Courrier de Sophie BINET à Elisabeth BORNE sur les libertés syndicales
Madame la Première Ministre
J’attire votre attention sur les situations de plus en plus préoccupantes d’atteintes aux droits syndicaux et libertés syndicales, touchant aussi bien les militant-es de la CGT que les locaux dans lesquels nous menons au quotidien notre activité. Ces atteintes et répressions perdurent malgré toutes nos alertes et n’ont de cesse de s’intensifier avec la mobilisation contre la réforme des retraites. Cette répression se traduit aussi bien par des procédures disciplinaires et de mise à pied pouvant aller jusqu’au licenciement de salarié-es grévistes, que par des interpellations et arrestations arbitraires menant à des procédures pénales abusives à l’encontre de militant-es en action syndicale.
La CGT dénonce l’utilisation de l’arsenal juridique anti-terroriste pour réprimer le mouvement social.
La CGT refuse et condamne la criminalisation de l’action syndicale ainsi que l’amalgame entretenu volontairement entre « l’action syndicale » et« la délinquance ».