Communiqué intersyndical du 23 mars 2023

La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait !
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse, la 9ème journée de mobilisation contre la réforme de retraites a encore réuni plus de 3 millions de manifestants, ce qui en fait l’une des plus importantes depuis le début du mouvement social. La jeunesse s’est aussi largement mobilisée.
Massifs et déterminés, ces manifestations, ces actions intersyndicales, ces grèves et ces débrayages sont une réponse aux contre-vérités exprimées par le Président de la République et son entêtement incompréhensible.
L’intersyndicale réaffirme que contrairement aux propos du président de la République, de nombreuses alternatives aux mesures d’âge ont été formulées. Aucune n’a été sérieusement étudiée.
La responsabilité de la situation explosive n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien au gouvernement.
Alors que l’exécutif cherche à tourner la page, ce mouvement social et syndical pérenne et responsable, confirme la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme.
A l’issue d’un parcours parlementaire chaotique, au cours duquel le gouvernement a utilisé tous les outils constitutionnels à sa disposition permettant de limiter l’exercice démocratique, le texte de loi est à présent soumis au Conseil Constitutionnel. Dans ce cadre, l’intersyndicale lui adressera prochainement des contributions explicitant les raisons pour lesquelles cette loi doit être entièrement censurée.
Face à l’absence de réponse de l’exécutif, Président de la République en tête, les organisations syndicales et de jeunesse, ont demandé publiquement une consultation citoyenne.
Les parlementaires se sont saisis de l’outil constitutionnel à leur disposition et ont transmis un projet de Référendum d’Initiative Partagée au Conseil constitutionnel. Les organisations syndicales et de jeunesses sont prêtes à y prendre toute leur part dans le périmètre de leur représentation du monde du travail et de la jeunesse.
Le puissant rejet social de ce projet est légitime et son expression doit se poursuivre.
Revendiquant le retrait de la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle les millions de travailleurs et travailleuses, les jeunes et les retraités à continuer de se mobiliser. Elle appelle à des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations mardi 28 mars partout dans le pays.
L’intersyndicale se réunira mardi 28 mars au soir.
Paris, le 23 mars 2023.
Communiqué intersyndical du 23 mars 2023 en PDF
Déclaration intersyndicale préalable au Comité social territorial du 6 mars 2023

Monsieur le Président du CST,
Madame la Vice-Présidente en charge des finances et des RH,
Monsieur le délégué à la santé et sécurité au travail,
Mesdames et Messieurs les élu.e.s,
Un mouvement d’opposition au projet gouvernemental de réforme des retraites se développe depuis deux mois. Il est exceptionnel par son ampleur, son caractère intersyndical et sa détermination à gagner le retrait de ce projet.
Comme vous le savez de nombreux exécutifs territoriaux dans notre pays prennent position contre cette réforme et ses conséquences néfastes pour la population qui dans sa majorité la rejette.
De plus, notre collectivité qui compte plus de 8500 agents et dont la moyenne d’âge est de plus de 50 ans est déjà confrontée aujourd’hui à la problématique forte de maintien dans l’emploi, qui s’aggraverait avec le report de l’âge d’ouverture de droit et placerait de nombreux collègues dans une situation encore plus difficile.
L’assemblée générale du personnel de la Région, réunie le 2 mars à l’initiative de l’intersyndicale des agents de la Région nous a mandatés pour demander au Président de prendre position contre cette réforme.
Par ailleurs, nous avons également demandé le report de la « conférence débat sur l’égalité dans la sphère professionnelle » qui devaient être organisée par la Région, demain mardi 7 mars matin, dans ses locaux.
Car, comme chacun le sait, le 7 mars sera une journée nationale importante de mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites qui risque d’impacter très défavorablement les conditions de départ des salarié.e.s et particulièrement des femmes.
Cette demande de report ne s’appuyait aucunement sur le thème de cette conférence, mais sur le fait que son maintien à cette date aurait imposé à nos collègues de faire un choix entre assister à cette conférence et exercer leur droit de grève contre cette réforme injuste et injustifiée.
Le Président a entendu notre demande sur le report de la conférence, et nous l’en remercions, mais il a nous a renvoyé vers le vœu adopté par le Conseil régional le 27 février qui demande le retrait de la réforme et apporte son soutien à la mobilisation syndicale, politique et citoyenne contre ce projet.
Nous sommes bien évidemment très sensibles à cette prise de position de l’assemblée régionale. Cependant, nous appelons la Région à s’engager plus avant dans un soutien concret au mouvement, par exemple :
- en demandant à son administration de reporter les réunions d’équipes et les réunions avec les partenaires et plus largement en suspendant sa participation à des manifestations extérieures à chaque fois qu’elles coïncident avec une journée de mobilisation,
- en affichant sur les murs (hôtel de Région, Maisons de la Région, antennes) son opposition à la réforme et son soutien au mouvement social,
- en permettant aux agents d’exprimer leur opposition sur le lieu de travail, sans remettre en cause le service rendu,
- en lissant sur plusieurs mois les prélèvements sur le traitement des agents pour fait de grève…etc.
Mais aussi, par une prise de parole du Président en tant qu'employeur, dans les médias, rappelant la douloureuse réalité des dernières années de travail, en particulier pour ceux et celles qui ont un travail pénible, sans pour autant répondre aux critères de classement en catégorie active, et l'impact que cet allongement des carrières auront sur les organisations, publiques comme privées
Communiqué intersyndical : la France doit être à l’arrêt le 07 mars
L’intersyndicale a pris connaissance de l’article du Parisien, paru ce jour, intitulé : « Réforme des retraites : vers une manifestation le samedi 11 mars » .
Elle dément que d’autres dates, comme le 11 et le 14 mars, soient à l’ordre du jour.
L’intersyndicale réaffirme que mettre la France à l’arrêt dès le 7 mars est et reste une priorité. Elle travaille pour la réussite massive de cette journée afin que le gouvernement entende et retire son projet de réforme des retraites.
L’intersyndicale se réunira le 7 mars au soir pour discuter des suites.
Paris, le 2 mars 2023
le Communiqué intersyndical en PDF
Appel de l'intersyndicale du conseil régional de Nouvelle-Aquiatine pour le mardi 7 mars 2023

Mardi 7 mars : tous ensemble, nous pouvons faire reculer le gouvernement
Après 5 journées de manifestations massives, alors que l’immense majorité de la population rejette ce projet de réforme des retraites, le gouvernement s’entête à vouloir nous imposer deux ans de travail supplémentaires en reculant pour tous l’âge de départ à la retraite. Face à cette obstination, l’intersyndicale nationale appelle à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain ».
- L’arnaque des 1200 euros. Le gouvernement promet une pension minimum à 1200 euros brut, soit 85 % du SMIC. Mais ce minimum retraite a déjà été voté en 2003 et jamais appliqué. Il ne concernerait qu’une toute petite partie des retraités actuels et futurs et seulement ceux qui auraient une carrière complète, il se situe à peine au-dessus du seuil de pauvreté (1100 €).
- Les femmes seront les grandes perdantes de cette réforme : elles sont aujourd’hui 40% à partir à la retraite avec une carrière incomplète et elles verront leurs conditions de départ dégradées
- Avec ce projet de réforme, ce sont 730 jours de retraite qui nous seraient volés. Un pas de plus dans la politique d’austérité qui touche déjà l’ensemble de la fonction publique.
Toutes et tous sont concerné.es !
Dans les lycées (toute la communauté éducative : agents, enseignants, administratifs, personnels de direction,.. et les lycéens qui le seront demain), dans les creps, comme au siège. C’est pourquoi nous devons nous opposer aujourd’hui à ce projet de réforme injuste et injustifié.
Le mardi 7 mars, partout en Nouvelle-Aquitaine des rassemblements et des manifestations auront lieu.
L’intersyndicale vous invite toutes et tous à y prendre part.
Nous vous en communiquerons la liste.
Seule une participation massive et déterminée nous permettra d’être entendus.
Nous vous proposons de nous rassembler :
- A Bordeaux à 12 h sur le parvis de l’hôtel de Région, avant de rejoindre la manifestation au départ de la place de la bourse.
- A Poitiers à directement sur le lieu de départ de la manifestation à 14h, sur le Campus au rondpoint du restaurant universitaire Rabelais
- A Limoges à 13 h 45 dans le hall de la Maison de la Région (départ de la manifestation à 14 h, carrefour Tourny).
Pour faire la grève, nul besoin de se déclarer à l’avance, il suffit d’en informer votre n+1 avant de débrayer dans les lycées. Au siège, il suffit d’entrer sur Incovar une absence avec le motif « grève » en indiquant sa durée (journée, demi-journée, deux heures, une heure…), le prélèvement sur salaire sera à proportion.
Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !

Les organisations syndicales et de jeunesse saluent la mobilisation de ces millions de travailleurs.euses, jeunes, retraité.e.s qui, depuis le 19 janvier, expriment leur opposition à cette réforme des retraites. Ils et elles sont déterminé.e.s à empêcher le recul de l’âge légal à 64 ans et l’allongement du nombre de trimestres, ce qui aurait pour effet de faire aussi baisser plus rapidement leurs pensions.
Malgré la propagande du gouvernement qui ne convainc pas du bien-fondé de sa réforme, l’écrasante majorité de la population comme 90% des salarié.e.s font preuve de « bon sens » et rejettent cette réforme brutale, inacceptable et inutile.
En opposition à ce projet de réforme des retraites, l’unité des organisations syndicales a construit un mouvement social solide, déterminé, ancré dans le paysage social de tout le pays. Il révèle également l’inquiétude face à la désertification des territoires, le manque de services publics, les incertitudes en matière d’emploi, de salaires et de pouvoir d’achat.
Lire la suite : Ensemble, le 7 mars, mettons la France à l’arrêt !
L'intersyndicale du Conseil Régional de Nouvelle Aquiatine
Retraites : le Gouvernement doit retirer son projet !
Nous étions plusieurs millions à faire la grève et à manifester le 19 janvier partout en France (dont plusieurs centaines parmi les agent.es de la Région), soutenus par une nette majorité de la population qui ne veut pas de cette réforme injuste et brutale. Ce mouvement est inédit depuis 12 ans par son caractère unitaire et massif, sa force doit faire reculer le Gouvernement.
Retrouver Ici les lieux de rendez vous en Nouvelle-Aquitaine
RETRAITES : POURSUIVRE ET AMPLIFIER LA MOBILISATION

Communiqué en Intersyndicale Fonction publique
La journée d’actions unitaire interprofessionnelle du 19 janvier constitue un succès incontestable au regard du nombre de personnes qui y ont activement participé.
Dans les trois versants de la Fonction publique, ce sont des centaines de milliers d’agentes et d’agents qui se sont mis.e.s en grève et ont manifesté.
Cette mobilisation considérable est une démonstration supplémentaire que le projet de contre- réforme des retraites porté par Emmanuel Macron est rejeté par une large majorité des salarié.e.s et de la population.
C’est pourquoi, les organisations syndicales de la Fonction publique, CFDT- CGC – CGT – FAFP – FO – FSU – SOLIDAIRES – UNSA, continuent d’exiger que le gouvernement renonce au report de l’âge légal à la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de durée de cotisation.
Elles s’inscrivent pleinement dans le communiqué interprofessionnel d’hier soir et appellent les salarié.e.s de la Fonction publique à participer activement aux actions et initiatives sur le territoire, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au Conseil des Ministres, et à la nouvelle journée de grèves et de manifestations le 31 janvier.
Dans le même esprit, elles appellent l’ensemble des personnels à préparer les assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.
Nos 8 organisations demeurent déterminées et unies pour que cette mobilisation soit couronnée de succès.
Retrouver le communiqué en PDF
Déclaration intersyndicale au soir du 19 janvier 2023
