Saisine de la Défenseure des droits concernant une mesure discriminatoire envers les femmes enceintes dans la Fonction publique (Intersyndicale Fonction publique)

Madame la Défenseure des droits,
Nous, CFDT, CFE-CGC, CGT, FA-FP, FO, FSU, Solidaires et UNSA - Fonction publique, souhaitons vous saisir officiellement au sujet d’une mesure réglementaire récemment entrée en vigueur que nous considérons comme une discrimination manifeste à l’encontre des agentes publiques en situation de grossesse.
Depuis le 1er mars 2025, le décret n° 2025-197 du 27 février 2025, relatif aux règles de rémunération de certains agents publics placés en congé de maladie ordinaire ou en congé de maladie, prévoit une perte de rémunération de 10 % dès le premier jour de congé maladie ordinaire. Aucune exception n’est prévue pour les femmes enceintes, même lorsque leur arrêt est prescrit entre la déclaration de grossesse et le début du congé maternité.
Nous estimons que cette mesure constitue une discrimination indirecte fondée sur le sexe et la situation de grossesse, au sens du droit européen (directive 2006/54/CE, articles 1 et 2) et français (article L. 1132-1 du Code du travail, articles L. 131-1 et L. 133-1 du Code général de la fonction publique), ainsi qu’une atteinte aux principes constitutionnels d’égalité devant la loi et d’égal accès aux emplois publics (article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen).
En effet, l’application indifférenciée de cette décote salariale à des femmes enceintes en congé maladie ordinaire méconnaît la spécificité de leur situation médicale et les expose à une double peine : médicale et financière. Cela revient à leur imposer un choix entre leur santé et leur stabilité économique, ce qui est incompatible avec le principe d’égalité de traitement.
Lors de l’instauration du jour de carence en 2018, une exception avait été obtenue pour les femmes enceintes, fondée sur la reconnaissance de leur vulnérabilité médicale (cf. réponse ministérielle JO Sénat du 23/05/2019, p. 2722). La suppression de cette exception sans justification médicale ou juridique nouvelle constitue une rupture d’égalité de traitement.
Nous sollicitons donc votre avis sur :
- Le caractère discriminatoire de cette mesure à l’égard des femmes enceintes ;
- Sa compatibilité avec les normes juridiques nationales et européennes en matière de non-discrimination ;
- L’opportunité d’émettre une recommandation aux pouvoirs publics en faveur du retrait ou de la modification de cette disposition.
Nous nous tenons à votre disposition pour tout élément complémentaire utile à l’instruction de ce dossier, et vous transmettons en annexe les textes réglementaires concernés, des témoignages d’agentes concernées, ainsi que la pétition syndicale ayant recueilli plus de 120 000 signatures.
Veuillez recevoir, Madame la Défenseure des droits, l’expression de notre haute considération.
Paris, le 18 juin 2025.
Les organisations syndicales de la Fonction publique :
Mylène JACQUOT, Secrétaire Générale de la CFDT Fonctions publiques
Stanislas GAUDON, Président des Services publics CFE-CGC
Sylviane BROUSSE, Coordinatrice de la CGT Fonction publique
Pascal KESSLER, Président de la FA-FP
Christian GROLIER, Secrétaire Général de FO-Fonction Publique
Caroline CHEVE, Secrétaire Générale de la FSU
Gaëlle MARTINEZ, Déléguée Générale de Solidaires Fonction Publique
Luc FARRÉ, Secrétaire Général de l’UNSA Fonction publique
> Saisine de la Défenseure des droits en téléchargement
– Voir également en téléchargement le courrier intersyndical en date du 6 juin 2025 : Pénalisation des agentes de la Fonction publique pendant la grossesse, une attaque inacceptable
Courrier intersyndical | Pénalisation des agentes de la Fonction publique pendant la grossesse, une attaque inacceptable

Bagnolet, vendredi 6 juin 2025
Monsieur François Bayrou
Premier ministre
Madame Aurore Bergé
Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations
Monsieur Laurent Marcangeli
Ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification
Objet : pénalisation des agentes de la fonction publique pendant la grossesse, une attaque inacceptable
Monsieur le Premier ministre,
Madame la Ministre,
Monsieur le Ministre,
Nos organisations syndicales dénoncent solennellement une mesure discriminatoire d’une gravité inacceptable à l’encontre des femmes en situation de grossesse exerçant dans la fonction publique. À compter du 1er mars 2025, vos choix politiques impliquent que les femmes en situation de grossesse placées en congé maladie ordinaire – hors congé pour grossesse pathologique ou congé maternité - subiront une perte de rémunération de 10 % dès le premier jour d’arrêt. Ainsi, une femme dont la grossesse est déclarée mais qui serait contrainte de s’arrêter quelques jours sur avis de son médecin verra sa rémunération amputée.
Ce choix politique constitue une discrimination sexiste manifeste et une attaque contre les droits des femmes et leurs conditions matérielles de vie. Il renvoie à une époque que nous pensions révolue où les droits des travailleuses étaient suspendus à leur capacité à rester « productives » malgré les difficultés physiques liées à la maternité.
Est-ce ainsi que votre gouvernement entend défendre les droits des femmes ?
La baisse de la rémunération dès le deuxième jour d’arrêt maladie rend coupable tous les agents et agentes d’être malades : elle est intrinsèquement injuste et nous continuons de la dénoncer. Mais, au XXIe siècle, rien ne peut justifier qu’un gouvernement, prétendument attaché à l’égalité entre les femmes et les hommes, puisse faire peser sur les agentes enceintes une sanction financière injuste sans tenir compte des réalités médicales, sociales ou professionnelles liées à leur grossesse. Cette décision est d’autant plus scandaleuse qu’elle touche un secteur, la fonction publique, où les inégalités salariales, les retards de promotion, les carrières hachées, les temps partiels imposés et la précarité contractuelle sont structurellement présentes. Vous ajoutez à ces inégalités une violence économique supplémentaire.
Et pour rappel, en 2018, le Parlement avait corrigé par amendement la dimension sexiste de l’instauration du jour de carence en le supprimant pour les femmes enceintes, montrant sa capacité à entendre les alertes et revendications, dont celles portées par nos organisations syndicales.
Nous exigeons :
- le retrait immédiat de la baisse de la rémunération des jours d’arrêt maladie, injuste pour l’ensemble des agent⋅es de la fonction publique ;
- la garantie pleine et entière du maintien de salaire pour toute femme enceinte placée en congé maladie ordinaire sur avis médical quelle qu’en soit la nature ;
- des politiques de santé au travail dans la fonction publique qui prennent réellement en compte la santé globale des femmes au travail mais aussi les parcours de maternité et le retour à l’emploi.
Pour nos organisations syndicales, sanctionner les femmes parce qu’elles sont enceintes ne relève pas d’une politique liée aux contraintes budgétaires : c’est une régression, c’est une attaque contre toutes les femmes et c’est une faute.
Nous attendons donc un retrait clair et assumé de cette mesure inégalitaire.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Premier ministre, Madame la Ministre, Monsieur le Ministre, en notre détermination collective.
– Courrier en téléchargement
L’intersyndicale CGT-FO-CFDT-UNSA-FSU-SOLIDAIRES-CGE-CGEC et FA adresse un courrier au Ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification
Communiqué de presse: CGT, UNSA, FSU et Solidaires
Nous n’accepterons pas une année noire pour la Fonction publique et les agent·es publics en 2025 !
Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires refusent que les services publics, la Fonction publique, les agent·es publics soient sacrifiés sous le joug de contraintes budgétaires qui seraient appelées par la mise en œuvre d’une possible « économie de guerre » sur le dos des personnels et des usager·es.
Force est de constater que l’année 2025 pourrait être une année noire pour les services publics, les usager·es, les agent·es marquée par :
– une volonté gouvernementale et patronale d’augmenter toujours et encore le temps passé au travail avec le passage à 64 ans pour pouvoir bénéficier d’une retraite à taux plein. Deux ans après, la réforme est toujours aussi inacceptable : les 64 ans doivent être abrogés !
– une nouvelle dégradation de la rémunération des agent·es publics avec la poursuite du gel de la valeur du point d’indice après une année blanche en 2024, la reconduction du non-versement de la Gipa (Garantie individuelle du pouvoir d’achat) en 2025 comme en 2024, l’absence de refonte de la grille indiciaire, la persistance d’inégalités salariales entre les femmes et les hommes,
– la stigmatisation des agent·es malades avec la réduction de 10 % de la rémunération les trois premiers mois du congé maladie ordinaire,
– par l’injustice sociale liée aux baisses de crédits alloués au financement des politiques d’action sociale. Force est aussi de constater qu’en engageant une nouvelle revue des missions publiques ou encore une loi dite de simplification, ce sont de nouvelles externalisations, privatisations et suppressions de politiques publiques et de services publics qui sont à l’ordre du jour au détriment du service rendu aux populations.
Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires réitèrent que d’autres choix sont possibles, nécessaires et finançables. Nous revendiquons :
• Des services publics et une Fonction publique assurant les droits et répondant aux besoins des populations sur l’ensemble du territoire y compris en Outre-Mer,
• L’augmentation de la valeur du point d’indice et des mesures salariales générales,
• La suppression de la baisse de 10% des rémunérations pendant les congés de maladie,
• La refonte des grilles indiciaires,
• L’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
• Le rétablissement du versement de la Gipa,
• Que les droits des agent·es publics, au titre des politiques de protection et d’action sociales, soient assurés
Les organisations syndicales CGT, UNSA, FSU et Solidaires appellent les agent·es publics à une journée d’actions, d’information et de mobilisation des personnels, le jeudi 3 avril 2025, pour débattre et faire entendre leurs revendications.
Paris, le 19 mars 2025.
le communiqué de presse en PDF
Fonction publique : mobilisation sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024

Communiqué intersyndical
Les organisations syndicales régionales CGT, CFDT, UNSA, FSU, FA-FP et FO appellent les agent·es du Conseil régional de nouvelle-Aquitaine à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.
Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint de nous accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.
Les organisations syndicales ont obtenu l’abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s’est aussi engagé à rediscuter de son projet « d’agenda social ».
Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.
C’est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.
Une journée pour que le ministre renonce :
– aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
– à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie,
– au non-versement de la Gipa.
Dans le même temps, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, à se mobiliser pour notamment :
– des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
– des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,
– l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
– la refonte des grilles indiciaires,
– l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
– l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».
Les points de rassemblement en Nouvelle Aquitaine
Charente. Angoulême 10h30 devant la cité administrative.
Charente-Maritime. Saintes 10h30 palais de justice. La Rochelle 10h30 Place de la gare.
Corrèze. Tulle 10h30 parvis de la cité administrative. Ussel 17h00 Mairie (table ronde santé et action sociale).
Creuse. Guéret 10h30 devant la préfecture.
Dordogne. Périgueux à 10h30 Palais de Justice.
Gironde. Bordeaux 14h00 place de la République.
Landes. Mont de Marsan. 9h30 (Centre de gestion de la FPT), 11h00 Préfecture.
Lot et Garonne. Agen 14h00 Place Jasmin.
Pyrénées-Atlantiques. Pau 10h30 Place de Verdun. Bayonne 10h30 Place Sainte Ursule.
Deux-Sèvres. Niort 11h00 Place de La Brèche. Thouars 11h00 Théâtre.
Vienne. Poitiers 14h stade de la Madeleine. Châtellerault, 10h kiosque.
Haute vienne Limoges 10h30 carrefour Tourny. St Junien 13h30 hôpital, 14h30 Bourse du Travail.
– Voir ce communiqué au format PDF en téléchargement
Déclaration Préalable de l'intersyndicale au CST du 10 octobre 2024

Limoges, le 10 octobre 2024
Madame la Vice-Présidente,
Monsieur le Questeur,
Mesdames et Messieurs les membres du Comité Social Territorial,
C’est intersyndicalement que nous tenons à accueillir Monsieur Astier dans ses nouvelles responsabilités de Questeur.
Vous prenez ces fonctions, Monsieur Astier dans un moment où les attentes sociales dans notre pays sont très fortes, et où de toutes parts on oppose aux salarié.es et aux fonctionnaires des appels, sans nuances, au sacrifice et à l’austérité couplés à des attaques en règle des services publics.
Ces attentes sociales ne sont pas moins fortes au sein de notre collectivité régionale, où les représentant.es du personnel, toujours constructifs, vous demandent – souvent depuis des années – d’ouvrir plusieurs chantiers porteurs de justice pour nos collègues et de progrès pour la Région. La liste au fil des ans en est devenue trop longue, et nous ne reprendrons ici que les principaux.
Ces chantiers touchent à la politique salariale de la collectivité, avec :
- L’alignement complet de l’IFSE par le haut, notamment pour les agents de lycée qui sont restés ATTEE ;
- Le réexamen obligatoire des IFSE individuelles pour tenir compte de l’expérience acquise, pour lequel votre prédécesseur avait acté le principe de discussions en 2024 ;
- L’attribution de toutes les NBI conformément aux textes en vigueur.
Par ailleurs, 7 ans après la mise en place du RIFSEEP, la question de la revalorisation globale des montants se pose, ainsi que celle de la prise en compte des différentes sujétions liées aux fonctions exercées.
Ces chantiers portent aussi sur la carrière des agents, au travers :
- De la prise en compte plus large de l’expertise, et également de l’expérience professionnelle, qui compte parmi les critères légaux de choix des agents bénéficiant d’un avancement de grade ;
- Des perspectives de promotions sur poste pour les métiers dont l’évolution le justifie ;
- D’un vrai programme de nomination faisant suite aux promotions internes pour permettre un déroulement de carrière.
Ils touchent enfin aux conditions de travail et aux prestations sociales, et notamment sur :
- La prise en compte de la pénibilité des missions, et un programme de repositionnement ou de reclassement des agents ;
- L’analyse des causes de l’absentéisme et comment y remédier par des mesures de qualité de vie au travail (réaménagement des lieux de travail, améliorations des outils de travail, réorganisations…) ;
- Le gel qui serait prévu de 50 postes par an au siège ainsi que les critères de dotation en postes dans les lycées et les CREPS ;
- La préparation du prochain contrat de protection sociale complémentaire ;
- Les titres restaurants, dont la valeur faciale n’a pas évolué depuis près d’une décennie et qui, 7 ans après la délibération régionale, ne sont toujours pas attribués ou réattribués à certains collègues répondant pourtant à cette décision de 2017 (Référents Jeunesse, Techniciens E-ANNA, agents en décharge syndicale) ;
- La refonte des prestations sociales avec un plus grande prise en compte du quotient familial conformément à l’engagement pris en CST début 2023 ;
- Pour limiter la précarité des contractuel.les remplaçant.es, l’établissement de contrats courts suivant le rythme des commissions médicales comme le précédent CST s’était engagé à le mettre en place.
Enfin, le défi des départs massifs à la retraite dans les prochaines années, nécessite une forte anticipation qui passe par une réflexion quant à l’attractivité de notre collectivité.
L’agenda social régional reste donc largement ouvert, et les représentants des personnels régionaux sont prêts à se mobiliser pour y travailler avec vous, Monsieur le Questeur, ainsi qu’avec les services de la Direction des Ressources Humaines, sur la base d’un calendrier. Nous en profitons pour rappeler que les organisations syndicales ont également attiré l’attention de la collectivité sur plusieurs questions liées aux droits syndicaux, qu’il s’agisse de la fongibilité du temps syndical (ASA articles L214-3 et 214-4), ou du fait qu’en contradiction avec ses délibérations et le décret 2017-1419, la collectivité déduit du calcul de dotation en titres restaurant les journées d’Autorisations Spéciales d’Absence.
Les représentants du personnel en CST :
CFDT CGT FA-FPT FO FSU UNSA
Communiqué Intersyndicale : Rémunérations, emplois, budgets : se mobiliser pour la Fonction Publique et les services publics le mardi 1er octobre !

Agentes et agents de la Fonction publique : toutes les raisons de manifester le 1er mai
Communiqué intersyndical
Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, intervient cette année dans un contexte de plus en plus marqué par des guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.
En France, Emmanuel Macron et son gouvernement accentuent les politiques d’austérité. Alors que les entreprises bénéficient de milliards d’euros d’aides publiques sans contreparties, que leurs actionnaires se servent chaque année des dividendes records le pouvoir exécutif multiplie les milliards « d’économies budgétaires ».
Outre la poursuite de la casse de nos systèmes de sécurité et de protection sociales, c’est l’ensemble des services publics qui est visé.
À l’évidence, le pouvoir en place attaque l’ensemble du monde du travail qu’il s’agisse des personnes privées d’emploi ou des salarié⋅es.
Les missions et les moyens des trois versants de la Fonction publique et les situations faites aux agentes et les agents sont au premier rang de ces attaques inacceptables.
Alors que de nombreux services sont déjà réduits à l’os, que la qualité du service public et les conditions de travail des agent⋅es ne cessent de se dégrader, ce ne sont pas moins de 20 milliards d’euros de coupes budgétaires qui vont être effectuées sur 2024. 2025 s’annonce au moins aussi redoutable.
Alors que les personnels subissent une nouvelle et importante baisse de pouvoir d’achat sur 2022 et 2023 (5 % d’augmentation générale pour 10 % d’inflation), Stanislas Guérini confirme qu’il n’entend procéder à aucune mesure salariale générale dont notamment aucune revalorisation de la valeur du point d’indice. Pour nos organisations, l’année 2024 ne saurait être une année blanche en matière de revalorisation salariale !
Lire la suite : Agentes et agents de la Fonction publique : toutes les raisons de manifester le 1er mai
Mercredi 14 février 2024 à 11h, les agents du lycée Jean Monnet à Limoges seront en grève
Message de l’intersyndicale de la Région Nouvelle Aquitaine
Mercredi 14 février à 11h, les agents du lycée Jean Monnet à Limoges seront en grève. Ils invitent tous leurs collègues à venir les rejoindre.
Ils viennent de perdre 10% des postes dans le cadre du « dialogue (monologue ?) de dotation ». Malgré les alertes et la mobilisation des agents, la Région supprime des postes et dégrade le service public d’éducation. Le dialogue de dotation passe un peu partout en Nouvelle-Aquitaine avec souvent les mêmes résultats, des baisses d’effectif de 10% à 30%. L’hiver est rude en Nouvelle-Aquitaine.
C‘est pourquoi nous vous invitons à contacter vos syndicats lors du passage du « dialogue de dotation » dans votre établissement pour organiser de nouvelles mobilisations à chaque fois que des postes sont supprimés.
10% de postes en moins au lycée Jean Monnet (Limoges). C’est deux postes en moins sur un lycée qui compte 20 agents. L’annonce est tombée mercredi 7 février après le « dialogue de dotation ». La communauté éducative s’est unanimement élevée contre cette décision de l’administration régionale qui ne tient pas compte des spécificités de l’établissement.
A Paul Eluard, établissement du département, l’administration veut 3 postes en moins.
Au lycée des Vaseix (Limoges), la décision va tomber mardi 13 et elle ne devrait être guère plus favorable car l’évaluation des besoins s’est faite sans visite de l’établissement sur simples plans.
Le « dialogue de dotation » est récemment passé dans d’autres lycées, mais nous n’avons pas tous les résultats.
A l’automne, la grève menée à Saint-Exupéry (Limoges) pour contester la décision de ne pas remplacer un agent parti à la retraite a porté ses fruits. Les élèves étaient obligés de manger dans de la vaisselle jetable faute d’agents à la plonge. Les agents ont eu gain de cause.
Mais depuis la rentrée, le « dialogue de dotation » a repris de plus belle et les coupes se font sur toute la Nouvelle-Aquitaine.
C’est un jeu de dupe. Le dialogue de dotation fait comme si les agents étaient tous toujours là. C’est loin d’être le cas entre les arrêts maladie, les formations, les absences diverses. Et il y a aussi les restrictions médicales dont il ne tient pas compte. Sans parler des spécificités des établissements, comment à Jean Monnet, lycée hôtelier où il n’est pas tenu compte des besoins particuliers en magasinage et à la lingerie.
Le résultat : une dégradation du service public rendu à la communauté éducative et aux élèves en particulier, des arrêts maladie plus longs et plus nombreux et donc une usure des agents, mais aussi la difficulté de trouver des contractuels remplaçants à cause des conditions de travail.
La Région se satisfait d’un taux de remplacement à 60%-70%, en période hivernale par exemple, où l’absentéisme est plus important, cela signifie que les équipes doivent tourner en surrégime pour compenser les absences.
-La suspension du dialogue de dotation en attendant sa renégociation.
-La suspension des décisions de suppression de postes et la discussion avec toute la communauté éducative des établissements concernés de la pertinence de ces suppressions.
-Que le « dialogue de dotation », cet outil qui calcule le nombre d’agents par mètre carré de lycée ou par nombre de repas servis à la cantine, tienne compte des restrictions médicales, des absences pour formation, des absences syndicales.
-La création de postes de titulaires remplaçants pour arriver à un par établissement.
-Le renforcement des équipes RH chargées des remplacements pour que ceux-ci interviennent plus vite et que le taux de remplacement soit amélioré.
Préavis de grève pour l’ensemble des agents de la Région Nouvelle-Aquitaine, du 28 novembre 2023 au 30 juin 2024, de 0 à 24h.
Monsieur le Président,
L’assemblée générale du personnel de la Maison de Région à Limoges qui s’est tenue le jeudi 28 septembre 2023 a acté la possibilité pour les agents de la Région de recourir à la grève pour que des avancées satisfaisantes dans le projet de réaménagement des locaux du site de Limoges soient produites. Elle a considéré qu’à ce jour, ce n’était pas le cas. C’est pourquoi, au nom de cette assemblée générale et en tant qu’organisations syndicales représentatives, nous déposons unitairement ce préavis de grève.
Pour retrouver le préavis de grève dons son intégralité en PDF
Salaires : les organisations syndicales de la Fonction Publique disent non à une année blanche en 2024

À l’occasion du conseil commun de la fonction publique du 14 novembre 2023, le ministre Stanislas Guerini a ouvert la séance, répondant à l’exigence des organisations syndicales quant aux perspectives salariales pour 2024.
En effet, les organisations syndicales avaient interpelé unanimement, par courrier du 7 novembre, le Ministre sur la nécessité de nouvelles mesures générales portant sur les salaires et la revalorisation des carrières. Elles insistaient, notamment, sur le fait que 2024 ne pouvaient pas être une année blanche face à la persistance d’une inflation soutenue.
Pour le ministre, les mesures actées depuis 18 mois couvrent 2024. Il a insisté sur leur impact budgétaire et n’envisage pas de nouvelles mesures générales à ce stade.
Toutes les organisations syndicales confrontées à la réalité des pertes du pouvoir d’achat des agents publics ont signifié leur complet désaccord face à ces choix injustes en quittant la séance.
Le gouvernement ne peut pas continuer à accentuer le décrochage des rémunérations des agents publics, ni la perte d’attractivité de la Fonction publique.
Les organisations syndicales de la Fonction publique:

Le 13 octobre, en France et en Europe, mobilisons-nous contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes- hommes !
Communiqué Intersyndical

En cette rentrée sociale, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux sont toujours les revendications prioritaires pour le monde du travail. La colère contre la réforme des retraites est intacte et des milliers de travailleurs seront pénalisés par son application à marche forcée le 1er septembre.
Alors que les profits explosent dans la plupart des grandes entreprises, plus que jamais un meilleur partage de la richesse produite est impératif. Des mesures ponctuelles et majoritairement financées par l’État sont insuffisantes pour répondre à l’inflation et l’augmentation des coûts tels que l’énergie, l’alimentation, le logement… Nos organisations réaffirment ensemble que ce sujet nécessite une augmentation du SMIC et des politiques salariales dans les branches, les entreprises et la Fonction publique. Nous appelons les employeurs à ouvrir des négociations à tous les niveaux. Cette meilleure répartition des richesses au profit des salariés constitue également un levier puissant d’action pour la lutte contre les inégalités, notamment entre les femmes et les hommes.
Lire la suite : Le 13 octobre, en France et en Europe, mobilisons-nous contre l’austérité, pour les salaires et...
+ 10 % d’augmentation immédiate en 2023 de nos retraites et pensions
Ce n’est que justice sociale pour bien vivre sa retraite.
Pétition intersyndicale des retraité·es en téléchargement
Signez la pétition des organisations syndicales et associatives des retraité.es UCR-CGT/UCR-FO/CFTC/CFE-CGC/FSU/SOLIDAIRES/FGR- FP/LSR/E&S-UNRPA
Objet : Préavis de grève CREPS.

Communiqué intersyndical: Continuons à agir !
Continuons à agir !

Après 6 mois de grèves, d’une mobilisation historique par sa durée et par l’ampleur des manifestations, l’exécutif a décidé d’imposer sa réforme des retraites en empêchant une nouvelle fois les parlementaires de voter. Ce nouveau déni de démocratie, les nombreux passages en force, malgré le rejet massif de la population laisseront des traces profondes. Hier encore, le conseil de l’Europe s’est interrogé sur l’ingérence significative de l’exécutif suite à l’utilisation en France de l’article 49.3.
Cette réforme, rejetée par toutes les organisations syndicales de salarié.es et de jeunesse a conduit à un niveau de mobilisation jamais égalé, rarement atteint y compris en Europe. Cela aurait dû amener le gouvernement à retirer son projet. L’exécutif sort considérablement affaibli de ce conflit, méprisant la démocratie sociale et les travailleurs, travailleuses et la jeunesse, encore aujourd’hui opposés très largement à cette réforme. C’est grave et porteur d’interrogations pour l’avenir quant à l’expression que prendra la colère sociale.
L’intersyndicale et les manifestant.es n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement sur le passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais nous ne tournons pas la page.
Le communiqué intersyndical en PDF
Appel à la mobilisation pour le 6 juin de l'intersyndical du Conseil Regional de Nouvelle-Aquitaine
Cher.es collègues,
Depuis cinq mois, par un mouvement unitaire qui compte parmi les plus importants de l’histoire sociale de notre pays, des millions de salarié.es ont réaffirmé massivement leur refus du report à 64 ans de l’âge de départ en retraite et de l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation.
L’exécutif a usé de tous les passages en force possibles : en plus de son refus de recevoir les organisations syndicales des mois durant, il a contraint le débat parlementaire pour finalement faire adopter sa réforme par le recours au 49-3. Et, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, le président de la République s’est précipité à promulguer la loi. Sa décision d’imposer sa réforme malgré l’opposition persistante d’une majorité de la population ajoute, à la crise sociale, une crise démocratique.
Aujourd’hui, nous exigeons le retrait de cette réforme brutale et injuste des retraites.
Une proposition de loi d’abrogation du report de deux ans de l’âge d’ouverture des droits est inscrite à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Pour la première fois, l’Assemblée nationale sera en situation de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites, malgré les manœuvres en cours en commission pour empêcher les députés de voter.
Dans le contexte de très forte inflation que subit notre pays depuis de longs mois, nous soulignons également l’urgence et la nécessité que soient mises en œuvre des mesures significatives d’augmentation générale de la rémunération des agent·es publics. La revalorisation de 3,5% du point d’indice le 1er juillet 2022 reste très insuffisante. Le pouvoir d’achat continue de se dégrader. Pour reconnaître l’engagement quotidien des personnels, faire progresser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et préserver le pouvoir d’achat de toutes et tous, titulaires comme contractuel ⋅les, nos organisations revendiquent sans délai de nouvelles mesures générales, dont l’augmentation de la valeur du point d’indice.
Nous vous appelons à vous mobiliser massivement, par la grève et les manifestations, le mardi 6 juin pour gagner le retrait de cette réforme des retraites imposée par le gouvernement, et pour une augmentation immédiate des salaires ainsi que l’ouverture de réelles négociations sur l’amélioration des carrières et des rémunérations.
Les points de rendez-vous en Nouvelle Aquitaine, le mardi 6 juin :
16 : Angoulême à 10h30 à la gare Sncf, Cognac à 17h30 Place François 1er
17 : La Rochelle à 14h30, parvis de la Gare Sncf, Saintes à 10h30, Palais de Justice, Rochefort à 10h30, place Colbert, Royan à 10h30, place Charles de Gaulle
19 : Tulle à 10h30 à la Gare, Brive à 15h Place Thiers, Ussel à 15h Place Voltaire
23 : Guéret à 10h, gare routière.
24 : Périgueux à 10h30 devant le Palais de Justice, Bergerac à 15h devant le Palais de Justice, Sarlat à 15h Place de la Grande Rigaudie
33 : Bordeaux à 12h, place de la Bourse
40 : Mont de Marsan à 10h30, aux arènes
47 : Agen à 10h, place de la République, Marmande à 14h, esplanade de Maré, Villeneuve/s/Lot à 15h30 devant le Théâtre Georges Leygues
64 : Pau à 10h30, place de Verdun, Bayonne à 10h30, place Ste Ursule
79 : Niort à 10h30 Place de la Brèche, Thouars à 11h Place Flandres Dunkerque, Bressuire à 14h Place St Jacques, Parthenay à 16h Place du Drapeau
86 : Poitiers à 14h, stade Rebeilleau, Chatellerault à 10h au kiosque
87 : Limoges à 14h, Carrefour Tourny. Rdv à 13h50 dans le hall de la Maison de la Région.
Gagnons le retrait de la réforme et obtenons des avancées sociales !

L’intersyndicale appelle les travailleuses et les travailleurs, jeunes et retraité.es à faire du 6 juin une grande journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire pour gagner le retrait de la réforme des retraites et des avancées sociales.
L’intersyndicale appelle les député.es à voter, le 8 juin prochain, la proposition de loi transpartisane abrogeant la réforme des retraites pour permettre enfin une sortie de crise. Dans le cas contraire, si encore une fois, le gouvernement s’obstinait à passer en force, en utilisant des artifices constitutionnels, la colère n’en serait que renforcée.
Cette réforme est brutale et injuste pour les travailleurs et les travailleuses et la jeunesse qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.
Le retrait de cette réforme est indispensable et permettrait d’avancer enfin sur les préoccupations des travailleurs et travailleuses. L’intersyndicale rappelle que le salaire relève du partage des richesses : l’augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études est une priorité. Le SMIC doit demeurer un salaire d’embauche et ne peut pas être une trappe à bas salaires maintenant les salariés au SMIC toute leur carrière professionnelle.
L’Etat doit aussi montrer l’exemple en augmentant le point d’indice dans la Fonction publique. Aucune branche professionnelle ne doit avoir des minima inférieurs au Smic. Aucune pension pour une carrière complète ne doit être en-dessous du Smic. L’égalité salariale Femme-Homme doit être une réalité concrète sans délai.
Pour les seniors il y a nécessité à mettre en place de réels dispositifs de reconversion, des retraites progressives. Pour la pénibilité et les risques professionnels, la totalité des critères de pénibilité supprimés en 2017 doivent être réintroduits pour permettre de vrais départs anticipés.
Pour protéger la santé des salarié.es, les commissions de santé sécurité et conditions de travail doivent être obligatoires dans les entreprises de 50 salariés et plus, avec des droits et des moyens renforcés.
Pour permettre une négociation collective de qualité dans le cadre d’une démocratie sociale avérée et afin d’améliorer le droit d’expression syndicale, l’intersyndicale demande d’améliorer et renforcer les moyens pour les représentants du personnel en termes d’heures de mandats, de systématisation des représentants de proximité, d’augmentation du nombre d’administrateurs/administratrices ainsi que la fin de la limitation des trois mandats successifs.
Pour gagner l’égalité Femme-Homme il faut notamment revoir en profondeur l’index égalité salariale, revaloriser les métiers féminisés, majoritairement les moins bien rémunérés, proscrire les temps
partiels subis et instaurer un indicateur pour suivre les déroulés de carrière. Ces propositions renforceraient d’ailleurs l’équilibre financier du système de retraite par répartition. Les dispositions de la convention 190 de l’OIT contre toutes les violences et le harcèlement au travail, y compris les violences sexistes et sexuelles, doivent enfin être mises en œuvre.
Pour l’environnement, des droits et prérogatives supplémentaires doivent être donnés aux représentants du personnel afin d’agir pragmatiquement et efficacement pour exercer leur mandat.
Ensemble les organisations syndicales professionnelles et de jeunesse rappellent leur opposition à toute atteinte au principe de solidarité nationale avec la réforme du RSA ainsi qu’à la dégressivité des allocations chômage qui conduisent à stigmatiser les précaires ou privé.e.s d’emplois.
Ces propositions renforceraient l’équilibre financier du système de retraite par répartition, préservant et renforçant notre système de protection sociale collective.
Nous ne tournerons pas la page : ensemble, uni.es et déterminé.es pour gagner le retrait de la réforme et pour le progrès social, construisons partout les grèves et les manifestations le 6 juin !
Préparons la mobilisation du 6 juin et interpellons nos député.es pour le vote du 8 juin en allant et partageant le site intersyndical :https://jusquauretrait.fr
Paris le 30 mai 20
Le 6 juin, pour le retrait de la réforme des retraites
Communiqué unitaire des organisations syndicales de la Fonction publique

La participation massive aux mobilisations du 1er mai dernier a fait de cette journée l’une des plus importante de l’histoire sociale de notre pays.
Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites a réaffirmé massivement l’exigence de retrait de la réforme brutale et injuste des retraites portée par le gouvernement. Le report à 64 ans de l’âge de départ et l’accélération de l’allongement de la durée de cotisation continuent d’être très majoritairement rejetés par la population.
L’exécutif a usé de tous les passages en force possibles : en plus de son refus de recevoir les organisations syndicales des mois durant, il a contraint le débat parlementaire pour finalement faire adopter sa réforme par le recours au 49-3. Et, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, le président de la République s’est précipité à promulguer la loi. Sa décision d’imposer sa réforme malgré l’opposition persistante d’une majorité de la population ajoute, à la crise sociale, une crise démocratique.
Les fédérations syndicales représentatives de la Fonction publique, comme l’intersyndicale
interprofessionnelle, prennent acte de la proposition de loi d’abrogation du report de deux ans de l’âge d’ouverture des droits inscrite à l’ordre du jour le 8 juin prochain à l’Assemblée nationale. Pour la première fois, la représentation nationale sera en situation de se prononcer par un vote sur la réforme des retraites.
Dans le contexte de très forte inflation que subit notre pays depuis de longs mois, les fédérations syndicales de la Fonction publique soulignent également l’urgence et la nécessité que soient mises en œuvre des mesures significatives d’augmentation générale de la rémunération des agent·es publics. La revalorisation de 3,5% du point d’indice le 1er juillet 2022 reste insuffisante. Le pouvoir d’achat continue de se dégrader.
Pour reconnaître l’engagement quotidien des personnels, faire progresser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et préserver le pouvoir d’achat de toutes et tous, titulaires comme contractuel ⋅les, elles revendiquent sans délai de nouvelles mesures générales, dont l’augmentation de la valeur du point d’indice.
Les fédérations syndicales de la fonction publique appellent les personnels à se mobiliser massivement, par la grève et les manifestions le mardi 6 juin prochain pour réaffirmer le rejet de la réforme des retraites imposée par le gouvernement, et pour une augmentation immédiate des salaires et l’ouverture de réelles négociations sur l’amélioration des carrières et des rémunérations.
Le communiqué de presse en PDF
Les délégations CGT et FSU au Conseil Supérieur de la Fonction Publique ne participeront pas au bureau du 31 mai et appellent à se mobiliser les 1er et 6 juin

Alors que l’inflation continue de flamber, que les profits du CAC 40 s’envolent et que la réforme régressive des retraites reste au cœur des préoccupations, Macron et ses soutiens essaient de passer à autre chose.
Qu’ils se le disent : il n’y aura pas de retour à la situation antérieure comme si rien ne s’était passé !
Dans ce contexte la délégation CGT et FSU au Conseil Supérieur de la Fonction Publique ne participeront pas au bureau du CSFPT du 31 mai.
la suite en PDF
Ensemble pour obtenir le retrait et pour la justice sociale !
Communiqué intersyndical

A la veille de réunions bilatérales organisées par la Première ministre avec les organisations syndicales, l’intersyndicale, unie et déterminée, réaffirme son opposition à la réforme des retraites.
L’intersyndicale, toujours massivement soutenue par les travailleurs-euses, la jeunesse et une très large majorité de la population, réaffirme son rejet de ce recul social et appelle le 6 juin, à une journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire.
L’intersyndicale soutient la proposition de loi supprimant l’âge légal et l’allongement de la durée de cotisation. Le 8 juin, l’Assemblée nationale pourra, pour la première fois, se prononcer par un vote portant sur la réforme des retraites.
L’intersyndicale appelle solennellement les député.es à la responsabilité en votant favorablement ce texte. Ils respecteront ainsi la volonté de la population massivement exprimée depuis janvier. L’intersyndicale réaffirme que c’est une question de justice sociale. Cette réforme des retraites est injuste et brutale tout comme l’est par exemple la dégressivité des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses étudiantes.
A l’inverse, pour l’intersyndicale, l’enjeu du pouvoir d’achat est central. Elle porte notamment la nécessaire augmentation des salaires, des retraites et pensions, des minimas sociaux et des bourses d’études. Nous continuerons à travailler ensemble pour plus de justice sociale. Dans le cadre de la préparation de la grande journée de mobilisation, l’intersyndicale se
réunira de nouveau le mardi 30 mai. Notre premier combat est le retrait de la réforme des retraites.
Toutes et tous mobilisé.es le 6 juin !
Paris, le 15 mai 2023
retrouver le communiqué intersyndical en PDF
Toujours unis, nombreux et déterminés pour le retrait et pour le progrès social
Communiqué intersyndical
2,3 millions de jeunes, de salarié.es et de retraité.e.s ont défilé partout en France, faisant de ce 1er mai 2023 un des plus importants de notre histoire sociale. Une centaine de syndicalistes des 5 continents ont rejoint notre manifestation parisienne en soutien à la mobilisation française.
Parmi eux, étaient présent.e.s Esther Lynch, secrétaire générale de la CES et Luc Triangle, secrétaire général de la CSI.
Cette 13ème journée unitaire contre la réforme des retraites démontre la détermination des travailleurs et travailleuses à faire échec à cette réforme des retraites. Depuis plus de 3 mois, des records sont battus tant par le nombre de manifestant.e.s que par le nombre de grévistes dans le public comme dans le privé.
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Déclaration des organisations de la Fonction publique territoriale

Le 20 avril 2023 Depuis le 19 janvier, au travers de 12 journées nationales de grève et de manifestation et de très nombreuses actions locales, les agents des collectivités territoriales et des établissements publics et des entreprises de nos champs de syndicalisation ont été largement mobilisés contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron.
Fer de lance de la mobilisation des agents territoriaux, des grèves des agents de la filière de la collecte et du traitement des déchets sont en cours et ont été menées dans plusieurs syndicats intercommunaux, agglomérations et métropoles dans l’unité intersyndicale.
De nombreux syndicats ont décidé ne pas participer aux réunions d’instance avec le gouvernement et de mener à la place des actions de sensibilisation et d’informations en direction de leurs collègues.
Sur le plan national, nous appelons à boycotter les réunions en présence de ministres et représentants du gouvernement.
Nos fédérations s’inscrivent totalement dans la proposition de l’intersyndicale : « l’intersyndicale soutient les grèves engagées et les initiatives intersyndicales de proximité qui seront décidées localement. L’intersyndicale appelle l’ensemble des travailleuses et travailleurs, des jeunes et retraités à faire du 1er mai une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites et pour la justice sociale ».
Sur cette base, nous invitons l’ensemble de nos syndicats à prendre toutes les initiatives pour créer les conditions d’une mobilisation massive le 1er mai sur le socle des revendications qui nous sont communes, en multipliant les heures d’informations syndicales, les assemblées générales, les communiqués unitaires, et initiatives communes
Communiqué intersyndical, Retraites : ce n’est pas fini !
Communiqué intersyndical
Trois mois durant, à l’occasion de douze journées interprofessionnelles de grèves et de manifestations et d’une multitude d’actions locales et sectorielles, des millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes et de retraité-es se sont mobilisés pour exprimer le rejet de la réforme des retraites portée par le gouvernement. Ce sont plus de 1,5 million de personnes qui se sont à nouveau mobilisées hier malgré le début des congés scolaires : c’est un nouveau signe de la crise sociale et démocratique que traverse notre pays.
Lire la suite : Communiqué intersyndical, Retraites : ce n’est pas fini !
Appel de l'intersyndicale du conseil régional de Nouvelle-Aquiatine pour le jeudi 13 avril 2023

Cher.e.s collègues,
Le 6 avril dernier, nous étions près de 2 millions mobilisé.es dans le calme et la détermination pour dénoncer cette réforme injustifiée, les régimes de retraite n’étant pas « au bord de la faillite » comme le prétend le gouvernement.
Dans un climat de fortes tensions que l’on peut qualifier de grave crise démocratique et sociale, l’exécutif s’arc-boute et porte seul la responsabilité d’une situation explosive dans l’ensemble du pays.
Cette réforme est perçue, à juste titre, comme brutale et injuste par les salarié.es qui ont tous et toutes bien compris qu’ils et elles devront travailler plus longtemps sans que jamais le patronat, ni les employeurs publics ne soient mis à contribution.
L’intersyndicale a soumis au Conseil constitutionnel, qui rendra sa décision le 14 avril, des argumentaires considérant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.
Nous vous appelons avec l’intersyndicale, à une nouvelle journée de grève et de manifestations ce jeudi 13 avril, pour gagner le retrait de ce projet de réforme.
Où manifester en Nouvelle Aquitaine ICI
Audience du 5 avril 2023 avec la Première ministre
Communiqué intersyndical

Soutenues par des millions de travailleuses et travailleurs mobilisés depuis bientôt 3 mois dans toute la France pour le retrait de la réforme des retraites, nos 8 organisations syndicales ont été reçues ce jour par la Première ministre.
A cette occasion, nous lui avons une fois de plus redit combien sa réforme est aussi injuste que brutale !
Lire la suite : Audience du 5 avril 2023 avec la Première ministre
Communiqué intersyndical du 23 mars 2023

La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait !
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse, la 9ème journée de mobilisation contre la réforme de retraites a encore réuni plus de 3 millions de manifestants, ce qui en fait l’une des plus importantes depuis le début du mouvement social. La jeunesse s’est aussi largement mobilisée.
Massifs et déterminés, ces manifestations, ces actions intersyndicales, ces grèves et ces débrayages sont une réponse aux contre-vérités exprimées par le Président de la République et son entêtement incompréhensible.
L’intersyndicale réaffirme que contrairement aux propos du président de la République, de nombreuses alternatives aux mesures d’âge ont été formulées. Aucune n’a été sérieusement étudiée.
La responsabilité de la situation explosive n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien au gouvernement.
Alors que l’exécutif cherche à tourner la page, ce mouvement social et syndical pérenne et responsable, confirme la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme.
A l’issue d’un parcours parlementaire chaotique, au cours duquel le gouvernement a utilisé tous les outils constitutionnels à sa disposition permettant de limiter l’exercice démocratique, le texte de loi est à présent soumis au Conseil Constitutionnel. Dans ce cadre, l’intersyndicale lui adressera prochainement des contributions explicitant les raisons pour lesquelles cette loi doit être entièrement censurée.
Face à l’absence de réponse de l’exécutif, Président de la République en tête, les organisations syndicales et de jeunesse, ont demandé publiquement une consultation citoyenne.
Les parlementaires se sont saisis de l’outil constitutionnel à leur disposition et ont transmis un projet de Référendum d’Initiative Partagée au Conseil constitutionnel. Les organisations syndicales et de jeunesses sont prêtes à y prendre toute leur part dans le périmètre de leur représentation du monde du travail et de la jeunesse.
Le puissant rejet social de ce projet est légitime et son expression doit se poursuivre.
Revendiquant le retrait de la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.
L’intersyndicale se réunira mardi 28 mars au soir.
Paris, le 23 mars 2023.
Communiqué intersyndical du 23 mars 2023 en PDF
Déclaration intersyndicale préalable au Comité social territorial du 6 mars 2023

Monsieur le Président du CST,
Madame la Vice-Présidente en charge des finances et des RH,
Monsieur le délégué à la santé et sécurité au travail,
Mesdames et Messieurs les élu.e.s,
Un mouvement d’opposition au projet gouvernemental de réforme des retraites se développe depuis deux mois. Il est exceptionnel par son ampleur, son caractère intersyndical et sa détermination à gagner le retrait de ce projet.
Comme vous le savez de nombreux exécutifs territoriaux dans notre pays prennent position contre cette réforme et ses conséquences néfastes pour la population qui dans sa majorité la rejette.
De plus, notre collectivité qui compte plus de 8500 agents et dont la moyenne d’âge est de plus de 50 ans est déjà confrontée aujourd’hui à la problématique forte de maintien dans l’emploi, qui s’aggraverait avec le report de l’âge d’ouverture de droit et placerait de nombreux collègues dans une situation encore plus difficile.
L’assemblée générale du personnel de la Région, réunie le 2 mars à l’initiative de l’intersyndicale des agents de la Région nous a mandatés pour demander au Président de prendre position contre cette réforme.
Par ailleurs, nous avons également demandé le report de la « conférence débat sur l’égalité dans la sphère professionnelle » qui devaient être organisée par la Région, demain mardi 7 mars matin, dans ses locaux.
Car, comme chacun le sait, le 7 mars sera une journée nationale importante de mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites qui risque d’impacter très défavorablement les conditions de départ des salarié.e.s et particulièrement des femmes.
Cette demande de report ne s’appuyait aucunement sur le thème de cette conférence, mais sur le fait que son maintien à cette date aurait imposé à nos collègues de faire un choix entre assister à cette conférence et exercer leur droit de grève contre cette réforme injuste et injustifiée.
Le Président a entendu notre demande sur le report de la conférence, et nous l’en remercions, mais il a nous a renvoyé vers le vœu adopté par le Conseil régional le 27 février qui demande le retrait de la réforme et apporte son soutien à la mobilisation syndicale, politique et citoyenne contre ce projet.
Nous sommes bien évidemment très sensibles à cette prise de position de l’assemblée régionale. Cependant, nous appelons la Région à s’engager plus avant dans un soutien concret au mouvement, par exemple :
- en demandant à son administration de reporter les réunions d’équipes et les réunions avec les partenaires et plus largement en suspendant sa participation à des manifestations extérieures à chaque fois qu’elles coïncident avec une journée de mobilisation,
- en affichant sur les murs (hôtel de Région, Maisons de la Région, antennes) son opposition à la réforme et son soutien au mouvement social,
- en permettant aux agents d’exprimer leur opposition sur le lieu de travail, sans remettre en cause le service rendu,
- en lissant sur plusieurs mois les prélèvements sur le traitement des agents pour fait de grève…etc.
Mais aussi, par une prise de parole du Président en tant qu'employeur, dans les médias, rappelant la douloureuse réalité des dernières années de travail, en particulier pour ceux et celles qui ont un travail pénible, sans pour autant répondre aux critères de classement en catégorie active, et l'impact que cet allongement des carrières auront sur les organisations, publiques comme privées
Communiqué intersyndical : la France doit être à l’arrêt le 07 mars
L’intersyndicale a pris connaissance de l’article du Parisien, paru ce jour, intitulé : « Réforme des retraites : vers une manifestation le samedi 11 mars » .
Elle dément que d’autres dates, comme le 11 et le 14 mars, soient à l’ordre du jour.
L’intersyndicale réaffirme que mettre la France à l’arrêt dès le 7 mars est et reste une priorité. Elle travaille pour la réussite massive de cette journée afin que le gouvernement entende et retire son projet de réforme des retraites.
L’intersyndicale se réunira le 7 mars au soir pour discuter des suites.
Paris, le 2 mars 2023
le Communiqué intersyndical en PDF
Appel de l'intersyndicale du conseil régional de Nouvelle-Aquiatine pour le mardi 7 mars 2023

Mardi 7 mars : tous ensemble, nous pouvons faire reculer le gouvernement
Après 5 journées de manifestations massives, alors que l’immense majorité de la population rejette ce projet de réforme des retraites, le gouvernement s’entête à vouloir nous imposer deux ans de travail supplémentaires en reculant pour tous l’âge de départ à la retraite. Face à cette obstination, l’intersyndicale nationale appelle à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain ».
- L’arnaque des 1200 euros. Le gouvernement promet une pension minimum à 1200 euros brut, soit 85 % du SMIC. Mais ce minimum retraite a déjà été voté en 2003 et jamais appliqué. Il ne concernerait qu’une toute petite partie des retraités actuels et futurs et seulement ceux qui auraient une carrière complète, il se situe à peine au-dessus du seuil de pauvreté (1100 €).
- Les femmes seront les grandes perdantes de cette réforme : elles sont aujourd’hui 40% à partir à la retraite avec une carrière incomplète et elles verront leurs conditions de départ dégradées
- Avec ce projet de réforme, ce sont 730 jours de retraite qui nous seraient volés. Un pas de plus dans la politique d’austérité qui touche déjà l’ensemble de la fonction publique.
Toutes et tous sont concerné.es !
Dans les lycées (toute la communauté éducative : agents, enseignants, administratifs, personnels de direction,.. et les lycéens qui le seront demain), dans les creps, comme au siège. C’est pourquoi nous devons nous opposer aujourd’hui à ce projet de réforme injuste et injustifié.
Le mardi 7 mars, partout en Nouvelle-Aquitaine des rassemblements et des manifestations auront lieu.
L’intersyndicale vous invite toutes et tous à y prendre part.
Nous vous en communiquerons la liste.
Seule une participation massive et déterminée nous permettra d’être entendus.
Nous vous proposons de nous rassembler :
- A Bordeaux à 12 h sur le parvis de l’hôtel de Région, avant de rejoindre la manifestation au départ de la place de la bourse.
- A Poitiers à directement sur le lieu de départ de la manifestation à 14h, sur le Campus au rondpoint du restaurant universitaire Rabelais
- A Limoges à 13 h 45 dans le hall de la Maison de la Région (départ de la manifestation à 14 h, carrefour Tourny).
Pour faire la grève, nul besoin de se déclarer à l’avance, il suffit d’en informer votre n+1 avant de débrayer dans les lycées. Au siège, il suffit d’entrer sur Incovar une absence avec le motif « grève » en indiquant sa durée (journée, demi-journée, deux heures, une heure…), le prélèvement sur salaire sera à proportion.
Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !

Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.
Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.
En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.
Lire la suite : Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !
L'intersyndicale du Conseil Régional de Nouvelle Aquiatine
Retraites : le Gouvernement doit retirer son projet !
Nous étions plusieurs millions à faire la grève et à manifester le 19 janvier partout en France (dont plusieurs centaines parmi les agent.es de la Région), soutenus par une nette majorité de la population qui ne veut pas de cette réforme injuste et brutale. Ce mouvement est inédit depuis 12 ans par son caractère unitaire et massif, sa force doit faire reculer le Gouvernement.
Retrouver Ici les lieux de rendez vous en Nouvelle-Aquitaine
RETRAITES : POURSUIVRE ET AMPLIFIER LA MOBILISATION

Communiqué en Intersyndicale Fonction publique
La journée d’actions unitaire interprofessionnelle du 19 janvier constitue un succès incontestable au regard du nombre de personnes qui y ont activement participé.
Dans les trois versants de la Fonction publique, ce sont des centaines de milliers d’agentes et d’agents qui se sont mis.e.s en grève et ont manifesté.
Cette mobilisation considérable est une démonstration supplémentaire que le projet de contre- réforme des retraites porté par Emmanuel Macron est rejeté par une large majorité des salarié.e.s et de la population.
C’est pourquoi, les organisations syndicales de la Fonction publique, CFDT- CGC – CGT – FAFP – FO – FSU – SOLIDAIRES – UNSA, continuent d’exiger que le gouvernement renonce au report de l’âge légal à la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de durée de cotisation.
Elles s’inscrivent pleinement dans le communiqué interprofessionnel d’hier soir et appellent les salarié.e.s de la Fonction publique à participer activement aux actions et initiatives sur le territoire, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au Conseil des Ministres, et à la nouvelle journée de grèves et de manifestations le 31 janvier.
Dans le même esprit, elles appellent l’ensemble des personnels à préparer les assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.
Nos 8 organisations demeurent déterminées et unies pour que cette mobilisation soit couronnée de succès.
Retrouver le communiqué en PDF
Déclaration intersyndicale au soir du 19 janvier 2023

Communiqué intersyndical | Retraites : première journée de mobilisation le 19 janvier

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’augmentation de la durée de cotisation.
Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.
Le système de retraites par répartition n’est pas en danger, rien ne justifie une réforme aussi brutale. Attachées à un meilleur partage des richesses, les organisations syndicales n’ont eu de cesse pendant la concertation avec le Gouvernement de proposer d’autres solutions de financement, à commencer par l’amélioration de l’emploi des seniors. Jamais le gouvernement, arcbouté sur son projet, ne les a étudiées sérieusement.
Suite à l’annonce de la réforme gouvernementale, toutes les organisations syndicales se sont immédiatement réunies pour construire une réponse commune de mobilisation interprofessionnelle. Celle-ci prendra la forme d’une première journée de grèves et de manifestations le 19 janvier 2023.
Parce qu’elles représentent l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, demandeurs et demandeuses d’emploi, et retraité.es, c’est cette date syndicale qui donne le départ d’une puissante mobilisation sur les retraites dans la durée.
Elles décident d’ores et déjà de se réunir le 19 janvier au soir avec les organisations de jeunesse pour prolonger le mouvement de mobilisation et convenir d’autres initiatives.
Les organisations syndicales appellent les salarié.es à se mobiliser fortement dès cette première journée dans l’ensemble du territoire et à participer aux différentes initiatives organisées en intersyndicale.
Paris le 10 janvier 2023
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Voir aussi la rubrique "Réforme des retraites 2023"
La priorité de la rentrée sociale n’est pas la baisse des droits au chômage !

En cette rentrée sociale, le pouvoir d’achat et l’augmentation des salaires, des pensions, des retraites, minimas sociaux et bourses d’études demeurent un sujet majeur pour nombre de travailleuses, travailleurs et jeunes. Comme nous le déclarions le 12 juillet, la préservation du pouvoir d’achat nécessite toujours un meilleur partage de la richesse.
Si cette question est prioritaire la question de l’emploi et de la formation l’est tout autant.
A cette question, le gouvernement donne une réponse simpliste : une nouvelle réforme de l’assurance chômage durcissant les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi. Il sous‐entend ainsi que le chômage est un choix.
Cibler les droits au chômage est totalement inefficace. Stigmatiser une nouvelle fois les demandeurs d’emploi en diminuant leurs droits à indemnisation est profondément injuste. Cela risque d’accentuer la précarité notamment de jeunes, alors que seul le taux de chômage de ces derniers a augmenté de 1.3 point ce trimestre.
Si, selon plusieurs études, les employeurs peinent aujourd’hui à recruter c’est d’abord parce qu’ils ne trouvent pas les qualifications et les compétences qu’ils recherchent. Nos organisations syndicales et de jeunesse rappellent que ce sont aussi les conditions de travail ou d’emploi proposées qui posent problème : salaires trop bas, horaires atypiques ou imprévisibles, mauvaises conditions de travail, contrats très courts, difficultés liées aux modes de transport… Enfin, nous rappelons que plus de la moitié des demandeurs d ’emploi ne sont pas indemnisés.
C’est tout l’enjeu du débat qu’il faut engager sur l’emploi et le travail, dont une réforme de l’assurance chômage n’est qu’un élément, alors que depuis quelques mois les difficultés de recrutement sont pointées dans de nombreux secteurs d’activité.
Les réponses à ces problèmes sont multiples et nos organisations syndicales et de jeunesse réaffirment leur opposition à la modification des règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi en fonction de la conjoncture (notamment la contracyclicité).
En termes d’ emploi, plutôt que de se focaliser sur le durcissement des règles d’indemnisation, la question de meilleures conditions de travail et de l’accompagnement de la transformation des métiers pour répondre aux enjeux environnementaux est aussi posée.
Alors que cet été a mis violemment en lumière les conséquences du changement climatique, nos organisations réaffirment aujourd’hui la nécessité d’engager une transition écologique socialement juste.
Chacune et chacun d’entre nous est concerné, et l’ensemble des organisations représentant des travailleuses et travailleurs d’aujourd’hui comme de demain doit y prendre toute sa place. Les impacts de cette transition écologique sont multiples et concerneront à la fois les activités, les métiers, les emplois, les qualifications et les compétences. Répondre à ce défi majeur, c’est anticiper ses impacts et construire des réponses aux besoins des travailleuses et travailleurs concernés dans le cadre de la formation initiale et continue, investir dans la jeunesse et la formation initiale.
Cela nécessite donc des investissements à la hauteur des enjeux, notamment dans l’enseignement supérieur et l’enseignement professionnel. Tous ces sujets doivent relever du dialogue social dans les entreprises, les branches professionnelles et au niveau interprofessionnel.
Nos organisations attendent des réponses à la hauteur.
Nos organisations conviennent de se réunir à nouveau début octobre afin de poursuivre leurs échanges.
Paris, le 9 septembre 2022
Le communiqué au format PDF
Pouvoir d’achat des agents publics : il y a urgence !
Communiqué intersyndical fonction publique
À l’issue du scrutin législatif, de nombreuses incertitudes pèsent sur le calendrier des prochaines semaines.
Les organisations représentatives de la Fonction publique CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FAFP, FO, FSU, Solidaires, Unsa, prennent acte du résultat inédit des élections législatives, et des éléments de crise démocratique que celui-ci a révélé.
Depuis des mois, le haut niveau d’inflation se conjugue au gel de la valeur du point d’indice et fait chuter le pouvoir d’achat des agents publics. Les organisations syndicales représentatives affirment avec force que les agents publics ne doivent pas faire les frais de cette situation. Aussi, nous appelons à la convocation sans délai d’un rendez-vous salarial ouvrant des négociations pour que les mesures d’urgence relatives au pouvoir d’achat des agents publics soient discutées et mises en œuvre le plus rapidement possible, au plus tard le 1er juillet.
Lire la suite : Pouvoir d’achat des agents publics : il y a urgence !
Courrier de l’intersyndical CFE-CGC-CFTC-CGT-FA-FO-FSU Solidaires et UNSA Fonction publique au Président de la République et à la Première ministre

Monsieur le Président,
Madame la Première ministre,
Ces deux dernières années en particulier, la nécessité des services publics pour la population et l’engagement sans faille des agents publics ont été reconnus et salués. Pour autant, force est de constater que la traduction concrète et à la hauteur nécessaire de cette reconnaissance n’est pas au rendez-vous.
En ce tout début de quinquennat, nos organisations syndicales CFE CGC, CFTC, CGT, FA, FO Etat, FSU, Solidaires et UNSA de la Fonction publique
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Dégel du point d’indice : le gouvernement doit négocier pour une augmentation immédiate !
Communiqué de presse intersyndical

Le gouvernement vient d’annoncer, par la voix de la ministre de Montchalin, une augmentation de la valeur du point d’indice "d’ici l’été".
C’est grâce à la persévérance des personnels et de leurs organisations syndicales, c’est grâce à la mobilisation unitaire prévue le 17 mars que le dégel est annoncé.
Par cette annonce, le gouvernement démontre les limites de sa propre politique, menée pendant près de 5 ans, durant lesquels contre toute évidence il s’est refusé à toute hausse de la valeur du point d’indice. Nos organisations se sont toujours opposées à ce refus persistant qui a produit des effets terribles pour les personnels et pour l’attractivité de la Fonction publique.
Nos organisations constatent que cette annonce intervient via les médias, et ce, en plein préavis de grève pour le 17 mars, période pendant laquelle la ministre se doit de négocier. Cette annonce confirme le bien-fondé de notre appel à la mobilisation.
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Déclaration unitaire au Conseil Commun de la Fonction Publique du 17 février 2022
Madame la Ministre,
Les organisations syndicales, CGT, UNSA, FSU, Solidaires, CGC, CFTC et FAFP, ont ensemble choisi de vous interpeller solennellement au début de ce CCFP.
En effet, nous estimons que le maintien du gel de la valeur du point d’indice imposé par le pouvoir exécutif – et, plus globalement, l’absence de toute mesure salariale générale- est une décision inacceptable et injustifiée.
À de nombreuses reprises ces dernières années, nous avons exprimé notre désaccord avec cette absence de revalorisation qui a entrainé de lourdes pertes de pouvoir d’achat pour les agentes et agents des trois versants de la Fonction publique et détérioré gravement la grille indiciaire.
Alors que l’inflation reprend un rythme soutenu qui pourrait dépasser les 3% en 2022, le prolongement du gel de la valeur du point ne peut qu’entrainer de lourdes et préjudiciables conséquences que nous ne saurions admettre.
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Appel unitaire interprofessionnel à la mobilisation du 17 mars
L’augmentation des salaires et des pensions : Une priorité pour toutes et tous !

Les salarié-es du secteur public comme privé, les retraité-es, les jeunes partagent toutes et tous une même priorité face à l’augmentation du coût de la vie, il faut augmenter les salaires, les pensions, les allocations et les bourses étudiantes.
Beaucoup ont exprimé leurs exigences en se mobilisant, ces dernières semaines, dans leur entreprise, leur service, leur branche professionnelle.
Ainsi en est-il des personnels des services publics, à l’instar de celles et ceux de l’éducation nationale, des soignant-es, des travailleurs sociaux… De nombreux débrayages, lors des NAO (négociations annuelles obligatoires), dans les secteurs notamment industriels ont permis également des avancées à l’échelle des entreprises. Tout au long du mois de janvier, les différentes professions et la jeunesse ont su se mobiliser ensemble pour défendre les salaires et l’emploi dans beaucoup de localités. Plus de 150 000 manifestants, de nombreux secteurs professionnels ont débrayé, la question sociale et salariale s’ancre dans le quotidien des salarié-es dans les entreprises et les services. La jeunesse est-elle aussi est confrontée à une grande précarité de vie et de travail et à la pauvreté.
En décembre 2021, l’inflation en France a atteint 2,8% sur un an.
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27 janvier 2022 appel intersyndical

Pour des augmentations immédiates et générales des traitements et des salaires, dans l’action le 27 janvier 2022
Alors que l’inflation a repris à un rythme plus soutenu et que le gel de la valeur du point d’indice depuis des années a déjà produit des ravages sur le pouvoir d’achat des agentes et des agents de la Fonction publique, le pouvoir exécutif a annoncé sa volonté de ne procéder à aucune augmentation générale des traitements et des salaires avant l’élection présidentielle.
Alors que l’ensemble des organisations syndicales revendique pourtant la revalorisation du point d’indice et des mesures transversales, cette position en dit long sur le refus de négocier de ce Gouvernement.
Elle met également en lumière leur hypocrisie : certes les discours flatteurs laudateurs envers les personnels continuent d’être ressassés mais, pour une véritable reconnaissance, on repassera.
Cette situation est totalement inacceptable.
Les organisations CGT, FAFP, FO, FSU et Solidaires des trois versants de la Fonction publique ne céderont en rien sur leurs légitimes revendications en matière de rémunération.
Plus globalement, elles continuent d’agir en faveur de la défense des missions publiques, de l’amélioration des conditions de travail, pour davantage d’emplois pour le service public.
C’est pourquoi, elles appellent l’ensemble des agentes et des agents de la Fonction publique à participer à la journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle du 27 janvier.
En refusant toute réelle négociation, ce sont bien les employeurs publics et au premier chef le gouvernement qui portent l’entière responsabilité du blocage actuel.
Pour :
- Le dégel du point d’indice ;
De fortes et immédiates augmentations générales ;
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ;
Le rattrapage des pertes intervenues les années antérieures ;
La revalorisation des pensions ;
Les moyens du service public.
LES ORGANISATIONS CGT, FAFP, FO, FSU ET SOLIDAIRES DE LA FONCTION PUBLIQUE SOUTIENNENT LES ACTIONS ET MOBILISATIONS QUI AURONT LIEU DANS LES JOURS QUI VIENNENT ET APPELLENT À S’INSCRIRE DANS LA JOURNÉE INTERPROFESSIONNELLE DU 27 JANVIER 2022, PAR LA GRÈVE ET LES MANIFESTATIONS.
Paris, le 10 janvier 2022
Le tract en PDF
Salaires : le 27 janvier, l’heure est désormais à la mobilisation de toutes et tous !

Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et finalement du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités.
Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications dans le privé comme dans le public.
Si, dans de certains secteurs et entreprises des mobilisations et des négociations ont permis d’obtenir des revalorisations de salaires, trop souvent encore les négociations sont au point mort ou les propositions des employeurs loin du compte.
Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL ne peuvent s’en satisfaire et n’entendent pas en rester là !
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CSFPT : Déclaration commune au CSFPT du 15 décembre 2021
DÉCLARATION COMMUNE

Les organisations syndicales CGT, CFDT, FO, UNSA et FA-FPT, qui siègent au Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale souhaitent faire une déclaration commune.
A 10 heures doit se tenir la séance du CSFPT. Cette instance est -et doit rester- l’instance de dialogue social de la fonction publique territoriale.
Elle regroupe les représentants des employeurs territoriaux et les représentants des agents territoriaux. Pourtant, ces derniers ont été écartés lors des récents échanges entre le gouvernement et les employeurs sur la question de la protection sociale complémentaire.
Nous dénonçons les dispositions indigentes proposées dans le projet de décret sur la PSC qui sont très en dessous des attentes et des besoins des agents.
Nous rappelons que les complémentaires santé et prévoyance doivent être vues comme des investissements en termes de ressources humaines et non comme des « charges supplémentaires » pour les collectivités locales et leurs établissements publics.
A l’heure où les agents de la Fonction Publique Territoriale sont à pied d’œuvre pour la gestion d’une crise sans précédent, à l’heure où les agents sont sur la brèche, parfois 24h sur 24h pour faire face aux aléas climatiques, ils sont en droit d’attendre des employeurs publics et du gouvernement que la reconnaissance de leurs engagements se traduise en acte concret, notamment pour une réelle une prise en compte de leurs besoins en matière de santé, de condition de travail et de rémunération.
La Fonction Publique Territoriale doit être traitée à égalité des autres versants.
Aussi, nous demandons l’ouverture de véritables négociations entre les organisations syndicales, les employeurs territoriaux et le gouvernement avant toute nouvelle présentation en séance plénière du conseil supérieur, au sens de l’article 8bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
En conséquence, aucune de nos organisations ne siégera en séance plénière aujourd’hui dans l’attente de l’ouverture des négociations demandées.
Paris le 15 décembre 2021
Déclaration commune en PDF
Face à l’urgence sociale : augmentez immédiatement les salaires et les pensions !

Le contexte social et économique ainsi que la hausse des prix de l’énergie, des carburants, des produits alimentaires, etc. ont remis au centre des préoccupations l’exigence de meilleurs salaires, pensions, allocations d’études et indemnités chômage. Pour les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL, il est urgent d’augmenter tous les salaires, des travailleurs et travailleuses du privé comme du public, des jeunes, ainsi que les pensions des retraité-es.
Le gouvernement doit prendre la décision immédiate d’une augmentation significative du Smic dès le 1er janvier 2022.
L’augmentation du Smic n’est pas discutable, n’en déplaise au comité des experts du Smic qui depuis des années, trouvent de fausses raisons pour décourager tout coup de pouce salarial. Ce comité a fait la démonstration de son inefficacité partisane et a trop vécu.
Les véritables expert-es du salaire et du travail ce sont les travailleurs et travailleuses et leurs représentant-es syndicaux, ce sont eux et elles qui doivent décider !
L’augmentation du SMIC doit conduire à relever les minimas de branches actuellement en dessous du salaire de base minimum. Dans le même temps elle doit conduire à favoriser la négociation de l’augmentation de l’ensemble des grilles de salaires dans les conventions collectives.
A l’heure où les personnels des services publics, de la santé, de l’école, les administrations et notamment les collectivités locales sont en première ligne et assurent des missions essentielles à l’ensemble de la population, il est urgent et indispensable de mettre en œuvre des mesures générales telle que l’augmentation du point d’indice pour augmenter les rémunérations et engager
rapidement le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat accumulées depuis plus de 10 ans.
Les retraité-es se sont fortement mobilisés jeudi 2 décembre, pour une augmentation immédiate de leur pension, retraite de base et retraite complémentaire, dont la dernière revalorisation a été plafonnée à un niveau très inférieur à l’inflation. Il est indispensable de les entendre maintenant !
Les jeunes en formation ou à la recherche d’un emploi connaissent une période de précarité de vie et de travail exponentielle, elle les plonge pour beaucoup dans une situation de pauvreté extrême.
Pour nos organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL, il est urgent de revaloriser les salaires des apprentis, d’imposer une rémunération obligatoire pour les jeunes en stage en entreprise, de payer les salaires en adéquation avec leur qualification et diplômes. Alors que plus d’un étudiant-e sur deux est obligé de travailler pour pouvoir étudier, il est essentiel d’aller vers un plan d’urgence pour la jeunesse favorisant leur autonomie. Dans ce contexte, une réponse immédiate consiste en l’ouverture du RSA aux moins de 25 ans.
La patience n’est plus de mise, les salarié-es et les retraité-es se mobilisent partout dans leurs entreprises et services pour exiger un meilleur salaire de base, garant à la fois de leur niveau de vie au quotidien mais aussi de leur protection sociale, largement entamée par les exonérations sociales
octroyées par le gouvernement aux employeurs.
Il est temps de prendre en compte ces mobilisations et de rétribuer le travail de ceux et celles qui produisent les richesses et assurent des missions d’utilité et cohésion sociales. Cela commence par, augmenter le Smic, le point d’indice dans la Fonction Publique, les pensions et allocations.
Communiqué unitaire 8 décembre en PDF
Déclaration du 9 décembre des organisations CGT Fonction Publique, FSU et Solidaires Fonction publique

Pendant ce quinquennat, aucune mesure générale de revalorisation salariale n’a été prise alors même que les pertes de pouvoir d’achat sont énormes. Plus de 6% depuis 2017. Le gouvernement n’a ainsi pas daigné dégeler le point d’indice considérant que cela ne rapporterait pas assez aux agent.es eu égard à ce que cela coûte au budget de l’État. Quel mépris envers les 5 millions d’agent.e.s publics pour lesquels aucune reconnaissance globale n’aura eu lieu pendant ces 5 longues années marquées pourtant par leur engagement sans faille dans les conditions particulièrement difficiles qui perdurent encore.
Nos organisations CGT Fonction publique, FSU et Solidaires Fonction publique vous ont interpellée à de multiples reprises sur la problématique salariale dans la Fonction publique. Un dernier courrier vous a été adressé le 16 novembre vous rappelant nos revendications immédiates et l’urgence à agir.
De votre déclaration en ce début de réunion, il apparaît que vous n’avez entendu aucun des points qui y figuraient et que les agent.e.s publics ne verront donc pas collectivement leur situation s’améliorer avant la fin de ce quinquennat. Nous le dénonçons avec force.
Comme nous avons pu le dire, le cadre de ce que vous avez pompeusement nommé « conférence sur les perspectives salariales » et qui n’a selon vos propres propos pas vocation à aboutir à des mesures concrètes avant la fin du quinquennat, ne correspond en rien à nos attentes ni celles des agent.e.s publics que nous représentons. Comment oser dans ces conditions parler de « perspectives » !
Nous soulignons d’ailleurs que le gouvernement a beau jeu de faire de grandes déclarations s’agissant de la nécessaire ouverture de négociations salariales dans le secteur privé quand lui-même se garde bien de donner l’exemple s’agissant de ses propres agents.
Nos organisations syndicales quittent donc cette réunion. Elles confirment également l’arrêt de leur participation au cycle de la conférence salariale, qui n’a de salariale que son titre, et dont la légitimité se trouve bien compromise par l’absence de participation d’organisations représentant une majorité des personnels.
Nous récusons par avance l’idée que nous pratiquerions ainsi la politique de la chaise vide puisque pour l’instant, c’est le gouvernement qui pratique une telle politique s’agissant des négociations salariales souhaitées par tous les agents avec toutes leurs organisations syndicales.
C’est bien de mesures générales concrètes dont les agent.e.s publics et le service public ont besoin. Il vous revient désormais d’ouvrir enfin et sans attendre de véritables négociations pour lesquelles nous sommes immédiatement disponibles.
Montreuil, le 9 décembre 2021
Communiqué intersyndical salaires en PDF
Communiqué commun | Augmenter les salaires, c’est urgent !

Tout augmente depuis des semaines sauf les salaires, voilà ce que disent les salarié-es dans tous les secteurs d’activité, dans le public comme dans le privé.
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Déclaration commune : Journée du 5 octobre 2021

05 octobre 2021 : Grève et mobilisation pour gagner
Les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique CGT, FO, FSU, Solidaires et FA-FP appellent l’ensemble des fonctionnaires et agents-es publics à cesser le travail le 5 octobre 2021 et à participer aux mobilisations organisées avec le secteur privé.
Subissant depuis des années des politiques publiques d’austérité qui ont dégradé considérablement leurs conditions de travail et leur pouvoir d’achat, les fonctionnaires et agents-es publics s’inscrivent dans les revendications portées sur le plan interprofessionnel, notamment :
• l’augmentation générale des salaires par la revalorisation du point d’indice et l’amélioration de la grille indiciaire, ainsi que des mesures fortes pour gagner l’égalité professionnelle,
• l’arrêt des suppressions de postes et des recrutements partout où c’est nécessaire,
• l’abandon du projet de loi 3DS, des restructurations et le maintien et le développement de services publics de proximité,
• l’arrêt des emplois précaires et la mise en place d’un plan massif de titularisation et/ou de CDIsation,
• l’engagement que la réforme portant sur un régime universel des retraites ou la remise en cause des régimes spéciaux est abandonnée.
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Le 5 octobre, en intersyndical tous mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études !

Les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL réunies le 30 août appellent à la mobilisation de l’ensemble des travailleur-ses du secteur privé et public, et la jeunesse, le mardi 5 octobre 2021.
Elles rappellent qu’elles ont mis en garde le gouvernement, au début de l’été, face à ses projets de régression sociale. Elles ont, à cette occasion, formulé des solutions économiques et sociales pour sortir de la crise sanitaire.
Elles s’opposent à ce que la situation sanitaire soit utilisée par le gouvernement et le patronat pour accélérer la remise en cause des droits et des acquis des salarié-es et des jeunes. L’élargissement et l’accélération indispensables de la vaccination demandent de renforcer l’accès à la santé, les moyens de l’hôpital public et de la médecine du travail. Cela nécessite de convaincre et de rassurer, et non de sanctionner les salarié-es.
Pour en savoir plus, lire le communiqué intersyndical interprofessionnel en pièce jointe : Le 5 octobre, mobilisé-es pour nos salaires, nos emplois et nos conditions de travail et d’études !
Petit lien Vidéo de la conférence de presse unitaire (Extraits) : CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNEF, UNL : ICI
Pétition-Pour l’augmentation générale des salaires et pensions dans la Fonction publique
