Agentes et agents de la Fonction publique : toutes les raisons de manifester le 1er mai

 Communiqué intersyndical

Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, intervient cette année dans un contexte de plus en plus marqué par des guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

En France, Emmanuel Macron et son gouvernement accentuent les politiques d’austérité. Alors que les entreprises bénéficient de milliards d’euros d’aides publiques sans contreparties, que leurs actionnaires se servent chaque année des dividendes records le pouvoir exécutif multiplie les milliards « d’économies budgétaires ».

Outre la poursuite de la casse de nos systèmes de sécurité et de protection sociales, c’est l’ensemble des services publics qui est visé.

À l’évidence, le pouvoir en place attaque l’ensemble du monde du travail qu’il s’agisse des personnes privées d’emploi ou des salarié⋅es.

Les missions et les moyens des trois versants de la Fonction publique et les situations faites aux agentes et les agents sont au premier rang de ces attaques inacceptables.

Alors que de nombreux services sont déjà réduits à l’os, que la qualité du service public et les conditions de travail des agent⋅es ne cessent de se dégrader, ce ne sont pas moins de 20 milliards d’euros de coupes budgétaires qui vont être effectuées sur 2024. 2025 s’annonce au moins aussi redoutable.

Alors que les personnels subissent une nouvelle et importante baisse de pouvoir d’achat sur 2022 et 2023 (5 % d’augmentation générale pour 10 % d’inflation), Stanislas Guérini confirme qu’il n’entend procéder à aucune mesure salariale générale dont notamment aucune revalorisation de la valeur du point d’indice. Pour nos organisations, l’année 2024 ne saurait être une année blanche en matière de revalorisation salariale !

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Mercredi 14 février 2024 à 11h, les agents du lycée Jean Monnet à Limoges seront en grève

Message de l’intersyndicale de la Région Nouvelle Aquitaine
 
Mercredi 14 février à 11h, les agents du lycée Jean Monnet à Limoges seront en grève. Ils invitent tous leurs collègues à venir les rejoindre.
 
Ils viennent de perdre 10% des postes dans le cadre du « dialogue (monologue ?) de dotation ». Malgré les alertes et la mobilisation des agents, la Région supprime des postes et dégrade le service public d’éducation. Le dialogue de dotation passe un peu partout en Nouvelle-Aquitaine avec souvent les mêmes résultats, des baisses d’effectif de 10% à 30%. L’hiver est rude en Nouvelle-Aquitaine.
 
C‘est pourquoi nous vous invitons à contacter vos syndicats lors du passage du « dialogue de dotation » dans votre établissement pour organiser de nouvelles mobilisations à chaque fois que des postes sont supprimés.
 
10% de postes en moins au lycée Jean Monnet (Limoges). C’est deux postes en moins sur un lycée qui compte 20 agents. L’annonce est tombée mercredi 7 février après le « dialogue de dotation ». La communauté éducative s’est unanimement élevée contre cette décision de l’administration régionale qui ne tient pas compte des spécificités de l’établissement.
 
A Paul Eluard, établissement du département, l’administration veut 3 postes en moins.
 
Au lycée des Vaseix (Limoges), la décision va tomber mardi 13 et elle ne devrait être guère plus favorable car l’évaluation des besoins s’est faite sans visite de l’établissement sur simples plans.
 
Le « dialogue de dotation » est récemment passé dans d’autres lycées, mais nous n’avons pas tous les résultats.
 
A l’automne, la grève menée à Saint-Exupéry (Limoges) pour contester la décision de ne pas remplacer un agent parti à la retraite a porté ses fruits. Les élèves étaient obligés de manger dans de la vaisselle jetable faute d’agents à la plonge. Les agents ont eu gain de cause.
 
Mais depuis la rentrée, le « dialogue de dotation » a repris de plus belle et les coupes se font sur toute la Nouvelle-Aquitaine.
 
C’est un jeu de dupe. Le dialogue de dotation fait comme si les agents étaient tous toujours là. C’est loin d’être le cas entre les arrêts maladie, les formations, les absences diverses. Et il y a aussi les restrictions médicales dont il ne tient pas compte. Sans parler des spécificités des établissements, comment à Jean Monnet, lycée hôtelier où il n’est pas tenu compte des besoins particuliers en magasinage et à la lingerie.
 
Le résultat : une dégradation du service public rendu à la communauté éducative et aux élèves en particulier, des arrêts maladie plus longs et plus nombreux et donc une usure des agents, mais aussi la difficulté de trouver des contractuels remplaçants à cause des conditions de travail.
 
La Région se satisfait d’un taux de remplacement à 60%-70%, en période hivernale par exemple, où l’absentéisme est plus important, cela signifie que les équipes doivent tourner en surrégime pour compenser les absences.
 
Nos revendications :
 
-La suspension du dialogue de dotation en attendant sa renégociation.
-La suspension des décisions de suppression de postes et la discussion avec toute la communauté éducative des établissements concernés de la pertinence de ces suppressions.
-Que le « dialogue de dotation », cet outil qui calcule le nombre d’agents par mètre carré de lycée ou par nombre de repas servis à la cantine, tienne compte des restrictions médicales, des absences pour formation, des absences syndicales.
-La création de postes de titulaires remplaçants pour arriver à un par établissement.
-Le renforcement des équipes RH chargées des remplacements pour que ceux-ci interviennent plus vite et que le taux de remplacement soit amélioré.
 
 
 
 

Préavis de grève pour l’ensemble des agents de la Région Nouvelle-Aquitaine, du 28 novembre 2023 au 30 juin 2024, de 0 à 24h.

 

Monsieur le Président,

L’assemblée générale du personnel de la Maison de Région à Limoges qui s’est tenue le jeudi 28 septembre 2023 a acté la possibilité pour les agents de la Région de recourir à la grève pour que des avancées satisfaisantes dans le projet de réaménagement des locaux du site de Limoges soient produites. Elle a considéré qu’à ce jour, ce n’était pas le cas. C’est pourquoi, au nom de cette assemblée générale et en tant qu’organisations syndicales représentatives, nous déposons unitairement ce préavis de grève.

Pour retrouver le préavis de grève dons son intégralité en PDF

 

Salaires : les organisations syndicales de la Fonction Publique disent non à une année blanche en 2024

À l’occasion du conseil commun de la fonction publique du 14 novembre 2023, le ministre Stanislas Guerini a ouvert la séance, répondant à l’exigence des organisations syndicales quant aux perspectives salariales pour 2024.

En effet, les organisations syndicales avaient interpelé unanimement, par courrier du 7 novembre, le Ministre sur la nécessité de nouvelles mesures générales portant sur les salaires et la revalorisation des carrières. Elles insistaient, notamment, sur le fait que 2024 ne pouvaient pas être une année blanche face à la persistance d’une inflation soutenue.

Pour le ministre, les mesures actées depuis 18 mois couvrent 2024. Il a insisté sur leur impact budgétaire et n’envisage pas de nouvelles mesures générales à ce stade.

Toutes les organisations syndicales confrontées à la réalité des pertes du pouvoir d’achat des agents publics ont signifié leur complet désaccord face à ces choix injustes en quittant la séance.

Le gouvernement ne peut pas continuer à accentuer le décrochage des rémunérations des agents publics, ni la perte d’attractivité de la Fonction publique.

Les organisations syndicales de la Fonction publique:

Le 13 octobre, en France et en Europe, mobilisons-nous contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes- hommes !

Communiqué Intersyndical

 

En cette rentrée sociale, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux sont toujours les revendications prioritaires pour le monde du travail. La colère contre la réforme des retraites est intacte et des milliers de travailleurs seront pénalisés par son application à marche forcée le 1er septembre.

Alors que les profits explosent dans la plupart des grandes entreprises, plus que jamais un meilleur partage de la richesse produite est impératif. Des mesures ponctuelles et majoritairement financées par l’État sont insuffisantes pour répondre à l’inflation et l’augmentation des coûts tels que l’énergie, l’alimentation, le logement… Nos organisations réaffirment ensemble que ce sujet nécessite une augmentation du SMIC et des politiques salariales dans les branches, les entreprises et la Fonction publique. Nous appelons les employeurs à ouvrir des négociations à tous les niveaux. Cette meilleure répartition des richesses au profit des salariés constitue également un levier puissant d’action pour la lutte contre les inégalités, notamment entre les femmes et les hommes.

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Objet : Préavis de grève CREPS.

Communiqué intersyndical: Continuons à agir !

Continuons à agir !

 

Après 6 mois de grèves, d’une mobilisation historique par sa durée et par l’ampleur des manifestations, l’exécutif a décidé d’imposer sa réforme des retraites en empêchant une nouvelle fois les parlementaires de voter. Ce nouveau déni de démocratie, les nombreux passages en force, malgré le rejet massif de la population laisseront des traces profondes. Hier encore, le conseil de l’Europe s’est interrogé sur l’ingérence significative de l’exécutif suite à l’utilisation en France de l’article 49.3.
Cette réforme, rejetée par toutes les organisations syndicales de salarié.es et de jeunesse a conduit à un niveau de mobilisation jamais égalé, rarement atteint y compris en Europe. Cela aurait dû amener le gouvernement à retirer son projet. L’exécutif sort considérablement affaibli de ce conflit, méprisant la démocratie sociale et les travailleurs, travailleuses et la jeunesse, encore aujourd’hui opposés très largement à cette réforme. C’est grave et porteur d’interrogations pour l’avenir quant à l’expression que prendra la colère sociale.
L’intersyndicale et les manifestant.es n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement sur le passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais nous ne tournons pas la page.

Le communiqué intersyndical en PDF

Appel à la mobilisation pour le 6 juin de l'intersyndical du Conseil Regional de Nouvelle-Aquitaine

Cher.es collègues,
 
Depuis cinq mois, par un mouvement unitaire qui compte parmi les plus importants de l’histoire sociale de notre pays, des millions de salarié.es ont réaffirmé massivement leur refus du report à 64 ans de l’âge de départ en retraite et de l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation.
 
L’exécutif a usé de tous les passages en force possibles : en plus de son refus de recevoir les organisations syndicales des mois durant, il a contraint le débat parlementaire pour finalement faire adopter sa réforme par le recours au 49-3. Et, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, le président de la République s’est précipité à promulguer la loi. Sa décision d’imposer sa réforme malgré l’opposition persistante d’une majorité de la population ajoute, à la crise sociale, une crise démocratique.
 
Aujourd’hui, nous exigeons le retrait de cette réforme brutale et injuste des retraites.
 
Une proposition de loi d’abrogation du report de deux ans de l’âge d’ouverture des droits est inscrite à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Pour la première fois, l’Assemblée nationale sera en situation de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites, malgré les manœuvres en cours en commission pour empêcher les députés de voter.
 
Dans le contexte de très forte inflation que subit notre pays depuis de longs mois, nous soulignons également l’urgence et la nécessité que soient mises en œuvre des mesures significatives d’augmentation générale de la rémunération des agent·es publics. La revalorisation de 3,5% du point d’indice le 1er juillet 2022 reste très insuffisante. Le pouvoir d’achat continue de se dégrader. Pour reconnaître l’engagement quotidien des personnels, faire progresser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et préserver le pouvoir d’achat de toutes et tous, titulaires comme contractuel les, nos organisations revendiquent sans délai de nouvelles mesures générales, dont l’augmentation de la valeur du point d’indice.
 
Nous vous appelons à vous mobiliser massivement, par la grève et les manifestations, le mardi 6 juin pour gagner le retrait de cette réforme des retraites imposée par le gouvernement, et pour une augmentation immédiate des salaires ainsi que l’ouverture de réelles négociations sur l’amélioration des carrières et des rémunérations.
 
Les points de rendez-vous en Nouvelle Aquitaine, le mardi 6 juin :
 
16  : Angoulême à 10h30 à la gare Sncf, Cognac à 17h30 Place François 1er
17  : La Rochelle à 14h30, parvis de la Gare Sncf, Saintes à 10h30, Palais de Justice, Rochefort à 10h30, place Colbert, Royan à 10h30, place Charles de Gaulle
19  : Tulle à 10h30 à la Gare, Brive à 15h Place Thiers, Ussel à 15h Place Voltaire
23  : Guéret à 10h, gare routière.
24  : Périgueux à 10h30 devant le Palais de Justice, Bergerac à 15h devant le Palais de Justice, Sarlat à 15h Place de la Grande Rigaudie
33  : Bordeaux à 12h, place de la Bourse
40  : Mont de Marsan à 10h30, aux arènes
47  : Agen à 10h, place de la République, Marmande à 14h, esplanade de Maré, Villeneuve/s/Lot à 15h30 devant le Théâtre Georges Leygues
64  : Pau à 10h30, place de Verdun, Bayonne à 10h30, place Ste Ursule
79  : Niort à 10h30 Place de la Brèche, Thouars à 11h Place Flandres Dunkerque, Bressuire à 14h Place St Jacques, Parthenay à 16h Place du Drapeau
86  : Poitiers à 14h, stade Rebeilleau, Chatellerault à 10h au kiosque
87  : Limoges à 14h, Carrefour Tourny. Rdv à 13h50 dans le hall de la Maison de la Région.
 
 

 

Gagnons le retrait de la réforme et obtenons des avancées sociales !

L’intersyndicale appelle les travailleuses et les travailleurs, jeunes et retraité.es à faire du 6 juin une grande journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire pour gagner le retrait de la réforme des retraites et des avancées sociales.

L’intersyndicale appelle les député.es à voter, le 8 juin prochain, la proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites pour permettre enfin une sortie de crise. Dans le cas contraire, si encore une fois, le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée.

Cette réforme est brutale et injuste pour les travailleurs et les travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

Le retrait de cette réforme est indispensable et permettrait davancer enfin sur les préoccupations des travailleurs et travailleuses. L’intersyndicale rappelle que le salaire relève du partage des richesses : l’augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études est une priorité. Le SMIC doit demeurer un salaire d’embauche et ne peut pas être une trappe à bas salaires maintenant les salariés au SMIC toute leur carrière professionnelle.

L’Etat doit aussi montrer l’exemple en augmentant le point d’indice dans la Fonction publique. Aucune branche professionnelle ne doit avoir des minima inférieurs au Smic. Aucune pension pour une carrière complète ne doit être en-dessous du Smic. L’égalité salariale Femme-Homme doit être une réalité concrète sans délai.

Pour les seniors il y a nécessité à mettre en place de réels dispositifs de reconversion, des retraites progressives. Pour la pénibilité et les risques professionnels, la totalité des critères de pénibilité supprimés en 2017 doivent être réintroduits pour permettre de vrais départs anticipés.

Pour protéger la santé des salarié.es, les commissions de santé sécurité et conditions de travail doivent être obligatoires dans les entreprises de 50 salariés et plus, avec des droits et des moyens renforcés.
Pour permettre une négociation collective de qualité dans le cadre d’une démocratie sociale avérée et afin d’améliorer le droit d’expression syndicale, l’intersyndicale demande d’améliorer et renforcer les moyens pour les représentants du personnel en termes d’heures de mandats, de systématisation des représentants de proximité, d’augmentation du nombre d’administrateurs/administratrices ainsi que la fin de la limitation des trois mandats successifs.

Pour gagner l’égalité Femme-Homme il faut notamment revoir en profondeur l’index égalité salariale, revaloriser les métiers féminisés, majoritairement les moins bien rémunérés, proscrire les temps
partiels subis et instaurer un indicateur pour suivre les déroulés de carrière. Ces propositions renforceraient d’ailleurs l’équilibre financier du système de retraite par répartition. Les dispositions de la convention 190 de l’OIT contre toutes les violences et le harcèlement au travail, y compris les violences sexistes et sexuelles, doivent enfin être mises en œuvre.

Pour l’environnement, des droits et prérogatives supplémentaires doivent être donnés aux représentants du personnel afin d’agir pragmatiquement et efficacement pour exercer leur mandat.

Ensemble les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse rappellent leur opposition à toute atteinte au principe de solidarité nationale avec la réforme du RSA ainsi qu’à la dégressivité des allocations chômage qui conduisent à stigmatiser les précaires ou privé.e.s d’emplois.

Ces propositions renforceraient l’équilibre financier du système de retraite par répartition, préservant et renforçant notre système de protection sociale collective.

Nous ne tournerons pas la page : ensemble, uni.es et déterminé.es pour gagner le retrait de la réforme et pour le progrès social, construisons partout les grèves et les manifestations le 6 juin !

Préparons la mobilisation du 6 juin et interpellons nos député.es pour le vote du 8 juin en allant et partageant le site intersyndical :https://jusquauretrait.fr

Paris le 30 mai 20

Le 6 juin, pour le retrait de la réforme des retraites

Communiqué unitaire des organisations syndicales de la Fonction publique

La participation massive aux mobilisations du 1er mai dernier a fait de cette journée l’une des plus importante de l’histoire sociale de notre pays.

Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites a réaffirmé massivement l’exigence de retrait de la réforme brutale et injuste des retraites portée par le gouvernement. Le report à 64 ans de l’âge de départ et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation continuent d’être très majoritairement rejetés par la population.

L’exécutif a usé de tous les passages en force possibles : en plus de son refus de recevoir les organisations syndicales des mois durant, il a contraint le débat parlementaire pour finalement faire adopter sa réforme par le recours au 49-3. Et, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, le président de la République s’est précipité à promulguer la loi. Sa décision d’imposer sa réforme malgré l’opposition persistante d’une majorité de la population ajoute, à la crise sociale, une crise démocratique.

Les fédérations syndicales représentatives de la Fonction publique, comme l’intersyndicale
interprofessionnelle, prennent acte de la proposition de loi d’abrogation du report de deux ans de l’âge d’ouverture des droits inscrite à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Pour la première fois, la représentation nationale sera en situation de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites.

Dans le contexte de très forte inflation que subit notre pays depuis de longs mois, les fédérations syndicales de la Fonction publique soulignent également l’urgence et la nécessité que soient mises en œuvre des mesures significatives d’augmentation générale de la rémunération des agent·es publics. La revalorisation de 3,5% du point d’indice le 1er juillet 2022 reste insuffisante. Le pouvoir d’achat continue de se dégrader.

Pour reconnaître l’engagement quotidien des personnels, faire progresser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et préserver le pouvoir d’achat de toutes et tous, titulaires comme contractuel ⋅les, elles revendiquent sans délai de nouvelles mesures générales, dont l’augmentation de la valeur du point d’indice.

Les fédérations syndicales de la fonction publique appellent les personnels à se mobiliser massivement, par la grève et les manifestions le mardi 6 juin prochain pour réaffirmer le rejet de la réforme des retraites imposée par le gouvernement, et pour une augmentation immédiate des salaires et l’ouverture de réelles négociations sur l’amélioration des carrières et des rémunérations.

Le communiqué de presse en PDF

Les délégations CGT et FSU au Conseil Supérieur de la Fonction Publique ne participeront pas au bureau du 31 mai et appellent à se mobiliser les 1er et 6 juin

 

Alors que l’inflation continue de flamber, que les profits du CAC 40 s’envolent et que la réforme régressive des retraites reste au cœur des préoccupations, Macron et ses soutiens essaient de passer à autre chose.

Qu’ils se le disent : il n’y aura pas de retour à la situation antérieure comme si rien ne s’était passé !

Dans ce contexte la délégation CGT et FSU au Conseil Supérieur de la Fonction Publique ne participeront pas au bureau du CSFPT du 31 mai.

la suite en PDF

Ensemble pour obtenir le retrait et pour la justice sociale !

Communiqué intersyndical 

A la veille de réunions bilatérales organisées par la Première ministre avec les organisations syndicales, l’intersyndicale, unie et déterminée, réaffirme son opposition à la réforme des retraites.

L’intersyndicale, toujours massivement soutenue par les travailleurs-euses, la jeunesse et une très large majorité de la population, réaffirme son rejet de ce recul social et appelle le 6 juin, à une journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire.

L’intersyndicale soutient la proposition de loi supprimant l’âge légal et l’allongement de la durée de cotisation. Le 8 juin, l’Assemblée nationale pourra, pour la première fois, se prononcer par un vote portant sur la réforme des retraites.

L’intersyndicale appelle solennellement les député.es à la responsabilité en votant favorablement ce texte. Ils respecteront ainsi la volonté de la population massivement exprimée depuis janvier. L’intersyndicale réaffirme que c’est une question de justice sociale. Cette réforme des retraites est injuste et brutale tout comme l’est par exemple la dégressivité des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses étudiantes.

A l’inverse, pour l’intersyndicale, l’enjeu du pouvoir d’achat est central. Elle porte notamment la nécessaire augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études. Nous continuerons à travailler ensemble pour plus de justice sociale. Dans le cadre de la préparation de la grande journée de mobilisation, l’intersyndicale se
réunira de nouveau le mardi 30 mai. Notre premier combat est le retrait de la réforme des retraites.
Toutes et tous mobilisé.es le 6 juin !

Paris, le 15 mai 2023

retrouver le communiqué intersyndical en PDF

Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social

Communiqué intersyndical

2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française.
Parmi eux, étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI.

Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.

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Déclaration des organisations de la Fonction publique territoriale

Le 20 avril 2023 Depuis le 19 janvier, au travers de 12 journées nationales de grève et de manifestation et de très nombreuses actions locales, les agents des collectivités territoriales et des établissements publics et des entreprises de nos champs de syndicalisation ont été largement mobilisés contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron.

Fer de lance de la mobilisation des agents territoriaux, des grèves des agents de la filière de la collecte et du traitement des déchets sont en cours et ont été menées dans plusieurs syndicats intercommunaux, agglomérations et métropoles dans l’unité intersyndicale.

De nombreux syndicats ont décidé ne pas participer aux réunions d’instance avec le gouvernement et de mener à la place des actions de sensibilisation et d’informations en direction de leurs collègues.

Sur le plan national, nous appelons à boycotter les réunions en présence de ministres et représentants du gouvernement.

Nos fédérations s’inscrivent totalement dans la proposition de l’intersyndicale : « l’intersyndicale soutient les grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraités à faire du 1er mai une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale ».

Sur cette base, nous invitons l’ensemble de nos syndicats à prendre toutes les initiatives pour créer les conditions d’une mobilisation massive le 1er mai sur le socle des revendications qui nous sont communes, en multipliant les heures d’informations syndicales, les assemblées générales, les communiqués unitaires, et initiatives communes

Communiqué intersyndical, Retraites : ce n’est pas fini !

Communiqué intersyndical

Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.

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Appel de l'intersyndicale du conseil régional de Nouvelle-Aquiatine pour le jeudi 13 avril 2023

Cher.e.s collègues,

Le 6 avril dernier, nous étions près de 2 millions mobilisé.es dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.

Dans un climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.

Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les salarié.es qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.

L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.

Nous vous appelons avec l’intersyndicale, à une nouvelle journée de grève et de manifestations ce jeudi 13 avril, pour gagner le retrait de ce projet de réforme. 

Où manifester en Nouvelle Aquitaine ICI

Audience du 5 avril 2023 avec la Première ministre

Communiqué intersyndical