’exercice démocratique, le texte de loi est à présent soumis au Conseil Constitutionnel. Dans ce cadre, l’intersyndicale lui adressera prochainement des contributions explicitant les raisons pour lesquelles cette loi doit être entièrement censurée.
Face à l’absence de réponse de l’exécutif, Président de la République en tête, les organisations syndicales et de jeunesse, ont demandé publiquement une consultation citoyenne.
Les parlementaires se sont saisis de l’outil constitutionnel à leur disposition et ont transmis un projet de Référendum d’Initiative Partagée au Conseil constitutionnel. Les organisations syndicales et de jeunesses sont prêtes à y prendre toute leur part dans le périmètre de leur représentation du monde du travail et de la jeunesse.
Le puissant rejet social de ce projet est légitime et son expression doit se poursuivre.
Revendiquant le retrait de la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.
L’intersyndicale se réunira mardi 28 mars au soir.
Paris, le 23 mars 2023.
Communiqué intersyndical du 23 mars 2023 en PDF
Déclaration intersyndicale préalable au Comité social territorial du 6 mars 2023
Monsieur le Président du CST,
Madame la Vice-Présidente en charge des finances et des RH,
Monsieur le délégué à la santé et sécurité au travail,
Mesdames et Messieurs les élu.e.s,
Un mouvement d’opposition au projet gouvernemental de réforme des retraites se développe depuis deux mois. Il est exceptionnel par son ampleur, son caractère intersyndical et sa détermination à gagner le retrait de ce projet.
Comme vous le savez de nombreux exécutifs territoriaux dans notre pays prennent position contre cette réforme et ses conséquences néfastes pour la population qui dans sa majorité la rejette.
De plus, notre collectivité qui compte plus de 8500 agents et dont la moyenne d’âge est de plus de 50 ans est déjà confrontée aujourd’hui à la problématique forte de maintien dans l’emploi, qui s’aggraverait avec le report de l’âge d’ouverture de droit et placerait de nombreux collègues dans une situation encore plus difficile.
L’assemblée générale du personnel de la Région, réunie le 2 mars à l’initiative de l’intersyndicale des agents de la Région nous a mandatés pour demander au Président de prendre position contre cette réforme.
Par ailleurs, nous avons également demandé le report de la « conférence débat sur l’égalité dans la sphère professionnelle » qui devaient être organisée par la Région, demain mardi 7 mars matin, dans ses locaux.
Car, comme chacun le sait, le 7 mars sera une journée nationale importante de mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites qui risque d’impacter très défavorablement les conditions de départ des salarié.e.s et particulièrement des femmes.
Cette demande de report ne s’appuyait aucunement sur le thème de cette conférence, mais sur le fait que son maintien à cette date aurait imposé à nos collègues de faire un choix entre assister à cette conférence et exercer leur droit de grève contre cette réforme injuste et injustifiée.
Le Président a entendu notre demande sur le report de la conférence, et nous l’en remercions, mais il a nous a renvoyé vers le vœu adopté par le Conseil régional le 27 février qui demande le retrait de la réforme et apporte son soutien à la mobilisation syndicale, politique et citoyenne contre ce projet.
Nous sommes bien évidemment très sensibles à cette prise de position de l’assemblée régionale. Cependant, nous appelons la Région à s’engager plus avant dans un soutien concret au mouvement, par exemple :
- en demandant à son administration de reporter les réunions d’équipes et les réunions avec les partenaires et plus largement en suspendant sa participation à des manifestations extérieures à chaque fois qu’elles coïncident avec une journée de mobilisation,
- en affichant sur les murs (hôtel de Région, Maisons de la Région, antennes) son opposition à la réforme et son soutien au mouvement social,
- en permettant aux agents d’exprimer leur opposition sur le lieu de travail, sans remettre en cause le service rendu,
- en lissant sur plusieurs mois les prélèvements sur le traitement des agents pour fait de grève…etc.
Mais aussi, par une prise de parole du Président en tant qu'employeur, dans les médias, rappelant la douloureuse réalité des dernières années de travail, en particulier pour ceux et celles qui ont un travail pénible, sans pour autant répondre aux critères de classement en catégorie active, et l'impact que cet allongement des carrières auront sur les organisations, publiques comme privées
Communiqué intersyndical : la France doit être à l’arrêt le 07 mars
L’intersyndicale a pris connaissance de l’article du Parisien, paru ce jour, intitulé : « Réforme des retraites : vers une manifestation le samedi 11 mars » .
Elle dément que d’autres dates, comme le 11 et le 14 mars, soient à l’ordre du jour.
L’intersyndicale réaffirme que mettre la France à l’arrêt dès le 7 mars est et reste une priorité. Elle travaille pour la réussite massive de cette journée afin que le gouvernement entende et retire son projet de réforme des retraites.
L’intersyndicale se réunira le 7 mars au soir pour discuter des suites.
Paris, le 2 mars 2023
le Communiqué intersyndical en PDF
Appel de l'intersyndicale du conseil régional de Nouvelle-Aquiatine pour le mardi 7 mars 2023
Mardi 7 mars : tous ensemble, nous pouvons faire reculer le gouvernement
Après 5 journées de manifestations massives, alors que l’immense majorité de la population rejette ce projet de réforme des retraites, le gouvernement s’entête à vouloir nous imposer deux ans de travail supplémentaires en reculant pour tous l’âge de départ à la retraite. Face à cette obstination, l’intersyndicale nationale appelle à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain ».
- L’arnaque des 1200 euros. Le gouvernement promet une pension minimum à 1200 euros brut, soit 85 % du SMIC. Mais ce minimum retraite a déjà été voté en 2003 et jamais appliqué. Il ne concernerait qu’une toute petite partie des retraités actuels et futurs et seulement ceux qui auraient une carrière complète, il se situe à peine au-dessus du seuil de pauvreté (1100 €).
- Les femmes seront les grandes perdantes de cette réforme : elles sont aujourd’hui 40% à partir à la retraite avec une carrière incomplète et elles verront leurs conditions de départ dégradées
- Avec ce projet de réforme, ce sont 730 jours de retraite qui nous seraient volés. Un pas de plus dans la politique d’austérité qui touche déjà l’ensemble de la fonction publique.
Toutes et tous sont concerné.es !
Dans les lycées (toute la communauté éducative : agents, enseignants, administratifs, personnels de direction,.. et les lycéens qui le seront demain), dans les creps, comme au siège. C’est pourquoi nous devons nous opposer aujourd’hui à ce projet de réforme injuste et injustifié.
Le mardi 7 mars, partout en Nouvelle-Aquitaine des rassemblements et des manifestations auront lieu.
L’intersyndicale vous invite toutes et tous à y prendre part.
Nous vous en communiquerons la liste.
Seule une participation massive et déterminée nous permettra d’être entendus.
Nous vous proposons de nous rassembler :
- A Bordeaux à 12 h sur le parvis de l’hôtel de Région, avant de rejoindre la manifestation au départ de la place de la bourse.
- A Poitiers à directement sur le lieu de départ de la manifestation à 14h, sur le Campus au rondpoint du restaurant universitaire Rabelais
- A Limoges à 13 h 45 dans le hall de la Maison de la Région (départ de la manifestation à 14 h, carrefour Tourny).
Pour faire la grève, nul besoin de se déclarer à l’avance, il suffit d’en informer votre n+1 avant de débrayer dans les lycées. Au siège, il suffit d’entrer sur Incovar une absence avec le motif « grève » en indiquant sa durée (journée, demi-journée, deux heures, une heure…), le prélèvement sur salaire sera à proportion.
Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !
Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.
Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.
En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.
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L'intersyndicale du Conseil Régional de Nouvelle Aquiatine
Retraites : le Gouvernement doit retirer son projet !
Nous étions plusieurs millions à faire la grève et à manifester le 19 janvier partout en France (dont plusieurs centaines parmi les agent.es de la Région), soutenus par une nette majorité de la population qui ne veut pas de cette réforme injuste et brutale. Ce mouvement est inédit depuis 12 ans par son caractère unitaire et massif, sa force doit faire reculer le Gouvernement.
Retrouver Ici les lieux de rendez vous en Nouvelle-Aquitaine
RETRAITES : POURSUIVRE ET AMPLIFIER LA MOBILISATION
Communiqué en Intersyndicale Fonction publique
La journée d’actions unitaire interprofessionnelle du 19 janvier constitue un succès incontestable au regard du nombre de personnes qui y ont activement participé.
Dans les trois versants de la Fonction publique, ce sont des centaines de milliers d’agentes et d’agents qui se sont mis.e.s en grève et ont manifesté.
Cette mobilisation considérable est une démonstration supplémentaire que le projet de contre- réforme des retraites porté par Emmanuel Macron est rejeté par une large majorité des salarié.e.s et de la population.
C’est pourquoi, les organisations syndicales de la Fonction publique, CFDT- CGC – CGT – FAFP – FO – FSU – SOLIDAIRES – UNSA, continuent d’exiger que le gouvernement renonce au report de l’âge légal à la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de durée de cotisation.
Elles s’inscrivent pleinement dans le communiqué interprofessionnel d’hier soir et appellent les salarié.e.s de la Fonction publique à participer activement aux actions et initiatives sur le territoire, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au Conseil des Ministres, et à la nouvelle journée de grèves et de manifestations le 31 janvier.
Dans le même esprit, elles appellent l’ensemble des personnels à préparer les assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.
Nos 8 organisations demeurent déterminées et unies pour que cette mobilisation soit couronnée de succès.
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Déclaration intersyndicale au soir du 19 janvier 2023
Communiqué intersyndical | Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier
La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.
Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.
Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.
Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.
Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.
Paris le 10 janvier 2023
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Voir aussi la rubrique "Réforme des retraites 2023"
La priorité de la rentrée sociale n’est pas la baisse des droits au chômage !
En cette rentrée sociale, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions, des retraites, minimas sociaux et bourses d’études demeurent un sujet majeur pour nombre de travailleuses, travailleurs et jeunes. Comme nous le déclarions le 12 juillet, la préservation du pouvoir d’achat nécessite toujours un meilleur partage de la richesse.
Si cette question est prioritaire la question de l’emploi et de la formation l’est tout autant.
A cette question, le gouvernement donne une réponse simpliste : une nouvelle réforme de l’assurance chômage durcissant les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Il sous‐entend ainsi que le chômage est un choix.
Cibler les droits au chômage est totalement inefficace. Stigmatiser une nouvelle fois les demandeurs d’emploi en diminuant leurs droits à indemnisation est profondément injuste. Cela risque d’accentuer la précarité notamment de jeunes, alors que seul le taux de chômage de ces derniers a augmenté de 1.3 point ce trimestre.
Si, selon plusieurs études, les employeurs peinent aujourd’hui à recruter c’est d’abord parce qu’ils ne trouvent pas les qualifications et les compétences qu’ils recherchent. Nos organisations syndicales et de jeunesse rappellent que ce sont aussi les conditions de travail ou d’emploi proposées qui posent problème : salaires trop bas, horaires atypiques ou imprévisibles, mauvaises conditions de travail, contrats très courts, difficultés liées aux modes de transport… Enfin, nous rappelons que plus de la moitié des demandeurs d ’emploi ne sont pas indemnisés.
C’est tout l’enjeu du débat qu’il faut engager sur l’emploi et le travail, dont une réforme de l’assurance chômage n’est qu’un élément, alors que depuis quelques mois les difficultés de recrutement sont pointées dans de nombreux secteurs d’activité.
Les réponses à ces problèmes sont multiples et nos organisations syndicales et de jeunesse réaffirment leur opposition à la modification des règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi en fonction de la conjoncture (notamment la contracyclicité).
En termes d’ emploi, plutôt que de se focaliser sur le durcissement des règles d’indemnisation, la question de meilleures conditions de travail et de l’accompagnement de la transformation des métiers pour répondre aux enjeux environnementaux est aussi posée.
Alors que cet été a mis violemment en lumière les conséquences du changement climatique, nos organisations réaffirment aujourd’hui la nécessité d’engager une transition écologique socialement juste.
Chacune et chacun d’entre nous est concerné, et l’ensemble des organisations représentant des travailleuses et travailleurs d’aujourd’hui comme de demain doit y prendre toute sa place. Les impacts de cette transition écologique sont multiples et concerneront à la fois les activités, les métiers, les emplois, les qualifications et les compétences. Répondre à ce défi majeur, c’est anticiper ses impacts et construire des réponses aux besoins des travailleuses et travailleurs concernés dans le cadre de la formation initiale et continue, investir dans la jeunesse et la formation initiale.
Cela nécessite donc des investissements à la hauteur des enjeux, notamment dans l’enseignement supérieur et l’enseignement professionnel. Tous ces sujets doivent relever du dialogue social dans les entreprises, les branches professionnelles et au niveau interprofessionnel.
Nos organisations attendent des réponses à la hauteur.
Nos organisations conviennent de se réunir à nouveau début octobre afin de poursuivre leurs échanges.
Paris, le 9 septembre 2022
Le communiqué au format PDF
Pouvoir d’achat des agents publics : il y a urgence !
Communiqué intersyndical fonction publique
À l’issue du scrutin législatif, de nombreuses incertitudes pèsent sur le calendrier des prochaines semaines.
Les organisations représentatives de la Fonction publique CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, Unsa, prennent acte du résultat inédit des élections législatives, et des éléments de crise démocratique que celui-ci a révélé.
Depuis des mois, le haut niveau d’inflation se conjugue au gel de la valeur du point d’indice et fait chuter le pouvoir d’achat des agents publics. Les organisations syndicales représentatives affirment avec force que les agents publics ne doivent pas faire les frais de cette situation. Aussi, nous appelons à la convocation sans délai d’un rendez-vous salarial ouvrant des négociations pour que les mesures d’urgence relatives au pouvoir d’achat des agents publics soient discutées et mises en œuvre le plus rapidement possible, au plus tard le 1er juillet.
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Courrier de l’intersyndical CFE-CGC-CFTC-CGT-FA-FO-FSU Solidaires et UNSA Fonction publique au Président de la République et à la Première ministre
Monsieur le Président,
Madame la Première ministre,
Ces deux dernières années en particulier, la nécessité des services publics pour la population et l’engagement sans faille des agents publics ont été reconnus et salués. Pour autant, force est de constater que la traduction concrète et à la hauteur nécessaire de cette reconnaissance n’est pas au rendez-vous.
En ce tout début de quinquennat, nos organisations syndicales CFE CGC, CFTC, CGT, FA, FO Etat, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique
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Dégel du point d’indice : le gouvernement doit négocier pour une augmentation immédiate !
Communiqué de presse intersyndical
Le gouvernement vient d’annoncer, par la voix de la ministre de Montchalin, une augmentation de la valeur du point d’indice "d’ici l’été".
C’est grâce à la persévérance des personnels et de leurs organisations syndicales, c’est grâce à la mobilisation unitaire prévue le 17 mars que le dégel est annoncé.
Par cette annonce, le gouvernement démontre les limites de sa propre politique, menée pendant près de 5 ans, durant lesquels contre toute évidence il s’est refusé à toute hausse de la valeur du point d’indice. Nos organisations se sont toujours opposées à ce refus persistant qui a produit des effets terribles pour les personnels et pour l’attractivité de la Fonction publique.
Nos organisations constatent que cette annonce intervient via les médias, et ce, en plein préavis de grève pour le 17 mars, période pendant laquelle la ministre se doit de négocier. Cette annonce confirme le bien-fondé de notre appel à la mobilisation.
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Déclaration unitaire au Conseil Commun de la Fonction Publique du 17 février 2022
Madame la Ministre,
Les organisations syndicales, CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CGC, CFTC et FAFP, ont ensemble choisi de vous interpeller solennellement au début de ce CCFP.
En effet, nous estimons que le maintien du gel de la valeur du point d’indice imposé par le pouvoir exécutif – et, plus globalement, l’absence de toute mesure salariale générale- est une décision inacceptable et injustifiée.
À de nombreuses reprises ces dernières années, nous avons exprimé notre désaccord avec cette absence de revalorisation qui a entrainé de lourdes pertes de pouvoir d’achat pour les agentes et agents des trois versants de la Fonction publique et détérioré gravement la grille indiciaire.
Alors que l’inflation reprend un rythme soutenu qui pourrait dépasser les 3% en 2022, le prolongement du gel de la valeur du point ne peut qu’entrainer de lourdes et préjudiciables conséquences que nous ne saurions admettre.
Lire la suite : Déclaration unitaire au Conseil Commun de la Fonction Publique du 17 février 2022
Appel unitaire interprofessionnel à la mobilisation du 17 mars
L’augmentation des salaires et des pensions : Une priorité pour toutes et tous !
Les salarié-es du secteur public comme privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes.
Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise, leur service, leur branche professionnelle.
Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de celles et ceux de l’éducation nationale, des soignant-es, des travailleurs sociaux… De nombreux débrayages, lors des NAO (négociations annuelles obligatoires), dans les secteurs notamment industriels ont permis également des avancées à l’échelle des entreprises. Tout au long du mois de janvier, les différentes professions et la jeunesse ont su se mobiliser ensemble pour défendre les salaires et l’emploi dans beaucoup de localités. Plus de 150 000 manifestants, de nombreux secteurs professionnels ont débrayé, la question sociale et salariale s’ancre dans le quotidien des salarié-es dans les entreprises et les services. La jeunesse est-elle aussi est confrontée à une grande précarité de vie et de travail et à la pauvreté.
En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an.
Lire la suite : Appel unitaire interprofessionnel à la mobilisation du 17 mars
27 janvier 2022 appel intersyndical
Pour des augmentations immédiates et générales des traitements et des salaires, dans l’action le 27 janvier 2022
Alors que l’inflation a repris à un rythme plus soutenu et que le gel de la valeur du point d’indice depuis des années a déjà produit des ravages sur le pouvoir d’achat des agentes et des agents de la Fonction publique, le pouvoir exécutif a annoncé sa volonté de ne procéder à aucune augmentation générale des traitements et des salaires avant l’élection présidentielle.
Alors que l’ensemble des organisations syndicales revendique pourtant la revalorisation du point d’indice et des mesures transversales, cette position en dit long sur le refus de négocier de ce Gouvernement.
Elle met également en lumière leur hypocrisie : certes les discours flatteurs laudateurs envers les personnels continuent d’être ressassés mais, pour une véritable reconnaissance, on repassera.
Cette situation est totalement inacceptable.
Les organisations CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires des trois versants de la Fonction publique ne céderont en rien sur leurs légitimes revendications en matière de rémunération.
Plus globalement, elles continuent d’agir en faveur de la défense des missions publiques, de l’amélioration des conditions de travail, pour davantage d’emplois pour le service public.
C’est pourquoi, elles appellent l’ensemble des agentes et des agents de la Fonction publique à participer à la journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle du 27 janvier.
En refusant toute réelle négociation, ce sont bien les employeurs publics et au premier chef le gouvernement qui portent l’entière responsabilité du blocage actuel.
Pour :
- Le dégel du point d’indice ;
De fortes et immédiates augmentations générales ;
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
Le rattrapage des pertes intervenues les années antérieures ;
La revalorisation des pensions ;
Les moyens du service public.
LES ORGANISATIONS CGT, FAFP, FO, FSU ET SOLIDAIRES DE LA FONCTION PUBLIQUE SOUTIENNENT LES ACTIONS ET MOBILISATIONS QUI AURONT LIEU DANS LES JOURS QUI VIENNENT ET APPELLENT À S’INSCRIRE DANS LA JOURNÉE INTERPROFESSIONNELLE DU 27 JANVIER 2022, PAR LA GRÈVE ET LES MANIFESTATIONS.
Paris, le 10 janvier 2022
Le tract en PDF
Salaires : le 27 janvier, l’heure est désormais à la mobilisation de toutes et tous !
Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et finalement du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités.
Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications dans le privé comme dans le public.
Si, dans de certains secteurs et entreprises des mobilisations et des négociations ont permis d’obtenir des revalorisations de salaires, trop souvent encore les négociations sont au point mort ou les propositions des employeurs loin du compte.
Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satisfaire et n’entendent pas en rester là !
Lire la suite : Salaires : le 27 janvier, l’heure est désormais à la mobilisation de toutes et tous !
CSFPT : Déclaration commune au CSFPT du 15 décembre 2021
DÉCLARATION COMMUNE
Les organisations syndicales CGT, CFDT, FO, UNSA et FA-FPT, qui siègent au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale souhaitent faire une déclaration commune.
A 10 heures doit se tenir la séance du CSFPT. Cette instance est -et doit rester- l’instance de dialogue social de la fonction publique territoriale.
Elle regroupe les représentants des employeurs territoriaux et les représentants des agents territoriaux. Pourtant, ces derniers ont été écartés lors des récents échanges entre le gouvernement et les employeurs sur la question de la protection sociale complémentaire.
Nous dénonçons les dispositions indigentes proposées dans le projet de décret sur la PSC qui sont très en dessous des attentes et des besoins des agents.
Nous rappelons que les complémentaires santé et prévoyance doivent être vues comme des investissements en termes de ressources humaines et non comme des « charges supplémentaires » pour les collectivités locales et leurs établissements publics.
A l’heure où les agents de la Fonction Publique Territoriale sont à pied d’œuvre pour la gestion d’une crise sans précédent, à l’heure où les agents sont sur la brèche, parfois 24h sur 24h pour faire face aux aléas climatiques, ils sont en droit d’attendre des employeurs publics et du gouvernement que la reconnaissance de leurs engagements se traduise en acte concret, notamment pour une réelle une prise en compte de leurs besoins en matière de santé, de condition de travail et de rémunération.
La Fonction Publique Territoriale doit être traitée à égalité des autres versants.
Aussi, nous demandons l’ouverture de véritables négociations entre les organisations syndicales, les employeurs territoriaux et le gouvernement avant toute nouvelle présentation en séance plénière du conseil supérieur, au sens de l’article 8bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
En conséquence, aucune de nos organisations ne siégera en séance plénière aujourd’hui dans l’attente de l’ouverture des négociations demandées.
Paris le 15 décembre 2021
Déclaration commune en PDF
Face à l’urgence sociale : augmentez immédiatement les salaires et les pensions !
Le contexte social et économique ainsi que la hausse des prix de l’énergie, des carburants, des produits alimentaires, etc. ont remis au centre des préoccupations l’exigence de meilleurs salaires, pensions, allocations d’études et indemnités chômage. Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL, il est urgent d’augmenter tous les salaires, des travailleurs et travailleuses du privé comme du public, des jeunes, ainsi que les pensions des retraité-es.
Le gouvernement doit prendre la décision immédiate d’une augmentation significative du Smic dès le 1er janvier 2022.
L’augmentation du Smic n’est pas discutable, n’en déplaise au comité des experts du Smic qui depuis des années, trouvent de fausses raisons pour décourager tout coup de pouce salarial. Ce comité a fait la démonstration de son inefficacité partisane et a trop vécu.
Les véritables expert-es du salaire et du travail ce sont les travailleurs et travailleuses et leurs représentant-es syndicaux, ce sont eux et elles qui doivent décider !
L’augmentation du SMIC doit conduire à relever les minimas de branches actuellement en dessous du salaire de base minimum. Dans le même temps elle doit conduire à favoriser la négociation de l’augmentation de l’ensemble des grilles de salaires dans les conventions collectives.
A l’heure où les personnels des services publics, de la santé, de l’école, les administrations et notamment les collectivités locales sont en première ligne et assurent des missions essentielles à l’ensemble de la population, il est urgent et indispensable de mettre en œuvre des mesures générales telle que l’augmentation du point d’indice pour augmenter les rémunérations et engager
rapidement le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat accumulées depuis plus de 10 ans.
Les retraité-es se sont fortement mobilisés jeudi 2 décembre, pour une augmentation immédiate de leur pension, retraite de base et retraite complémentaire, dont la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à l’inflation. Il est indispensable de les entendre maintenant !
Les jeunes en formation ou à la recherche d’un emploi connaissent une période de précarité de vie et de travail exponentielle, elle les plonge pour beaucoup dans une situation de pauvreté extrême.
Pour nos organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL, il est urgent de revaloriser les salaires des apprentis, d’imposer une rémunération obligatoire pour les jeunes en stage en entreprise, de payer les salaires en adéquation avec leur qualification et diplômes. Alors que plus d’un étudiant-e sur deux est obligé de travailler pour pouvoir étudier, il est essentiel d’aller vers un plan d’urgence pour la jeunesse favorisant leur autonomie. Dans ce contexte, une réponse immédiate consiste en l’ouverture du RSA aux moins de 25 ans.
La patience n’est plus de mise, les salarié-es et les retraité-es se mobilisent partout dans leurs entreprises et services pour exiger un meilleur salaire de base, garant à la fois de leur niveau de vie au quotidien mais aussi de leur protection sociale, largement entamée par les exonérations sociales
octroyées par le gouvernement aux employeurs.
Il est temps de prendre en compte ces mobilisations et de rétribuer le travail de ceux et celles qui produisent les richesses et assurent des missions d’utilité et cohésion sociales. Cela commence par, augmenter le Smic, le point d’indice dans la Fonction Publique, les pensions et allocations.
Communiqué unitaire 8 décembre en PDF
Déclaration du 9 décembre des organisations CGT Fonction Publique, FSU et Solidaires Fonction publique
Pendant ce quinquennat, aucune mesure générale de revalorisation salariale n’a été prise alors même que les pertes de pouvoir d’achat sont énormes. Plus de 6% depuis 2017. Le gouvernement n’a ainsi pas daigné dégeler le point d’indice considérant que cela ne rapporterait pas assez aux agent.es eu égard à ce que cela coûte au budget de l’État. Quel mépris envers les 5 millions d’agent.e.s publics pour lesquels aucune reconnaissance globale n’aura eu lieu pendant ces 5 longues années marquées pourtant par leur engagement sans faille dans les conditions particulièrement difficiles qui perdurent encore.
Nos organisations CGT Fonction publique, FSU et Solidaires Fonction publique vous ont interpellée à de multiples reprises sur la problématique salariale dans la Fonction publique. Un dernier courrier vous a été adressé le 16 novembre vous rappelant nos revendications immédiates et l’urgence à agir.
De votre déclaration en ce début de réunion, il apparaît que vous n’avez entendu aucun des points qui y figuraient et que les agent.e.s publics ne verront donc pas collectivement leur situation s’améliorer avant la fin de ce quinquennat. Nous le dénonçons avec force.
Comme nous avons pu le dire, le cadre de ce que vous avez pompeusement nommé « conférence sur les perspectives salariales » et qui n’a selon vos propres propos pas vocation à aboutir à des mesures concrètes avant la fin du quinquennat, ne correspond en rien à nos attentes ni celles des agent.e.s publics que nous représentons. Comment oser dans ces conditions parler de « perspectives » !
Nous soulignons d’ailleurs que le gouvernement a beau jeu de faire de grandes déclarations s’agissant de la nécessaire ouverture de négociations salariales dans le secteur privé quand lui-même se garde bien de donner l’exemple s’agissant de ses propres agents.
Nos organisations syndicales quittent donc cette réunion. Elles confirment également l’arrêt de leur participation au cycle de la conférence salariale, qui n’a de salariale que son titre, et dont la légitimité se trouve bien compromise par l’absence de participation d’organisations représentant une majorité des personnels.
Nous récusons par avance l’idée que nous pratiquerions ainsi la politique de la chaise vide puisque pour l’instant, c’est le gouvernement qui pratique une telle politique s’agissant des négociations salariales souhaitées par tous les agents avec toutes leurs organisations syndicales.
C’est bien de mesures générales concrètes dont les agent.e.s publics et le service public ont besoin. Il vous revient désormais d’ouvrir enfin et sans attendre de véritables négociations pour lesquelles nous sommes immédiatement disponibles.
Montreuil, le 9 décembre 2021
Communiqué intersyndical salaires en PDF
Communiqué commun | Augmenter les salaires, c’est urgent !
Tout augmente depuis des semaines sauf les salaires, voilà ce que disent les salarié-es dans tous les secteurs d’activité, dans le public comme dans le privé.
Lire la suite : Communiqué commun | Augmenter les salaires, c’est urgent !
Déclaration commune : Journée du 5 octobre 2021
05 octobre 2021 : Grève et mobilisation pour gagner
Les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP appellent l’ensemble des fonctionnaires et agents-es publics à cesser le travail le 5 octobre 2021 et à participer aux mobilisations organisées avec le secteur privé.
Subissant depuis des années des politiques publiques d’austérité qui ont dégradé considérablement leurs conditions de travail et leur pouvoir d’achat, les fonctionnaires et agents-es publics s’inscrivent dans les revendications portées sur le plan interprofessionnel, notamment :
• l’augmentation générale des salaires par la revalorisation du point d’indice et l’amélioration de la grille indiciaire, ainsi que des mesures fortes pour gagner l’égalité professionnelle,
• l’arrêt des suppressions de postes et des recrutements partout où c’est nécessaire,
• l’abandon du projet de loi 3DS, des restructurations et le maintien et le développement de services publics de proximité,
• l’arrêt des emplois précaires et la mise en place d’un plan massif de titularisation et/ou de CDIsation,
• l’engagement que la réforme portant sur un régime universel des retraites ou la remise en cause des régimes spéciaux est abandonnée.
Lire la suite : Déclaration commune : Journée du 5 octobre 2021
Le 5 octobre, en intersyndical tous mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études !
Les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.
Elles rappellent qu’elles ont mis en garde le gouvernement, au début de l’été, face à ses projets de régression sociale. Elles ont, à cette occasion, formulé des solutions économiques et sociales pour sortir de la crise sanitaire.
Elles s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salarié-es et des jeunes. L’élargissement et l’accélération indispensables de la vaccination demandent de renforcer l’accès à la santé, les moyens de l’hôpital public et de la médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer, et non de sanctionner les salarié-es.
Pour en savoir plus, lire le communiqué intersyndical interprofessionnel en pièce jointe : Le 5 octobre, mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études !
Petit lien Vidéo de la conférence de presse unitaire (Extraits) : CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF, UNL : ICI
Pétition-Pour l’augmentation générale des salaires et pensions dans la Fonction publique
Pétition pour le dégel de la valeur du point d’indice, pour l’augmentation générale des salaires et pensions dans la Fonction publique
La politique de gel de la valeur du point d’indice poursuivie presque sans interruption depuis plus de 10 ans entraîne des pertes de pouvoir d’achat considérables pour les agents de la Fonction publique. Dans le même temps, la revalorisation des pensions est plus que jamais d’actualité.
À ce stade, le gouvernement continue de refuser de s’engager sur le dégel du point d’indice et sur le principe de mesures générales d’augmentation des salaires et pensions au bénéfice de l’ensemble des agent·es et retraité·es de la Fonction publique.
Il refuse aussi de prendre les mesures qui s’imposent pour l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et la revalorisation des filières à prédominance féminine.
Avec les organisations syndicales CGT, FA-FP, FSU et Solidaires de la Fonction publique, nous exigeons l’ouverture de négociations et des mesures fortes de revalorisation du point d’indice, et d’augmentation générale des salaires et pensions, pour l’égalité salariale.
15 juin : les territoriaux mobilisés ! Appel intersyndicale Fonction publique
Les organisations syndicales de la Fonction publique territoriale CGT, FAFPT, FSU Territoriale et SUD CT réaffirment leur opposition à la loi dite de transformation de la Fonction publique du 6 août 2019. Sous couvert de modernisation, cette loi mine le statut de la Fonction publique, garant de la neutralité du service rendu et de l’égalité des droits des agentes et agents mais aussi des usagères et usagers.
Lire l’appel intersyndical en PDF
Pour Le Pouvoir D’achat, L’emploi, Les Missions Publiques
TOUTES ET TOUS MOBILISÉ·ES LE 15 JUIN
Alors que le gel de la valeur du point d’indice poursuivi presque sans interruption depuis plus de 10 ans entraîne des pertes de pouvoir d’achat considérables, le rendez-vous salarial n’est toujours pas fixé.D’abord envisagé au début du printemps par la ministre, celui-ci pourrait n’intervenir que début juillet !Un tel calendrier augure mal de la possibilité de négocier réellement.De surcroît, dans les thèmes qui seraient abordés, le pouvoir exécutif est totalement muet sur le chapitre des augmentations générales. Ce silence obstiné, en dépit des demandes réitérées de l’ensemble des organisations syndicales, est bien le signe que le gouvernement n’a aucune intention de procéder à des revalorisations du point d’indice, y compris pour 2022.
Cette situation est inacceptable !La reconnaissance des agentes et des agents de la Fonction publique, de leurs qualifications et de leur engagement, passe nécessairement par le dégel du point d’indice et des mesures générales indiciaires notamment l’attribution d’un nombre de points d’indice identique à tous-tes ainsi que la revalorisation des filières féminisées.Quelles que soient les appréciations que l’on puisse porter sur des mesures ciblées et catégorielles, elles ne sauraient être suffisantes et elles n’endigueront pas la dégradation continue du pouvoir d’achat des personnels ni le décalage croissant entre les exigences de qualifications et la rémunération ».De surcroît, elles génèrent des iniquités et, souvent, mettent à mal la grille indiciaire.Nos organisations syndicales, CGT, FA-FP, FSU et Solidaires, estiment indispensable de peser pour que s’ouvrent sans tarder de véritables négociations salariales où l’incontournable augmentation de la valeur du point d’indice et des mesures générales seront examinées et prises en compte.Pour cela, elles appellent à faire du 15 juin prochain une journée d’actions et d’interventions au cours de laquelle les personnels des trois versants porteront à nouveau, haut et fort, leurs légitimes revendications.Si, bien entendu, celles touchant au pouvoir d’achat seront au cœur de la mobilisation, d’autres exigences essentielles touchant à l’emploi, au temps de travail, aux missions publiques feront partie intégrante de cette journée unitaire.Nos organisations syndicales ont d’ores et déjà prévu de se revoir le 27 mai pour préciser les modalités d’actions du 15 juin.Sans attendre, elles souhaitaient rendre publique cette journée de mobilisations pour que le plus grand nombre puisse s’en emparer.
ENSEMBLE LE 15 JUIN, FAISONS-NOUS ENTENDRE POUR OBTENIR DE RÉELLES AVANCÉES
Le document en PDF
18 mai 2021–Communiqué intersyndicalde la Fonction publique territoriale Élections professionnelles:pour le maintien du vote à l’urne!
La démocratie ne peut vivre pleinement que par sa dimension collective, son organisation dans la proximité, de la distribution de la profession de foi jusqu’à glisser son bulletin dans l’urne.Renoncer au cadre collectif du vote concourt à la désaffection démocratique.
En 2001, le taux de participation aux élections du conseil d’administration de la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales était de 45,16% pour le collège des actifs (vote à l’urne). En 2008, après instauration du vote par correspondance, ce taux est passé à 35,87%, puis à 31,4% en 2014 (vote par correspondance et instauration du vote électronique) pour recueillir en 2021 16,8 % pour le collège actif et 29,03% pour celui des retraités. Le suite du communiqué en PDF
Communiqué intersyndical pour l’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique
21avril2021–Communiqué intersyndical de la Fonction publique territoriale
Réunies le 7 avril 2021, les organisations syndicales de la Fonction publique territoriale constatent que les mesures contenues dans la loi dite de transformation de la Fonction publique suscitent des réactions de rejet de la part des agent.e.s.
En effet, loin d’améliorer les conditions de travail et d’exercice du service public, cette loi organise l’affaiblissement des services publics locaux, casse le statut de la Fonction publique et précarise les agent.e.s public.que.s dans leurs conditions de travail et leurs conditions de vie.
Alors que les agent.e.s de proximité ont montré leur rôle essentiel depuis plus d’un an assurant chaque jour la continuité des services publics et ont été en première ligne autant sur le plan sanitaire que social, le gouvernement n’a eu de cesse de continuer sa politique et d’appliquer ses contre-réformes. Face à la crise, la réponse du gouvernement consiste à appliquer le « quoi qu’il en coûte » et les dispositions régressives de la loi du 6 août 2019 sur le temps de travail et le droit de grève.
Parce que nous demandons l’abrogation de la loi dite de transformation de la Fonction publique, nous revendiquons ensemble :
Lire la suite : Communiqué intersyndical pour l’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique
Mémorandum CGT, FSU, FA, Solidaires : La Fonction publique du 21ème siècle
Ce que nous voulons n'est pas une fiction!
Déclaration unitaire CGT, FSU, SUD, FAFPT pour le retrait sans condition de la loi 4D
DÉCLARATION COMMUNE DES ORGANISATIONS SYNDICALES CGT - FAFP - FSU - SOLIDAIRES
PROJET DE LOI 4D : INACCEPTABLE !
Une fois de plus, c’est à marche forcée que le pouvoir exécutif entend faire valider par le Conseil des ministres, à la fin de ce mois, le projet de loi dit 4D pour « décentralisation, déconcentration, différenciation,dé-complexification » avant de le soumettre au débat parlementaire.
Ce projet n’aura fait l’objet d’aucune concertation avec les organisations syndicales représentatives des personnels de la fonction publique. Seuls quelques articles du projet de loi auront été examinés dans les conseils supérieurs des trois versants de la fonction publique. In fine et au mieux, vous semblez considérer et réduire le rôle et la place des organisations syndicales à la seule dimension « accompagnement » des personnels qui vont être frappés par les conséquences de ce projet de loi si ce dernier devait être adopté.
C’est inacceptable et telle n’est pas notre conception du dialogue social et de la démocratie sociale.
Avant de proposer un tel projet de loi, il aurait été nécessaire de créer les conditions de l’élaboration d’un bilan contradictoire des multiples réformes initiées au titre des années précédentes. Sans aucune évaluation et sans aucune mesure de l’efficacité produite ou non par les réformes précédentes, qu’il s’agisse de l’effectivité et de la qualité du service public rendu, de l’évolution des conditions de travail et de vie des personnels, ce projet de loi ne semble pas plus pouvoir s’appuyer sur une étude d’impact.
Ce projet de loi organise de nouveaux transferts de politiques publiques de l’État aux collectivités territoriales en permettant à ces dernières des « expérimentations ». Les plus grandes incertitudes règnent sur les compensations financières qui pourraient être allouées aux collectivités au titre de ces transferts. C’est la porte ouverte à de nouveaux abandons de mission mais surtout cela laisse craindre de nouvelles privatisations.
En poussant plus loin la déconcentration des pouvoirs entre les mains des préfets et en systématisant les politiques octroyant un droit à la différenciation d’un territoire à un autre, les principes d’égalité et de continuité du service public sont bafoués.
Dans le contexte régressif de la loi portant transformation de la fonction publique, les agent·es concerné·es par les transferts risquent de subir une dégradation conséquente de leurs conditions de travail et de vie.
Ce projet de loi est inacceptable tant pour les usagères, les usagers que pour les personnels !
Il tourne le dos à la fonction publique du XXIe siècle dont les usager·es ont besoin afin que leurs droits et leurs besoins fondamentaux soient satisfaits sur l’ensemble du territoire.
Ensemble, nos organisations entendent créer les conditions de sa mise en échec et d’une mobilisation convergente des citoyen·nes pour imposer d’autres choix !
Paris, le vendredi 9 avril 2021
La déclaration en PDF
Le 6 avril 2021 mobilisé·es dans toute la fonction publique pour les salaires, l’emploi, les missions publiques, le 8 avril 2021 Soutien à la grève des personnels de santé, sociaux et les AESH
Les organisations CGT, FSU, Solidaires, FA, appellent à faire de la semaine du 5 au 10 avril une semaine d’actions diversifiées pour faire entendre la voix des agent·es publics.
Le 6 avril 2021, Ensemble, dans l’unité et la convergence la plus large, personnels de la fonction publique, citoyen·es et usager·es AGISSONS ET PROPOSONS UN AUTRE AVENIR POUR LA FONCTION PUBLIQUE !
CT du vendredi 6 novembre 2020
Déclaration intersyndicale CGT- FSU – FAFPT – FO – UNSA - CFDT
Monsieur le Président,
Nous voulons vous alerter sur la situation très difficile de nos 5 800 collègues des lycées et établissements scolaires. Si le maintien de l’ouverture des lycées reste essentiel pour la continuité éducative des jeunes (et donc le fonctionnement du service public), nous pensons que la période exige une meilleure coordination entre l’Education Nationale et la Région sur le fonctionnement des établissements scolaires. Il ne s’agit pas seulement de vous alerter sur des situations spécifiques de tension dans certains établissements (et que vous connaissez déjà), mais plus globalement sur la situation des établissements et des personnels de la région dans le contexte d’une crise sanitaire qui, si elle subit des fluctuations d’intensité, s’annonce malheureusement durable. Les annonces hier soir du ministre de l’Education nationale ne changent pas véritablement la problématique, car au-delà du fonctionnement partiel ré-envisagé dans certains lycées, il faudra nécessairement revenir à un moment ou à un autre dans un fonctionnement avec l’ensemble des effectifs et avec un protocole toujours aussi strict. Le conseil scientifique prévoit ainsi que l’épidémie nous accompagnera jusqu’à l’été, avec son cortège de mesures sanitaires et de protocoles contraignants. Nous pensons donc qu’il est du devoir de la Région de renforcer les effectifs de nos collègues le plus rapidement possible et sur l’ensemble de cette période à venir. Les contraintes du protocole sanitaire imposent une quantité de taches supplémentaires à nos collègues (désinfection des locaux plusieurs par jour, allongement des durée de service en restauration pour ne prendre que deux exemples), qu’ils ont de grandes difficultés à effectuer de manière complète et efficace dans la volumétrie actuelle des équipes. Le calcul de ces renforts peut se faire en croisant l’outil de dotation et le protocole sanitaire, en mesurant l’augmentation des taches et donc l’équivalent en ETP que cela représente. Nous avons conscience que cette demande impose nécessairement un effort financier de la collectivité, mais cet effort est à mesurer au regard des conséquences qu’aurait une mauvaise application du protocole favorisant donc une circulation plus active du virus. A contrario de la première vague, la région Nouvelle-Aquitaine est très fortement impactée cet automne. Certaines collectivités comme le département de la Charente Maritime ont déjà activé ce levier. Nous pensons que la situation exige une réponse forte, par-delà l’urgence de situations particulières, une réponse qui permette véritablement d’envisager la continuité de service public dans la continuité de l’année scolaire, une réponse à la hauteur des enjeux de santé publique.
Nous vous remercions par avance,
Préavis de grève intersyndical fonction publique pour le 10 novembre 2020
Communiqué CGT Fonction publique, FNEC FP FO, FSU, SNALC, SUD
Madame la Ministre,
La situation sanitaire liée à la propagation de la pandémie de la COVID-19 nécessite une protection totale et complète de la santé des agent-es public-ques. Cette obligation réglementaire est de la responsabilité des employeurs publics qui doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer cette protection.
Or nous ne pouvons que constater et regretter que ce ne soit pas toujours le cas.
La situation actuelle nécessite la présence massive et urgente de personnels dans les écoles, collèges, lycées. C’est pourquoi nous vous demandons de procéder dès à présent au recrutement de ces personnels, en particulier en ayant recours aux listes complémentaires des concours, et en réabondant les listes complémentaires lorsque cela s’avère nécessaire.
Nous demandons donc des conditions sanitaires suffisantes. En particulier, les allègements d’effectifs demandés par les équipes éducatives doivent être mis en place.
C’est pourquoi la FSU, FO, la CGT Fonction Publique, le SNALC, SUD appellent l’ensemble des personnels, titulaires et contractuels, à faire grève le mardi 10 novembre. En conséquence, le présent courrier vaut préavis de grève pour la journée du 10 novembre 2020.
Nous vous prions de croire, Madame la Ministre, en l’expression de nos respectueuses salutations.
Préavis de grève adressé le 5 novembre 2020 à Madame Amélie de MONTCHALIN Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
Le préavis au format PDF
Une rupture profonde s’impose ! (communiqué unitaire)
Communiqué unitaire CGT, Fidl, FSU, MNL, Solidaires, Unef et Unl
La rentrée sociale revêt un caractère tout à fait inédit à plus d’un titre. Aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le Gouvernement. Celles et ceux qui travaillent et produisent les richesses, dont les salariés qui ont été particulièrement exposés et mis à contribution pendant le confinement, sont les premiers à payer les velléités d’employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations. Pendant ce temps, ils maintiennent le versement de dividendes pour les actionnaires et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d’impôts.
Préparée sans réelle prise en compte de la situation sanitaire et sans moyens supplémentaires, la rentrée scolaire et universitaire inquiète les jeunes, les familles et les professionnels, cela dans le cadre d’un protocole sanitaire ministériel illisible et sans cesse remis en cause. Nous exigeons la mise à disposition gratuite de masques en quantité suffisante à l’ensemble des collégiens, lycéens et étudiants. Il en va de même pour l’ensemble de la population. Pour le monde du travail, il revient aux employeurs de prendre en charge les mesures de protections individuelles et collectives, dont la distribution gratuite de masques en quantité suffisante. La réduction du temps d’exposition également nécessaire induit de discuter de l’organisation, des conditions de travail et réduction du temps de travail.
Les organisations syndicales et de jeunesse affirment ensemble que la priorité doit être donnée à la préservation et à la création en nombre d’emplois stables et qualifiés, à la sortie de la précarité en particulier des jeunes travailleurs, des étudiants, avec leur mise en protection sociale. Cela passe notamment par la réduction du temps de travail sans perte de salaire, le développement des services publics et des industries nécessaires à la réponse aux besoins en biens et services, en prenant en compte l’urgence écologique.
Il est urgent d’augmenter les salaires, les traitements, les pensions et les minimas sociaux.
Il est également temps d’en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie et contrôle d’utilisation.
Lire la suite : Une rupture profonde s’impose ! (communiqué unitaire)
Projet de fusion des instances de dialogue social | Déclaration liminaire des 5 organisations de la Fonction publique au groupe de travail du 5 juin 2020
Ce groupe de travail a été convoqué par le Directeur général de l’Administration et de la Fonction publique pour discuter du projet de décret qui fusionne les instances de dialogue social dans la Fonction publique à l’instar ce qui a été fait pour le secteur privé avec les conséquences connues de dégradation du dialogue social avec moins de représentants de personnels et moins de droits syndicaux.
C’est le premier groupe de travail dans le contexte de crise sanitaire subie par le pays, qui a encore été l’occasion de démontrer l’importance essentielle des services publics et de la fonction publique dans notre modèle social pour garantir l’accès aux droits sociaux de la population. A ce titre, les 5 organisations de la Fonction publique ont tenu à saluer l’engagement sans faille des agent.e.s des 3 versants de la fonction publique qui ont démontré, une nouvelle fois, leur rôle essentiel au service de l’intérêt général et de la cohésion sociale.
Les 5 organisations syndicales ont quitté la séance après la lecture de la déclaration.
Déclaration liminaire des 5 organisations de la Fonction publique au groupe de travail du 5 juin 2020 en PDF
Plus jamais ça ! 34 mesures pour un plan de sortie de crise
Mardi 26 mai, 20 organisations associatives et syndicales publient un plan de sortie de crise. Dans un document détaillé de 24 pages, les organisations signataires défendent 34 mesures pour répondre de concert aux enjeux sanitaires, sociaux, économiques et écologiques auxquels font face nos sociétés.
Depuis janvier, les différentes organisations ont multiplié les rencontres et collaborations, convaincues qu’il n’est pas de réponse à l’urgence écologique sans une réelle justice sociale. Ce collectif qui a lancé le 27 mars une pétition appelée Plus jamais ça, n’a eu de cesse de souligner l’impérieuse nécessité d’une rupture avec les politiques menées jusqu’à présent, nécessité dramatiquement rappelée par la crise actuelle. Poursuivant cette démarche, il publie ce 26 mai, une série de mesures concrètes pour répondre à la crise sanitaire et la crise économique qui suit, tout en posant les jalons d’un nouveau projet de société.
Décliné en 34 mesures, le plan précise « faire la démonstration qu’il y a des alternatives au capitalisme néolibéral, productiviste et autoritaire, et que ces alternatives sont crédibles, désirables et réalisables, à condition que les moyens politiques soient mis au service des objectifs de transformation sociale et de préservation de l’environnement. »
Les deux premières parties de ce plan s’attachent à formuler des propositions pour répondre de façon urgente et efficace à la double crise sanitaire et sociale. La troisième partie de ce plan indique les mesures pour une refondation de la fiscalité et du système financier au service d’une juste répartition des richesses et d’une véritable transition écologique. La dernière partie du document présente à la fois les moyens à mettre en œuvre pour une reconversion sociale et écologique de la production agricole, industrielle et des services ; tout en dressant un plan ambitieux de relocalisation des activités accompagné de mesures fortes de solidarité internationale.
Ce plan est donc global – à l’image des crises actuelles – mais les mesures proposées se veulent concrètes et spécifiques. Car, pour le collectif, l’action est urgente et des décisions s’imposent dès aujourd’hui, en s’appuyant sur les luttes collectives et le développement de pratiques alternatives. Seules ces décisions définiront le visage du Jour d’Après et permettront d’affirmer réellement : « Plus jamais ça ! ».
Dans sa démarche de proposer un changement concret de paradigme pour construire l’après, l’alliance a présenté son plan de sortie de crise lors d’une rencontre avec plusieurs partis politiques de gauche le 20 mai.
La liste des organisations signataires du “plan de sortie de crise” :
Action Aid, Alternatiba, ANV-COP 21, Attac, CGT, Confédération paysanne
Convergence nationale des services publics, Droit Au Logement, Fondation Copernic, FSU, Greenpeace France, Notre Affaire à Tous, Les Amis de la Terre, Oxfam, Reclaim Finance, Solidaires, UNEF, UNL, Youth for Climate France, 350.org
Plan de sortie de crise en PDF
Le retrait, point
Communiqué intersyndical du 6 février 2020
Les journées des 5 et 6 février ont été de nouveaux temps forts de mobilisations et de grèves, de la jeunesse et des salarié.es.
Chaque semaine et ce depuis le 5 décembre, des A.G se multiplient sur les lieux de travail, dans les lycées et universités malgré les diverses pressions.
En aucun cas la réponse à la crise sociale ne peut être une répression à l’encontre de celles et ceux qui expriment un désaccord.
Chaque jour des actions et des initiatives sont organisées dans tous les territoires. Le rejet de la réforme et la détermination d’obtenir le retrait sont intacts et se propagent de manière inéluctable.
Notre intersyndicale partage et porte des propositions sur le financement et l’amélioration de notre système de retraite solidaire et intergénérationnel.
Elle travaille à l’organisation d’une contre-conférence nationale courant mars, déclinée localement, pour débattre largement et publiquement des solutions et propositions envisageables pour un projet sérieux d’amélioration des régimes de retraite.
De même, au-delà de l’opinion publique défavorable au projet de réforme, les différentes caisses de retraites comme les institutions, dont la plus haute, celle du Conseil d’Etat, ont toutes acté un avis critique voire négatif. Continuer à vouloir imposer ce projet relève de la part du gouvernement d’un vrai déni de démocratie.
Nos organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF sont persuadées que cette mobilisation inédite et historique vaincra.
Elles appellent au renforcement et à la continuité de la mobilisation et de la grève là où les salarié.es le décident.
Elles engagent à tenir des AG, à poursuivre durant la période à venir des actions diverses de mobilisations et d’informations larges de la population, à multiplier les initiatives locales et interprofessionnelles pour créer les conditions d’une journée d’ampleur.
Elles appellent à préparer d’ores et déjà de nouveaux temps forts de mobilisation, autour du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Elles seraient effectivement les plus grandes perdantes, avec ce projet de loi sur les retraites.
C’est dans ce contexte de mobilisation continue que nos organisations syndicales et de jeunesse, appellent l’ensemble de la jeunesse, des salarié.es, des privé.es d’emploi, des retraité.es à une nouvelle journée de convergence de grèves et de manifestations le 20 février.
L’intersyndicale se réunira le 20 février pour définir les suites.
Montreuil, le 6 février 2020
Le document en PDF
Un rejet universel (Communiqué intersyndical CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL)
Largement majoritaire et de plus en plus confortée, l’intersyndicale CFE-CGC ; CGT ; FO ; F.S.U ; SOLIDAIRES ; FIDL ; MNL ; UNEF ; UNL renouvelle son exigence du retrait du projet de réforme des retraites. Le rejet de ce texte est grandissant.
Les différentes institutions et caisses de sécurité sociale ont désormais rendu leur avis sur le projet de loi retraites. Et ils sont affligeants pour le gouvernement, aucune des consultations, de la CNAV à la CNNCEFP, n’est de nature à encourager à poursuivre le projet présenté. Bien au contraire.
Le Conseil d’État a rendu un avis d’une violence extraordinaire, pointant des insuffisances, des lacunes et des problèmes institutionnels. Du jamais vu !
Le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire a lui aussi rendu un avis négatif. Un fait rare !
100 % des barreaux et pratiquement toutes les professions libérales sont opposées et toujours en lutte contre le projet.
Les salariés du public et du privé prennent des initiatives multiples pour manifester leur opposition à ce projet.
Le monde de l’éducation donne un bel exemple d’unité intergénérationnelle puisque la mobilisation concerne tout autant personnels, lycéens et étudiants.
Les experts de tout bord et de toute tendance se rejoignent tous dans l’analyse très critique du projet, confirmant les 3 rapports à charge de l’Institut de la Protection Sociale, y compris les inspirateurs de l’idée de régime universel qui viennent de dénoncer les impasses et les incertitudes du texte annexé au projet de loi actuellement examiné à l’Assemblée Nationale.
L’opinion publique, dont le fort soutien aux opposants n’a fait que croître, confirme dans toutes les enquêtes récentes très majoritairement le désaveu.
Et, pourtant, le gouvernement s’entête.
Il est sourd à la contestation massive de la grande majorité de la population.
Il n’a pas éclairci les innombrables points obscurs du projet.
Il n’a pas de solution pour juguler le déficit créé par les exonérations de cotisations décidées par ce même gouvernement.
Il fait peu de cas du débat démocratique en présentant un projet incomplet et mensonger et ce dans une urgence parlementaire que rien ne justifie.
Jusqu’où ira ce gouvernement, jusqu’où devrons-nous aller ?
Renforcée par tous ces soutiens unanimes, l’intersyndicale CFE-CGC ; CGT ; FO ; F.S.U ; SOLIDAIRES ; FIDL ; MNL ; UNEF ; UNL demeure déterminée et convaincue du bien fondé de poursuivre la mobilisation tout le temps nécessaire sur l’ensemble du territoire et parallèlement de renforcer l’information pour rétablir la vérité jusqu’au retrait de ce projet inutile et dangereux.
Paris, le 13 février 2020
Retrouvez la tract intersyndicale en PDF
Déclaration unitaire au Conseil commun de la Fonction publique du 22 janvier 2020
Les organisations syndicales CGC, CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires de la Fonction publique rappellent leur attachement aux régimes de retraite solidaires par répartition et leur rejet du projet de retraite universelle par points, comme la majorité des citoyens.
Cette contre-réforme, dont le but est exclusivement financier, pénalisera tous les salarié.e.s du privé comme du public avec une baisse des pensions et une diminution des droits.
Nos organisations syndicales, largement majoritaires, sont opposées à la régression sociale que le gouvernement souhaite mettre en œuvre.
Mais, pour autant, nous ne défendons pas le statu quo.
De nombreuses améliorations sont indispensables au sein des régimes existants.
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Réforme des retraites : conférence de presse du 3 janvier de l’intersyndicale CGT, FA, FO, FSU, Solidaires de la Fonction publique
L’intersyndicale CGT, FA, FO, FSU, Solidaires de la Fonction publique a organisé une conférence de presse ce vendredi 3 janvier 2020 au siège de la FSU.
A cette occasion, l’intersyndicale a rendu publique un 4 pages « Toutes et tous perdant-e-s avec la retraite à points. Pour nos régimes de retraite solidaires. Toutes et tous dans l’action ! » (en pièce jointe) dans lequel elle dénonce une attaque d’une brutalité inouïe contre notre modèle de retraite solidaire, en particulier contre celle des agent-es publics.
Dans ce 4 pages, l’intersyndicale CGT, FA, FO, FSU, Solidaires de la Fonction publique analyse la réforme des retraites et exprime ses revendications.
4 pages « Toutes et tous perdant-e-s avec la retraite à points. Pour nos régimes de retraite solidaires. Toutes et tous dans l’action ! » en PDF
Communiqué intersyndical | Le 5 décembre : les agent-es de la Fonction Publique dans la grève et les manifestations
Face au projet de réforme systémique de nos retraites porté par Emmanuel Macron et Jean-Paul Delevoye, et face à l’absence de toutes négociations permettant d’améliorer les régimes existants, les organisations syndicales de la FP CGT, FA, FO, FSU, SOLIDAIRES appellent à s’inscrire dans les mobilisations et la grève interprofessionnelle du 5 décembre.
Loin d’être un facteur de justice et d’amélioration, le régime que le pouvoir exécutif souhaite mettre en place va accroitre les inégalités, plonger dans la pauvreté des centaines de milliers de retraité.e.s et favoriser la capitalisation pour celles et ceux qui en auront les moyens.
C’est pourquoi, nos organisations syndicales sont totalement et résolument hostiles à ce projet.
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Retraites | Communiqué intersyndical appelant à une journée de grève le 5 décembre 2019
La loi « de transformation de la Fonction publique » est une véritable machine de guerre qui accélère la privatisation de pans entiers de services publics territoriaux au détriment des intérêts citoyens.
Les multiples vagues de réforme ont chaque fois été l’occasion d’externaliser les missions ou activités du service public. Les partisans de ces privatisations, dont un nombre croissant d’exécutifs territoriaux, ont avancé les arguments du moindre coût, d’une meilleure efficacité et d’une plus grande « motivation » des agent.e.s. Cette vision des choses est purement idéologique et quantité d’exemples de privatisation de services publics locaux nous démontrent le contraire : distribution de l’eau, transport, collecte des déchets, gestion des bâtiments, entretien, énergie, restauration, espaces verts, logement social… Les privatisations n’ont amené aucune amélioration de qualité de service, mais plutôt une restriction de la couverture du territoire, l’augmentation des coûts et l’accroissement de l’exclusion d’usager.e.s.
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CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGT, CFTC et FA-FP Non à la loi de transformation de la fonction publique ! -
Les organisations syndicales de la Fonction publique CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, SOLIDAIRES, CFE-CGC, CFTC et FA-FP:
réaffirment leur opposition à la loi de transformation de la fonction publique votée ce 23 juillet au Sénat après le vote du 18 juillet à l’Assemblée nationale.
Cette loi contourne le statut de la fonction publique, garant de la neutralité du service rendu et de l’égalité des droits des agentes et agents mais aussi des usagères et usagers.
Elle va également réduire les capacités des organisations syndicales à défendre collectivement les droits des agentes et des agents publics en termes de carrière et de santé et sécurité au travail par l’affaiblissement des commissions administratives paritaires (CAP) et la suppression des comités d’hygiène, santé et conditions de travail (CHSCT).
Cette loi va encourager et accentuer la précarité avec des contrats à durée déterminée non renouvelables, ne permettant ni l’accès au CDI, ni à la titularisation.
Enfin, les différents outils dits « de ressources humaines » contenus dans cette loi comme la rupture conventionnelle ou le détachement d’office pourraient être utilisés pour pousser les fonctionnaires à quitter la fonction publique ou pour les obliger à suivre leurs missions concédées au secteur privé.
Dans un contexte difficile et face à un gouvernement ayant un double langage, nos organisations syndicales appellent les personnels à se rassembler autour de leurs organisations syndicales représentatives pour continuer de défendre collectivement leurs droits et un service public porté par les valeurs républicaines de liberté, égalité, fraternité et laïcité.
Enfin, elles invitent le gouvernement et les ministres en charge de la Fonction publique à s’inscrire dans un véritable dialogue social constructif et respectueux, source de progrès social tant dans l’intérêt des personnels que des usagères et usagers.
Nos organisations syndicales entendent résolument continuer à défendre la Fonction publique. Elles se rencontreront le 5 septembre prochain pour aborder tous les enjeux majeurs comme ceux du pouvoir d’achat, des retraites et de cette loi et débattre de toutes les initiatives qu’elles jugeront nécessaires.
Ce 23 juillet restera un mauvais coup porté à la fonction publique, à l’emploi public, au service public et à l’ensemble de la population.
Paris, le 23 juillet 2019
le tract en PDF
CNFPT : Un premier recul du gouvernement
Un premier recul du gouvernement, un encouragement à poursuivre le combat pour le retrait total du projet de loi
L’Assemblée nationale a débattu en plénière des évolutions du CNFPT dans le cadre du projet de loi fonction publique, hier lundi 20 mai. L’intervention de l’intersyndicale CGT-FO-SUD-UNSA auprès des parlementaires a permis d’exprimer les préoccupations des agents de notre établissement. Le secrétaire d’Etat, Olivier DUSSOPT, s’est engagé devant l’Assemblée Nationale à ne pas transformer le CNFPT en EPIC.
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Appel unitaire à la mobilisation le 9 Mai 2019, des organisations syndicales de la Fonction publique
Les services publics et la Fonction publique appartiennent à tous. Protégeons les !
Le projet de loi dit de transformation de la fonction publique vient d’être présenté au Conseil des Ministres. Le gouvernement souhaite le faire valider par le Parlement avant l’été. Non, ce projet de loi ne concerne pas uniquement la gestion des agent-e-s de la fonction publique. Au contraire, il vous concerne toutes et tous, en tant qu’usager-e. Il s’agit de pierres permettant de modifier en profondeur la fonction publique et de fragiliser les services publics.
Ce sont des attaques sans précédent.
Ce projet de loi va faciliter, par la généralisation du recours au contrat, parfois sur des contrats de mission, les restructurations, les suppressions, externalisations ou privatisation des missions de service public.
Le Projet de loi ne répond pas aux besoins actuels exprimés par les français depuis plusieurs mois qui souhaitent une fonction publique plus proche, plus humaine sur tous les territoires. Non, ces réformes ne sont pas portées par la volonté d’un meilleur service public mais bien par des principes de coupes budgétaires.
Les promesses de modernisation risquent de se traduire en réalité par une dégradation des services publics. C’est en fait moins de services publics qui nous attend toutes et tous.
Les services publics ont pour mission de satisfaire les besoins collectifs :
✔ en permettant la prise en charge de toutes et tous, quel que soit leur âge, leur origine et leur situation financière et sociale, et non selon le patrimoine ;
✔ sur l’ensemble des territoires ruraux comme urbains ;
✔ en protégeant les plus faibles et non en confortant les plus forts ;
✔ en rendant possible une véritable redistribution des richesses ;
Revendiquons des services publics, accessibles à toutes et à tous, qui servent et aident l’usager-e et réduisent les inégalités et assurent la cohésion sociale.
Les services publics doivent être assurés :
✔ par une fonction publique à la neutralité indispensable et donc non soumise à des intérêts privés ;
✔ en garantissant l’impartialité de ses agent-e-s, leur indépendance du politique, et en mettant fin au pantouflage et aux conflits d’intérêt ;
Bâtissons toutes et tous le service public de demain, un service public toujours juste et protecteur, pour l’usager-e.
Ensemble pour une fonction publique au service de toutes et tous. journée d’action et de grève jeudi 9 mai.
Le tract en PDF
Retrait du projet de loi "Fonction publique" Pétition de l’intersyndicale CGT-FO-SUD-UNSA du CNFPT
Avec le projet de loi "Fonction publique", demain, serons-nous encore fonctionnaires ? aurez-vous encore votre outil de formation ?
Le gouvernement a présenté un projet de loi sur la fonction publique. Il passe au conseil des ministres le 27 mars.
Ce projet de loi n’est pas un projet de « réforme » de la fonction publique,
c’est la destruction du statut et du service public, c’est l’organisation du premier plan social de 120.000 suppressions de postes de fonctionnaires,
Ce projet de loi, c’est :
La généralisation de la précarité dans toute la fonction publique
La suppression du statut pour des dizaines de milliers de fonctionnaires renvoyés dans le privé
La disparition du droit à la carrière et la généralisation de l’arbitraire et du favoritisme
L’allongement immédiat de la durée du temps de travail
Le projet de loi « Fonction Publique », c’est la privatisation du CNFPT.
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Pour la fonction publique, amplifions la mobilisation
Communiqué intersyndical fonction publique
Les organisations syndicales CFTC CGC CGT FAFP FSU Solidaires UNSA de la Fonction publique affirment de nouveau leur attachement aux valeurs du service public et à une Fonction publique au service de toutes et tous, porteuse de l’intérêt général.
Depuis de nombreux mois, en dépit de leurs revendications et propositions, elles constatent que le pouvoir exécutif poursuit une politique néfaste pour la population, pour les missions publiques et pour les agent.e.s. Le gouvernement pratique le double langage en prônant la modernisation de la Fonction publique et le respect des agent.e.s public.que.s, alors même qu’il ne revalorise pas leur rémunération, qu’il supprime des postes et veut affaiblir leurs droits et garanties.
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Communiqué des organisations syndicales de la Fonction publique I La Fonction publique à la croisée des chemins :
les organisations syndicales refusent de siéger au CCFP !
Les organisations syndicales de la Fonction publique CFE CGC, CFTC, CGT Fonction publique, FA FP, FO-FP, FSU, Solidaires et UNSA-FP ont décidé de ne pas participer au Conseil commun de la Fonction publique de ce jour.
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CNFPT pour le rétablissement du 1%
CNFPT - Courrier aux députés des organisations syndicales Fonction Publique CGT, FO, FA-FPT, UNSA
Communiqué intersyndical de soutien aux cheminots
Communiqué commun de soutien aux cheminots le tract en pdf
Les organisations syndicales de la fonction publique estiment que le service public ferroviaire doit être maintenu pour l’intérêt commun de tous les usagers et du pays. Elles rappellent que le statut particulier des cheminots n’est en rien un obstacle à un service public moderne et de qualité. Comme dans de nombreux secteurs, la qualité du service public dépend avant tout de la mise en adéquation des missions et des besoins des usagers avec les moyens matériels et humains nécessaires.
C’est pourquoi, elles persistent à dire que c’est tout d’abord des choix de politique publique en termes d’aménagement du territoire, d’investissements en matériels, infrastructures et de personnels qualifiés qui permettront au service public ferroviaire de se développer, s’améliorer et de répondre aux besoins des usagers.
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Declarations Unitaire du 29 Mars 2018
Messieurs les Ministres,
C’est au nom des 7 organisations qui ont appelé à la journée de grève et de manifestations du 22 mars que cette déclaration est prononcée.
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Lettre ouverte aux ministres sur le non-respect du préavis de grève
Monsieur le Ministre,
Monsieur le Secrétaire d’État,
C’est bien au-delà du délai minimal de cinq jours que nos organisations syndicales vous ont adressé, le 23 février dernier, un préavis de grève pour la journée du 22 mars concernant les trois versants de la Fonction publique. Or, si en date du 28 février, le directeur général de l’administration et de la fonction publique a bien accusé réception de ce préavis, nous sommes toujours en attente de votre part de la proposition d’une date de rendez-vous pour négocier sur les points mis en avant dans notre courrier du 23 février.
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Manifestation à Bordeaux le 22 mars
Le 22 mars 2018, ENSEMBLE en grève et en manifestation POUR une FONCTION PUBLIQUE au SERVICE DE TOUS !!! Pour le tract Intersyndical en PDF
Les syndicats de la Fonction Publique FO, FSU, Solidaires et CGT de la Gironde appellent l’ensemble des agents à se mobiliser très fortement le 22 mars !
Ensemble, mobilisons-nous le 22 mars 2018 et organisons dès le lendemain des assemblées de personnels pour décider des suites et des actions futures pour gagner
Les services publics sont notre bien commun Le 22 mars en grève et manifestation. Gagnons des services publics pour tous. Pour l’amélioration des conditions de travail et l’augmentation des salaires. Halte à la précarité
Manifestation à Bordeaux le 22 mars
Rassemblement 13h30 Place de la République Départ 14h – Fin de la manif Place de la Bourse
Réponse CGT FO FSU UNSA courrier du Président
Bordeaux, Limoges, Poitiers, le 18 janvier 2018
Monsieur le Président,
Contrairement à de nombreuses.x collègues, qui nous ont dit l’avoir déchiré ou jeté après la lecture de quelques lignes, nous avons attentivement lu votre courrier. Nous partageons pourtant la colère et l’amertume qu’ils ont ressenties dès les premières lignes. Lire la suite
Communiqué de Presse unitaire des Organisations syndicales de la Fonction publique relatif à la grève et aux manifestations du 22 mars 2018 dans la Fonction publique
Les organisations syndicales CFTC, CFE-CGC, CGT, FA-FP, FO, FSU et SOLIDAIRES, réunies ce jour, continuent d’inscrire résolument leur action dans la préparation de la journée de grève et de manifestations du 22 mars 2018.
Elles œuvrent collectivement à mobiliser les fonctionnaires et agents publics à travers une pétition qui rappelle leurs revendications communes.
Elles expriment leur incompréhension et leur indignation face au silence du gouvernement qui ne respecte pas les obligations légales de négocier dans le cadre du préavis de grève.
Elles rappellent leurs revendications pour la défense de la fonction publique, du statut général des fonctionnaires, des emplois publics et pour l’augmentation des salaires des agents publics.
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Face au Mepris
Face au mépris affiché par l’exécutif régional devant les personnels en grève lors de la plénière du 18 décembre, à qui on a refusé l’entrée dans un bâtiment public et le droit d’assister à une réunion publique à l’aide d’un cordon policier, les laissant sous les intempéries,
Face au mépris, à l’égard des agents non-grévistes, qui n’ont pu se rendre sur leur lieu de travail, ni accéder au restaurant du personnel à Bordeaux,
Face au mépris ou à l’indifférence affichés par la quasi-unanimité des élus à l’encontre des personnels, lors des votes de cette même plénière relatifs aux conditions de travail des agents, Lire la suite
Mort annoncée des animateur.rice.s culturel.Le. en lycée
Suppression de 28 postes soit mutualisation de 60 postes pour l'ensemble de la Nouvelle-AquitaineDepuis plus de dix ans, les animateur.rice.s culturel.le.s coordonnent, accompagnent, initient et participent à la construction de projets d’action artistique et culturelle, de santé et de citoyenneté, à l'échelle de l’ex-région Poitou-Charentes.Depuis plus de dix ans, le réseau des animateur.rice.s culturel.le.s s’est déployé, multipliant les partenaires associatifs et institutionnels et créant ainsi des liens entre les élèves, le personnel éducatif et les acteur.rice.s culturel.le.s du territoire.
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Courrier aux élus pour le 18 décembre 2017
Bordeaux/Limoges/Poitiers, le 28 novembre 2017
Mesdames et Messieurs les élu.e.s régionales.aux,
A l’occasion de la plénière du 18 décembre prochain, vous allez avoir à vous prononcer sur trois dossiers lourds de conséquences pour l’administration régionale, puisqu’ils définiront, pour de nombreuses années, les conditions de travail des 8500 agent.e.s de la Nouvelle-Aquitaine. Ces dossiers portent en effet sur l’évolution du régime indemnitaire des personnels, du temps de travail qui leur sera appliqué, et enfin de l’action sociale dont ils pourront bénéficier. Devant de tels enjeux, nous avons jugé nécessaire de vous faire part de nos analyses et de nos positions avant que vous ne vous prononciez, en tant que représentant.e.s des personnels qui travaillent au quotidien –et parfois à vos côtés –pour préparer et mettre en œuvre les décisions de l’Assemblée régionale. Lire la suite
Dossier de presse intersyndical 28 novembre 2017
Dossier de presse intersyndical 28 novembre 2017
Désintérêt pour la qualité du service public rendu, gaspillage, indifférence, reniement des promesses, création d’inégalités salariales et maltraitance :
Retour sur deux ans de fusion en Région Nouvelle-Aquitaine : Dossier de presse intersyndical 28 novembre 2017
Contact(s) presse : CGT (06 42 05 58 24), CFDT (06 76 37 16 52), FAFPT (06 76 12 35 04), FO (06 47 27 47 69), FSU (06 45 46 74 94), UNSA (07 68 02 16 14).