Fonction publique : mobilisation sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024

Communiqué intersyndical

Les organisations syndicales régionales CGT, CFDT, UNSA, FSU, FA-FP et FO appellent les agent·es du Conseil régional de nouvelle-Aquitaine à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.

Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint de nous accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier.
Les organisations syndicales ont obtenu l’abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ». Le ministre s’est aussi engagé à rediscuter de son projet « d’agenda social ».

Force est de constater que Guillaume Kasbarian n’a pas répondu à la plupart des autres propositions et revendications portées par les organisations syndicales.
C’est pourquoi nous en appelons à une première journée de mobilisation sur l’ensemble du territoire, le 5 décembre 2024, y compris par la grève et la manifestation.

Une journée pour que le ministre renonce :
  aux 3 jours de carence dans la fonction publique,
  à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie,
  au non-versement de la Gipa.

Dans le même temps, nos organisations syndicales appellent les agent.es de la fonction publique, fonctionnaires et contractuel.les, à se mobiliser pour notamment :
  des moyens budgétaires à la hauteur des missions des services et des politiques publiques,
  des créations d’emplois partout où c’est nécessaire et l’accès à l’emploi titulaire des agents contractuels,
  l’augmentation de la valeur du point d’indice au titre de l’année 2024 et des années suivantes et des mesures salariales générales,
  la refonte des grilles indiciaires,
  l’égalité salariale et professionnelle entre les femmes et les hommes,
  l’abandon des orientations du projet de loi dit « Guerini ».

Les points de rassemblement en Nouvelle Aquitaine
Charente. Angoulême 10h30 devant la cité administrative.

Charente-Maritime. Saintes 10h30 palais de justice. La Rochelle 10h30 Place de la gare.

Corrèze. Tulle 10h30 parvis de la cité administrative. Ussel 17h00 Mairie (table ronde santé et action sociale).

Creuse. Guéret 10h30 devant la préfecture.

Dordogne. Périgueux à 10h30 Palais de Justice.

Gironde. Bordeaux 14h00 place de la République.

Landes. Mont de Marsan. 9h30 (Centre de gestion de la FPT), 11h00 Préfecture.

Lot et Garonne. Agen 14h00 Place Jasmin.

Pyrénées-Atlantiques. Pau 10h30 Place de Verdun. Bayonne 10h30 Place Sainte Ursule.

Deux-Sèvres. Niort 11h00 Place de La Brèche. Thouars 11h00 Théâtre.

Vienne. Poitiers 14h stade de la Madeleine. Châtellerault, 10h kiosque.

Haute vienne Limoges 10h30 carrefour Tourny. St Junien 13h30 hôpital, 14h30 Bourse du Travail.

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Déclaration Préalable de l'intersyndicale au CST du 10 octobre 2024

Limoges, le 10 octobre 2024

Madame la Vice-Présidente,

Monsieur le Questeur,

Mesdames et Messieurs les membres du Comité Social Territorial,

C’est intersyndicalement que nous tenons à accueillir Monsieur Astier dans ses nouvelles responsabilités de Questeur.

Vous prenez ces fonctions, Monsieur Astier dans un moment où les attentes sociales dans notre pays sont très fortes, et où de toutes parts on oppose aux salarié.es et aux fonctionnaires des appels, sans nuances, au sacrifice et à l’austérité couplés à des attaques en règle des services publics.

Ces attentes sociales ne sont pas moins fortes au sein de notre collectivité régionale, où les représentant.es du personnel, toujours constructifs, vous demandent – souvent depuis des années – d’ouvrir plusieurs chantiers porteurs de justice pour nos collègues et de progrès pour la Région. La liste au fil des ans en est devenue trop longue, et nous ne reprendrons ici que les principaux.

Ces chantiers touchent à la politique salariale de la collectivité, avec :

  • L’alignement complet de l’IFSE par le haut, notamment pour les agents de lycée qui sont restés ATTEE ;
  • Le réexamen obligatoire des IFSE individuelles pour tenir compte de l’expérience acquise, pour lequel votre prédécesseur avait acté le principe de discussions en 2024 ;
  • L’attribution de toutes les NBI conformément aux textes en vigueur.

Par ailleurs, 7 ans après la mise en place du RIFSEEP, la question de la revalorisation globale des montants se pose, ainsi que celle de la prise en compte des différentes sujétions liées aux fonctions exercées.

Ces chantiers portent aussi sur la carrière des agents, au travers :

  • De la prise en compte plus large de l’expertise, et également de l’expérience professionnelle, qui compte parmi les critères légaux de choix des agents bénéficiant d’un avancement de grade ;
  • Des perspectives de promotions sur poste pour les métiers dont l’évolution le justifie ;
  • D’un vrai programme de nomination faisant suite aux promotions internes pour permettre un déroulement de carrière.

Ils touchent enfin aux conditions de travail et aux prestations sociales, et notamment sur :

  • La prise en compte de la pénibilité des missions, et un programme de repositionnement ou de reclassement des agents ;
  • L’analyse des causes de l’absentéisme et comment y remédier par des mesures de qualité de vie au travail (réaménagement des lieux de travail, améliorations des outils de travail, réorganisations…) ;
  • Le gel qui serait prévu de 50 postes par an au siège ainsi que les critères de dotation en postes dans les lycées et les CREPS ;
  • La préparation du prochain contrat de protection sociale complémentaire ;
  • Les titres restaurants, dont la valeur faciale n’a pas évolué depuis près d’une décennie et qui, 7 ans après la délibération régionale, ne sont toujours pas attribués ou réattribués à certains collègues répondant pourtant à cette décision de 2017 (Référents Jeunesse, Techniciens E-ANNA, agents en décharge syndicale) ;
  • La refonte des prestations sociales avec un plus grande prise en compte du quotient familial conformément à l’engagement pris en CST début 2023 ;
  • Pour limiter la précarité des contractuel.les remplaçant.es, l’établissement de contrats courts suivant le rythme des commissions médicales comme le précédent CST s’était engagé à le mettre en place.

Enfin, le défi des départs massifs à la retraite dans les prochaines années, nécessite une forte anticipation qui passe par une réflexion quant à l’attractivité de notre collectivité.

L’agenda social régional reste donc largement ouvert, et les représentants des personnels régionaux sont prêts à se mobiliser pour y travailler avec vous, Monsieur le Questeur, ainsi qu’avec les services de la Direction des Ressources Humaines, sur la base d’un calendrier. Nous en profitons pour rappeler que les organisations syndicales ont également attiré l’attention de la collectivité sur plusieurs questions liées aux droits syndicaux, qu’il s’agisse de la fongibilité du temps syndical (ASA articles L214-3 et 214-4), ou du fait qu’en contradiction avec ses délibérations et le décret 2017-1419, la collectivité déduit du calcul de dotation en titres restaurant les journées d’Autorisations Spéciales d’Absence.

Les représentants du personnel en CST :

CFDT          CGT            FA-FPT                FO              FSU            UNSA

Communiqué Intersyndicale : Rémunérations, emplois, budgets : se mobiliser pour la Fonction Publique et les services publics le mardi 1er octobre !

Agentes et agents de la Fonction publique : toutes les raisons de manifester le 1er mai

 Communiqué intersyndical

Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, intervient cette année dans un contexte de plus en plus marqué par des guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

En France, Emmanuel Macron et son gouvernement accentuent les politiques d’austérité. Alors que les entreprises bénéficient de milliards d’euros d’aides publiques sans contreparties, que leurs actionnaires se servent chaque année des dividendes records le pouvoir exécutif multiplie les milliards « d’économies budgétaires ».

Outre la poursuite de la casse de nos systèmes de sécurité et de protection sociales, c’est l’ensemble des services publics qui est visé.

À l’évidence, le pouvoir en place attaque l’ensemble du monde du travail qu’il s’agisse des personnes privées d’emploi ou des salarié⋅es.

Les missions et les moyens des trois versants de la Fonction publique et les situations faites aux agentes et les agents sont au premier rang de ces attaques inacceptables.

Alors que de nombreux services sont déjà réduits à l’os, que la qualité du service public et les conditions de travail des agent⋅es ne cessent de se dégrader, ce ne sont pas moins de 20 milliards d’euros de coupes budgétaires qui vont être effectuées sur 2024. 2025 s’annonce au moins aussi redoutable.

Alors que les personnels subissent une nouvelle et importante baisse de pouvoir d’achat sur 2022 et 2023 (5 % d’augmentation générale pour 10 % d’inflation), Stanislas Guérini confirme qu’il n’entend procéder à aucune mesure salariale générale dont notamment aucune revalorisation de la valeur du point d’indice. Pour nos organisations, l’année 2024 ne saurait être une année blanche en matière de revalorisation salariale !

Lire la suite : Agentes et agents de la Fonction publique : toutes les raisons de manifester le 1er mai

Mercredi 14 février 2024 à 11h, les agents du lycée Jean Monnet à Limoges seront en grève

Message de l’intersyndicale de la Région Nouvelle Aquitaine
 
Mercredi 14 février à 11h, les agents du lycée Jean Monnet à Limoges seront en grève. Ils invitent tous leurs collègues à venir les rejoindre.
 
Ils viennent de perdre 10% des postes dans le cadre du « dialogue (monologue ?) de dotation ». Malgré les alertes et la mobilisation des agents, la Région supprime des postes et dégrade le service public d’éducation. Le dialogue de dotation passe un peu partout en Nouvelle-Aquitaine avec souvent les mêmes résultats, des baisses d’effectif de 10% à 30%. L’hiver est rude en Nouvelle-Aquitaine.
 
C‘est pourquoi nous vous invitons à contacter vos syndicats lors du passage du « dialogue de dotation » dans votre établissement pour organiser de nouvelles mobilisations à chaque fois que des postes sont supprimés.
 
10% de postes en moins au lycée Jean Monnet (Limoges). C’est deux postes en moins sur un lycée qui compte 20 agents. L’annonce est tombée mercredi 7 février après le « dialogue de dotation ». La communauté éducative s’est unanimement élevée contre cette décision de l’administration régionale qui ne tient pas compte des spécificités de l’établissement.
 
A Paul Eluard, établissement du département, l’administration veut 3 postes en moins.
 
Au lycée des Vaseix (Limoges), la décision va tomber mardi 13 et elle ne devrait être guère plus favorable car l’évaluation des besoins s’est faite sans visite de l’établissement sur simples plans.
 
Le « dialogue de dotation » est récemment passé dans d’autres lycées, mais nous n’avons pas tous les résultats.
 
A l’automne, la grève menée à Saint-Exupéry (Limoges) pour contester la décision de ne pas remplacer un agent parti à la retraite a porté ses fruits. Les élèves étaient obligés de manger dans de la vaisselle jetable faute d’agents à la plonge. Les agents ont eu gain de cause.
 
Mais depuis la rentrée, le « dialogue de dotation » a repris de plus belle et les coupes se font sur toute la Nouvelle-Aquitaine.
 
C’est un jeu de dupe. Le dialogue de dotation fait comme si les agents étaient tous toujours là. C’est loin d’être le cas entre les arrêts maladie, les formations, les absences diverses. Et il y a aussi les restrictions médicales dont il ne tient pas compte. Sans parler des spécificités des établissements, comment à Jean Monnet, lycée hôtelier où il n’est pas tenu compte des besoins particuliers en magasinage et à la lingerie.
 
Le résultat : une dégradation du service public rendu à la communauté éducative et aux élèves en particulier, des arrêts maladie plus longs et plus nombreux et donc une usure des agents, mais aussi la difficulté de trouver des contractuels remplaçants à cause des conditions de travail.
 
La Région se satisfait d’un taux de remplacement à 60%-70%, en période hivernale par exemple, où l’absentéisme est plus important, cela signifie que les équipes doivent tourner en surrégime pour compenser les absences.
 
Nos revendications :
 
-La suspension du dialogue de dotation en attendant sa renégociation.
-La suspension des décisions de suppression de postes et la discussion avec toute la communauté éducative des établissements concernés de la pertinence de ces suppressions.
-Que le « dialogue de dotation », cet outil qui calcule le nombre d’agents par mètre carré de lycée ou par nombre de repas servis à la cantine, tienne compte des restrictions médicales, des absences pour formation, des absences syndicales.
-La création de postes de titulaires remplaçants pour arriver à un par établissement.
-Le renforcement des équipes RH chargées des remplacements pour que ceux-ci interviennent plus vite et que le taux de remplacement soit amélioré.
 
 
 
 

Préavis de grève pour l’ensemble des agents de la Région Nouvelle-Aquitaine, du 28 novembre 2023 au 30 juin 2024, de 0 à 24h.

 

Monsieur le Président,

L’assemblée générale du personnel de la Maison de Région à Limoges qui s’est tenue le jeudi 28 septembre 2023 a acté la possibilité pour les agents de la Région de recourir à la grève pour que des avancées satisfaisantes dans le projet de réaménagement des locaux du site de Limoges soient produites. Elle a considéré qu’à ce jour, ce n’était pas le cas. C’est pourquoi, au nom de cette assemblée générale et en tant qu’organisations syndicales représentatives, nous déposons unitairement ce préavis de grève.

Pour retrouver le préavis de grève dons son intégralité en PDF

 

Salaires : les organisations syndicales de la Fonction Publique disent non à une année blanche en 2024

À l’occasion du conseil commun de la fonction publique du 14 novembre 2023, le ministre Stanislas Guerini a ouvert la séance, répondant à l’exigence des organisations syndicales quant aux perspectives salariales pour 2024.

En effet, les organisations syndicales avaient interpelé unanimement, par courrier du 7 novembre, le Ministre sur la nécessité de nouvelles mesures générales portant sur les salaires et la revalorisation des carrières. Elles insistaient, notamment, sur le fait que 2024 ne pouvaient pas être une année blanche face à la persistance d’une inflation soutenue.

Pour le ministre, les mesures actées depuis 18 mois couvrent 2024. Il a insisté sur leur impact budgétaire et n’envisage pas de nouvelles mesures générales à ce stade.

Toutes les organisations syndicales confrontées à la réalité des pertes du pouvoir d’achat des agents publics ont signifié leur complet désaccord face à ces choix injustes en quittant la séance.

Le gouvernement ne peut pas continuer à accentuer le décrochage des rémunérations des agents publics, ni la perte d’attractivité de la Fonction publique.

Les organisations syndicales de la Fonction publique:

Le 13 octobre, en France et en Europe, mobilisons-nous contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité femmes- hommes !

Communiqué Intersyndical